Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale.
Elle a la vie dont elle rêvait : une belle maison, deux enfants, l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire : Mon mari ! Pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle s'impose une discipline de fer pour entretenir la flamme. Elle l'observe, note ses fautes, tend des pièges, le punit en conséquence. Elle est follement amoureuse de lui. Jusqu'au jour où, évidemment, elle va trop loin... Véritable phénomène, sélectionné par plus de 10 prix littéraires, finaliste du prix Médicis, lauréat du prix du Premier Roman, Mon mari est un livre irrésistible - dérangeant, tendu, drôle et grinçant - qui a déjà conquis 80 000 lecteurs et a été traduit dans une dizaine de pays.
Un délice irrésistible. Amélie Nothomb Si réussi qu'il donne envie de le relire aussitôt. Jérôme Garcin - L'Obs Un pur régal, foncez ! Arnaud Viviant - France Inter Un thriller absolument fascinant, impossible à lâcher. Oprah Winfrey
Les portes du Quai d'Orsay ont été ouvertes à Alexis Jenni, qui a ainsi pu rencontrer de nombreux acteurs de ce monde fascinant. Ceux-ci lui ont livré documents, informations, anecdotes, précisions sans " langue de bois ". Avec son talent et son humour, Jenni en a extrait l'essentiel en de savoureux fragments qui révèlent l'histoire, le fonctionnement et le rayonnement international de la diplomatie française.
Écrites sur le vif, ponctuées par de nombreux dessins au trait, pigmentées par une mise en page bouillonnante, ces Miscellanées du quai d'Orsay nous plongent avec délectation dans la grande et la petite histoire.
« Ce roman est ce qu'on peut lire de mieux sur la lutte des classes au Maroc d'aujourd'hui ».
Tahar Ben Jelloun.
Deux jeunes femmes, deux destins, deux Maroc. Si un forte amitié lie dans l'enfance Kenza et Fatiha, la réalité de la société marocaine les rattrape, peu à peu, dans sa sourde cruauté. Fin 2011, elles se retrouvent à Casablanca. Que s'est-il passé entre-temps ? Quelles trahisons les séparent ? Dans un pays qui punit l'avortement et interdit l'amour hors mariage, comment ces deux fillettes, issues de milieux opposés, ont grandi et sont devenues femmes ?
Eleazar Luna est ouvrier dans l'une des dernières mines de salpêtre du désert d'Atacama. Il suit des cours du soir et découvre la poésie avec ferveur, et avec elle l'écriture, puis l'amour. Mais la jeune femme qui le fait chavirer s'intéresse à quelqu'un d'autre, un rival exceptionnel : un jeune boxeur qui fait tourner la tête de toutes les femmes de la ville.
Le cadre martien du désert d'Atacama où les fleurs n'éclosent qu'une fois par an et ne durent que 24 heures, la dureté du travail dans les mines de salpêtre, captivent le lecteur, les personnages extraordinaires et dérisoires sont très impressionnants et attachants. Le charme du conteur est incontestable, il nous prend dans ses filets immédiatement.
« Rivera Letelier est un coureur de fond de la littérature, un raconteur d'histoires chaleureux, un de ceux qui nous rendent notre capacité de rêver.» Luis Sepúlveda.
A l'heure où la destruction des forêts suscite les plus vives inquiétudes, souvenons-nous que l'humanité et les arbres ont toujours formé un duo vital. Amoureux des forêts qu'il arpente depuis l'enfance, Dominique Roques évoque avec une lucidité sensible la magie de ses rencontres avec plusieurs grandes espèces d'arbres, tout en mettant en lumière les contradictions d'une économie essentielle à l'humanité.
Car les humains ont grandi parmi les arbres et grâce à eux. Depuis l'invention de la hache, le même paradoxe est à l'oeuvre : en coupant du bois, la population se sédentarise et abat toujours plus d'arbres. De sorte qu'en un peu plus d'un siècle, nous avons coupé la moitié des forêts de la planète. Une accélération mortifère.
Bucheron, sourceur, grand voyageur, à travers le fil conducteur du parfum, omniprésent de la cime des pins aux fumées du charbon de bois, Dominique Roques restitue magistralement le destin de forêts exceptionnelles. Les mythiques cèdres du Liban, qui servirent à ériger le temple de Salomon. Les hêtres d'Europe, symboles de mystère et de danger, abattus pour faire reculer le monde sauvage. Les séquoias géants de Californie, décimés par l'arrivée de la mécanisation, qui firent naître la conscience écologique américaine. Ou encore le gaïac bleu, bois saint du Paraguay, refuge des populations guarani. Autant d'histoires fabuleuses et souvent tragiques.
