100 lieux secrets et enchanteurs Bars, restos, salons de thé, instituts de beauté, lieux de culture, boutiques : le carnet parisien des adresses singulières !
Comment mieux casser la routine qu'en partant à la découverte d'endroits insolites ? Paris recèle de véritables petits coins de campagne insoupçonnés, de pépites authentiques aux accents exotiques, de boutiques d'un autre temps et d'une pléiade de lieux magiques animés par des personnages hauts en couleurs. Explorez, soyez curieux ; vous voyagerez loin... à deux pas de chez vous !
À savourer à l'extérieur ou à se faire livrer, la street food ouvre un large éventail de possibilités sur les bords de Seine. On s'y régale aussi bien d'un bao venu de Chine, d'un sabich de Tel-Aviv, d'une pita beyrouthine que d'un hot-dog comme on en avale sur les trottoirs de New York. Fraîche, économique et inventive, la cuisine de rue s'affirme désormais comme une nouvelle culture culinaire à part entière.
Voici 100 adresses gourmandes, testées et approuvées, qui font voyager nos papilles.
Pousser les portes d'un bar de palace, c'est s'offrir une parenthèse enchantée et dépaysante.
Les bars des hôtels parisiens sont des endroits un peu à part, retranchés de l'agitation quotidienne, mais pas forcément inaccessibles. Pour le prix d'un cocktail, nous voici transportés dans un univers de faste et d'excellence. Déco design, british ou boudoir, sur les toits, dans des jardins secrets ou au bord d'une piscine... ce guide recense 100 bars d'hôtels offrant à tout un chacun de jouer les happy few le temps d'un verre.
À fréquenter sans modération !
Le vêtement distingue en même temps qu'il signe une appartenance. Il est donc à la fois l'expression d'une personnalité et celle des codes partagés par un groupe social, culturel ou générationnel. De groupes sociaux et d'engagements, Paris n'en a pas manqué au cours de son histoire. Les classes se sont ainsi reconnues à leur vestiaire et les révolutions ont souvent suscité leurs propres modes. Quand tout doit changer... on commence par changer de tenue !
La roue de l'histoire du vêtement ne cesse donc de tourner mais pas toujours sur le même axe si on considère la fréquence des transferts.
D'abord entre les vestiaires des deux sexes. Souvent pour des raisons techniques, militaires, professionnelles ou sportives, l'homme mène la danse : son vêtement évolue en obéissant à des contraintes pratiques, lesquelles deviennent rapidement des codes sociaux puis esthétiques, jusqu'à être adoptés et déclinés au féminin. Qu'il s'agisse de corsetage, de hauts talons ou de culotte, c'est bien la virilité que ces éléments ont exprimée en premier lieu, avant de devenir des symboles de féminité.
Au petit jeu des emprunts et des échanges, nombreux sont les habits détournés de leur fonction première. Au xive siècle, les structures vestimentaires nécessaires au port de l'armure deviennent ainsi des tenues à part entière, très en vogue à la cour. Plus près de nous, le manteau des tranchées conçu pour les militaires par Thomas Burberry est féminisé et urbanisé par Yves Saint Laurent. Et la salopette de l'ouvrier est revue et corrigée par Jean Paul Gaultier.
De Notre-Dame au musée du quai Branly, les monuments de Paris témoignent de tous les âges de la ville et sont autant de repères pour l'amateur de promenades urbaines.
Prenant de la hauteur, Arnaud Chicurel et Pascal Ducept posent un regard neuf sur ces palais, tours, arcs et places prestigieuses. En cherchant des angles inédits et des lumières exceptionnelles, ils nous font découvrir sous un autre jour la capitale que l'on croyait si bien connaître.
Cette nouvelle édition est enrichie de nouvelles photographies prises par les auteurs.
Voir Paris d'en haut, c'est porter un regard neuf sur la capitale et ses quartiers. De l'île Saint-Louis aux Invalides, les vastes perspectives rapprochent les monuments en les faisant émerger du paysage urbain dans un saisissant dialogue des styles et des siècles. Privilégiant les angles inédits et des éclairages exceptionnels, les panoramas d'Arnaud Chicurel subliment la Ville Lumière.
Taking in the view from above allows you to see the French capital and its neighborhoods from a fresh perspective. From the Île Saint-Louis to the Invalides, these sweeping panoramas pull Paris' monuments closer together, making them emerge from the skyline in a thrilling dialogue of different eras and architectural styles. Captured from remarkable angles and taking advantage of exceptional light conditions, Arnaud Chicurel's 360-degree images enhance the beauty of the City of Lights.
Simples bistrots ou établissements prestigieux, les restaurants " historiques " de Paris ne se résument pas à une carte, aussi savoureuse soit-elle. En passant leur seuil, le convive d'aujourd'hui sent encore la présence de ceux qui l'ont précédé : forts des Halles, maquignons des abattoirs de La Villette, demi-mondaines des boulevards, encyclopédistes des Lumières où affairistes de la place de la Bourse. Leurs ombres peuplent toujours de merveilleux décors sur lesquels le temps n'a pas eu de prise.
Simple bistros or famous institutions, Paris's "historic' restaurants are more than their menus, however enticing these may be. When today's diners walk through their doors, they sensé that they join a long line of predecessors who vary according to the district: the market workers at Les Halles, the livestock dealers at the La Villette abattoirs, the ladies of ill repute on the boulevards, the erudite writers of the Enlightenment, or the bustling businessmen at the Place de la Bourse. Their shadows still lurk in the splendid décors on which time has no hold.