Tout sépare l'arbre, programmé pour une forme d'éternité, et l'homme, sur terre un court instant. Des Gingko ont survécu à Hiroshima, Tchernobyl est aujourd'hui densément boisé : quoiqu'il leur arrive, coupées, brûlées, les forêts repoussent, tissant inlassablement ce que nous déchirons. Mais en abîmant les arbres, c'est nous-même que nous mettons en péril.
Aussi, à la suite du Giono de L'homme qui plantait des arbres, ce récit d'une écriture magnifique appelle à protéger, restaurer et replanter les forêts sauvages. Si la nature a besoin de nous, nous avons encore plus besoin d'elle. Il y a urgence. Réconcilions-nous avec ce dernier refuge contre le bruit et la fureur des hommes.
Née en 1874 à Nagaoka dans la province d'Echigo, Etsu Sugimoto se situe au carrefour de deux époques : la fin de l'èpoque Edo qui marque l'abolition du shogunat et l'instauration de l'ère Meiji (1868) synonyme de l'entrée du Japon dans le monde moderne avec son industrialisation. Son récit personnel raconte le parcours d'une jeune fille au moment du crépuscule des samouraïs, dont son père était un représentant. Destinée à devenir une prêtresse, sa famille lui organise un mariage arrangé avec un marchand japonais installé aux États-Unis dans l'Ohio à Cincinnati. Afin de se préparer à cette nouvelle vie, elle suit une éducation dans une école méthodiste à Tokyo et se convertit au christianisme. En 1898, elle se rend aux États-Unis, se marie et met au monde deux filles. À la mort de son mari, elle retourne au Japon, mais finira par s'installer définitivement à New York où elle enseignera à l'université la littérature japonaise.
Fille de samouraï raconte la vie d'une jeune femme dans un Japon traditionnel déclinant qui doit s'affranchir des pesanteurs sociales et culturelles. Experte de la culture japonaise, Amélie Nothomb a saisi toute l'importance de ce témoignage capital. Selon elle, la fille du samouraï subit toutes les contraintes du samouraï lui-même sans bénéficier d'aucun de ses privilèges . Elle ajoute : Un temps autre y est contenu. J'ai pris un plaisir immense à me plonger dans la prose délicate et minutieuse d'Etsu. Elle est irrésistible. Autant dire toute l'importance de ce livre intemporel.
Ce roman de l'autrice des "Mémoires d'un chat" suit le trajet de la ligne Imazu de la compagnie de chemin de fer privée Hankyû. Organisé en deux parties de huit chapitres chacune (comme les huit arrêts du train), il se déroule au printemps dans le sens Takarazuka-Nishinomiya, et en automne pour le retour. À chaque arrêt, de nouveaux passagers montent, se parlent, s'observent. Et, d'un trajet à l'autre comme d'une saison à l'autre, le lecteur se fait l'observateur des paysages changeants, des multiples trajectoires de la vie et surtout de l'évolution de chacun des personnages montés à bord.
Marilyn par Marilyn.
1954, Berverly Hills Hotel.
Marilyn Monroe a 28 ans et se lance dans l'écriture de ses mémoires. Elle se replonge dans ses souvenirs d'enfance et d'adolescence ; elle partage avec Ben Hecht, son co-auteur, ses reflexions sur le cinéma, sur l'amour, sur la sexualité et sur son métier d'actrice.
Cette confession unique, intime, féministe et politique, révèle une Marilyn double, tiraillée entre la mélancolie et les paillettes, ses angoisses et son image de sex-symbol, sa curiosité intellectuelle et de désir des producteurs d'en faire une simple godiche blonde.
Toute l'émotion et la fragilité de Marilyn, sa révolte habillée d'humour et de légèreté, sont ici magistralement mis en images par Sandrine Revel, et en mots par Stéphanie Sphyras.
Tête de beur, nom juif et chanteur homonyme : François Feldman était mal barré dès le début. Et ça ne s'est pas amélioré. Sa banquière BCBG, Juliane, lui refuse un nouvel emprunt et Saïd, qui règne sur la cité, cesse de l'aider. Mais grâce à un terrible accident, François tient enfin sa chance : Juliane tue le cousin de Saïd et a besoin de son aide pour fuir les caïds et la police. S'ils s'en sortent, il sera en bonne position pour négocier. Encore faut-il s'en sortir.
Vila, petite fille au caractère bien trempé, aimerait bien partir à la chasse comme ses frères, mais ses parents préfèrent l'envoyer cueillir des herbes, c'est moins risqué. Alors comme à son habitude, elle brave l'interdit et part se promener dans les ruines du monde ancien. Ce jour-là, elle rencontre un blibulle orphelin, une créature mignonne et chétive qu'elle décide de recueillir. En chemin, ils tombent nez à nez sur un monstrueux lyonodile. Il lui faudra tout son courage et son audace pour protéger son nouvel ami face à cette menace. Enfin, ça c'est ce qu'elle croit... car le blibulle est moins fragile qu'il n'y paraît !
Chance ou malchance, qui peut le dire ? Parfois, les choses ne sont pas ce que l'on croit...
Ours et Petit Garçon jouent dans la forêt quand, tout à coup, Ours dégringole ! Malchance ? Non, il est tombé sur un diamant !
Chance alors ? Qui peut le dire...
Lauréat du Prix des Incorruptibles (CE2/CM1), 2021-2022 pour " La classe des mammouths " ;
Lauréat, avec Charlotte Bellière, du prix de la SCAM 2019 pour " Le géant ou l'incroyable aventure des émotions " ;
L'album " Superlumineuse " de Ian De Haes figure dans les finalistes 2020 pour le Prix des Libraires du Québec.
Pour Nabil Zemmouri, alias Chef N-Zem, une recette réussie c'est :un plat fait maisondes bons produitsun dressage qui claque !
Oeuf surprise, brochettes de poulet sauce Dijon-Bangkok, raviolo géant à l'effiloché de boeuf, omelette soufflée aux chips, tourte d'Auvergne, oignons gratinés au morbier, finger de feta dans sa couronne de tomate, tataki de thon, flan oriental pistaches et amandes...
Niveau 1, 2 ou 3 à vous de choisir une recette selon votre temps et vos envies
Momo Ayase et Ken Takakura sont deux lycéens que tout oppose. Tandis que la première ne croit qu'aux esprits, le second ne jure que par les extraterrestres. Incapables de se convaincre, ils se lancent alors un défi : Momo devra se rendre dans un hôpital où des créatures de l'espace sont censées se trouver et Ken dans un tunnel hanté... Or, chacun va faire une rencontre d'un autre genre qui va bouleverser leurs vies et lier leurs sorts. C'est le début d'une romance survoltée où l'occulte, le paranormal et le surnaturel se bousculent dans un chaos haletant !
Dandadan est un cocktail explosif d'aliens et de fantômes au dessin extrêmement soigné et au rythme déjanté :
Une pépite!
Nul ne sait quand le Jardin Sauvage est né.
Violette Hurlevent y pénètre le jour où elle doit fuir de la maison de sa mère ; elle découvre alors un univers immense, caché aux autres humains et peuplé d'êtres aux coutumes étranges. Ici, les loups parlent, les pierres s'animent ; même le temps s'écoule selon de nouvelles lois. Mais la beauté du Jardin Sauvage cache de nombreux périls. Avec son chien Pavel, aussi courageux que gourmand, Violette va devoir affronter une menace encore bien plus terrible que les problèmes qu'elle voulait fuir.
Le recueil s'ouvre avec Je vis pédé : je dis pédé / parce que c'est ma vie / parce que ça salit / mais qu'on s'en fout /que ça suinte / que ça sente / et qu'on brille / comme des lucioles / des astres en feu/dans la nuit. Et les garçons, la nuit, s'envolent, en quête d'affection et de stupre.
Mots âpres, crus et sauvages, pour dire l'incandescence des corps dans l'exaltation fiévreuse des nightclubs ; mots naïfs et sensuels pour décrire un «quality time» tendre et idéal (quelques promesses / après la baise / c'est bien). En somme, le recueil de Florian Bardou est une déclaration d'amour à la vie (Éros) et aux corps des hommes.
Neuf récits composent La frontière des oubliés et retracent le parcours de l'écrivaine, depuis sa fuite, enfant, de la frontière afghane pour se bâtir une vie à Téhéran. Dans chacune de ces vignettes de vie qui se font écho, elle brosse le portrait de ses compatriotes exilés, des «frontaliers», souvent des femmes, qui portent tous des traces de la guerre, des plaies profondes marquées par des balles invisibles. À chaque rencontre, elle s'interroge sur la violence, l'exil et l'identité. En s'imprégnant de son propre vécu, Aliyeh Ataei embrasse ici plus largement le sort de tous ceux qui ont hérité des «chromosomes-douleurs», se faisant l'écho de leurs voix si peu audibles.La frontière des oubliés nous fait découvrir une nouvelle plume puissante venue d'Iran. De son style clair et tranchant, Aliyeh Ataei dévoile des vérités qui secouent, et bouleversent.