Berceau du 7e art, Paris a prêté ses décors, ses personnages et son ambiance à d'innombrables films français et internationaux. D'abord peinte en théâtre du crime, c'est en capitale des plaisirs et des amours que la ville trouve sa véritable identité cinématographique.
De romance en comédie, d'aventure en tragédie, un Paris de cinéma prend corps, dont les images, de Fantômas aux Enfants du Paradis, d'Hôtel du Nord aux Quatre Cents Coups, d'À bout de souffle à Midnight in Paris, sont gravées dans nos mémoires.
The City of Light has lent its architecture, its decors and ambiance to a wide array of French and international films. First depicted as a setting for crime and violence, it's as the capital of pleasure and romance that Paris secured its true cinematographic identity.
From courtship to comedy, from adventure to tragedy, a cinema-driven Paris emerged. The city's unforgettable images, featured in films ranging from Fantômas to The Children of Paradise, from Hôtel du Nord to The 400 Blows, as well as from Breathless to Midnight in Paris, are vividly imprinted in all the memories of filmgoers.
Est « bizarre » ce qui nous paraît anormal, biscornu, cocasse, curieux, ésotérique, étonnant, excentrique, original, paradoxal, saugrenu, singulier...
Reste à savoir si l'on peut encore être surpris aujourd'hui... quand siroter un cocktail dans un speakeasy, courir les spots éphémères ou gratouiller la terre sur le toit d'un gymnase sont autant d'expériences partagées par des milliers d'initiés. Voilà qui incite à déplacer d'un cran le curseur de l'insolite : nous attendent des lieux où la normalité n'est pas de mise, des initiatives un peu barrées ou sévèrement perchées, des cercles vraiment cintrés et des superstitions bien vivaces.
Pour rester dans la note, le panorama se décline en 13 chapitres : Rites, croyances et superstitions / Sépultures atypiques / In Memoriam / Mystifications / Cercles, clubs et associations / Nos amies les bêtes / Papilles en déroute / Expériences à vivre / Expressions artistiques / Musées et cabinets de curiosités / Architectures et perspectives / Inscriptions / Lieux étranges.
Fidèle à sa méthode, employée avec bonheur dans Promenades dans le Paris disparu (plusieurs dizaines de milliers de lecteurs), l'Américain Leonard Pitt nous fait découvrir Paris tel que nous ne le connaissons pas. Confrontant avec une minutie d'archéologue les photographies anciennes aux vues contemporaines prises sous le même angle, il nous révèle l'histoire des mutations de la capitale. Au programme : le quartier Maubert-Saint-Victor, Saint-Germain-des-Prés, Beaubourg, les Halles, Opéra... A partir d'un détail, d'une simple bribe de décor, le vieux Paris reprend vie sous nos yeux.
En réaction aux fantaisies de l'Art nouveau et à leurs exubérances, l'Art déco privilégie la symétrie, la hiérarchisation des volumes et la simplification des ornements sous la forme de motifs stylisés. S'illustrant dans les intérieurs comme sur les façades, le mouvement puise à différentes sources, parfois contradictoires, où l'on reconnaît l'influence de la révolution cubiste et le retour en faveur du classicisme. Il prospère en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas et bien sûr à Paris, porté par une pléiade d'architectes au premier rang desquels se distinguent Louis Süe, Pierre Patout ou Henri Sauvage.
Voici 100 réalisations parmi les plus remarquables du style - immeubles d'habitation ou commerciaux, bâtiments administratifs, hôtels particuliers, théâtres, cinémas... -, dont les lignes sobres et rigoureuses ont renouvelé l'aspect de la rue parisienne.
Dans l'entre-deux-guerres, une architecture nouvelle s'affirme, portée par une génération qui revendique haut et fort sa modernité, laquelle connaîtra des traductions très diverses. Mais les jeunes architectes ont en partage le rejet de l'académisme, du classicisme et du pittoresque.
Privilégiant les formes primaires, l'expression de la fonction des différentes parties du bâtiment, les matériaux comme le béton, le verre ou l'acier, le plan libre, le toit-terrasse et la couleur blanche, l'avant-garde s'incarne dans les noms de Le Corbusier, bien sûr, mais aussi d'Auguste Perret, de Robert Mallet-Stevens, d'André Lurçat, de Marcel Lods, de Raymond Fischer, de Bruno Elkouken et de bien d'autres.
Voici 100 de leurs réalisations les plus remarquables - villas, ateliers, hôtels particuliers, immeubles d'habitation, bâtiments publics... - que la postérité ne reconnaîtra véritablement que bien après leur émergence.
S'épanouissant à Bruxelles, à Barcelone ou à Vienne, l'Art nouveau s'illustre à Paris dès le milieu des années 1890. D'abord dans les beaux quartiers avec des immeubles à l'ornementation profuse destinés à une bourgeoisie avant-gardiste, puis dans la sphère publique pour habiller les stations de métro ou les salles de restaurants. Il en identifie d'ailleurs le type au point de se voir qualifié de « style métro » ou de « style bistrot ». L'engouement est de courte durée, qui s'essouffle après 1910 alors que l'esthétique épurée du cubisme condamne les entrelacs végétaux et les lignes en coup de fouet. Pour faire bonne mesure, on détruira au cours du xxe siècle beaucoup de réalisations Modern Style, et non des moindres.
En voici cependant 100 exemples remarquables : immeubles d'habitation, maisons particulières, théâtres, brasseries, commerces...