«Le cahier, c'était la première chose que m'avait montrée le juge, quand tout à l'heure j'étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu'on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d'une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.Voilà ce qu'il en restait, j'ai pensé, de son histoire d'amour.»
«Le cahier, c'était la première chose que m'avait montrée le juge, quand tout à l'heure j'étais entré dans son bureau. Sous la couverture souple et transparente, on pouvait lire au feutre noir : MON MAÎTRE ET MON VAINQUEUR.Sur les pages suivantes, il y avait des poèmes. Voilà ce qu'on avait retrouvé sur Vasco : le revolver, un cahier noirci d'une vingtaine de poèmes et, plus tard, après expertise balistique, des résidus de poudre sur ses mains.Voilà ce qu'il en restait, j'ai pensé, de son histoire d'amour.»
«Ils restent d'abord absorbés par la marche, mais le silence du père est en vérité plein de mots, habité d'une voix provenant de ses tréfonds et dont la montagne tout entière se ferait l'écho.»Après plusieurs années d'absence, un homme resurgit dans la vie de sa compagne et de leur jeune fils. Il les entraîne aux Roches, une vieille maison isolée dans la montagne où lui-même a grandi auprès d'un patriarche impitoyable. Entourés par une nature sauvage, la mère et le fils voient le père étendre son emprise sur eux et édicter les lois mystérieuses de leur nouvelle existence. Bientôt, tout retour semble impossible.
«Le silence qui recouvre l'histoire de cet homme-là vient moins de la honte d'avoir un ancêtre fou, suscitant la peur d'une tare héréditaire, que d'une profonde mauvaise conscience de l'avoir abandonné.»En 1911, fuyant les persécutions contre les Juifs en Lituanie, Chaïm, le grand-père du narrateur, s'engage dans l'armée française dans l'espoir d'obtenir la nationalité. Blessé par une bombe chimique pendant la Grande Guerre, il passe vingt ans interné et meurt dans l'anonymat à l'hôpital psychiatrique de Cadillac, en Gironde. En 1940, Albert, le père du narrateur, est à son tour dénoncé comme Juif. Après la libération des camps, il rejoint la France à pied depuis la Pologne, au péril de sa vie.À travers cette bouleversante épopée familiale, François Noudelmann nous emporte dans les tumultes des deux conflits mondiaux et rédime les «fous» abandonnés par la France.
Dans les rues d'un Paris déserté, la narratrice avance la peur au ventre et la joie au coeur : c'est chez Sara qu'elle se rend, pour la toute première fois. Les premières fois, les deux amantes les comptent et les chérissent, depuis leur rencontre, les messages échangés comme autant de promesses poétiques, le désir contenu, jusqu'à l'apothéose du premier baiser, des premières caresses, de la première étreinte.
Débute une romance ardente et délicate.
Un roman d'amour comme nous n'en avons que rarement lu, qui brille par sa modernité, sa beauté et sa sensualité.
Coup de coeur !
« J'appartiens à une génération malheureuse, à cheval entre les temps anciens et les nouveaux, et qui se trouve mal à l'aise dans les deux. » En 1860, une aristocratie décadente sourde aux bouleversements du monde règne encore sur la Sicile. Don Fabrizio, prince de Salina, voit se défaire la rigueur de l'ordre ancien et assiste à la ruine de sa classe. Le débarquement des troupes de Garibaldi amorce en effet le renversement d'un ordre social séculaire. Conscient de la menace qui pèse sur les siens, le prince, lucide et désenchanté se résigne à accepter l'union de son neveu avec la fille d'un parvenu. Ultime concession qui signe la défaite du Guépard, le blason des Salina.
C'est à l'ombre de son frère étiqueté « génie » que grandit Verika, la narratrice de ce roman, dans un foyer modeste aux principes saugrenus. Le père, hypocondriaque et obsessionnel, dresse des murs dans le petit appartement familial, tout en veillant anxieusement sur la santé de ses proches. La mère, aussi loufoque qu'envahissante, exerce une surveillance sans faille sur sa progéniture, et tout particulièrement sur le garçon, son préféré. Dans l'étrange normalité de cette famille romaine s'écoulent des journées saturées d'ennui, à l'abri de tout danger. Pour se construire et tenter de devenir une femme, Verika devra se frayer un chemin au milieu des dérives et des névroses familiales, combattre l'ennui et l'étouffant amour parental. Et dégainer la seule arme à sa portée, le rire.
Avec ce portrait caustique et tendrement féroce d'une étrange famille Veronica Raimo signe un très bon premier roman ! A découvrir!