Mêlant la fiction et la réalité, les anecdotes et les hauts faits, le sort des petites gens et le destin des grands personnages, Alexandre Najjar brosse le portait de sa ville et celui de sa famille sur trois générations.
« Au fil des siècles, le Liban a accueilli sur son sol plusieurs civilisations qui lui ont légué des vestiges archéologiques de première importance comme les temples de Baalbek, la citadelle de Byblos ou l'hippodrome de Tyr. J'ai voulu, à travers cet abécédaire, raconter ce qui constitue l'âme du Liban, loin de la politique et des querelles intestines, mettre en exergue son histoire, depuis les Phéniciens jusqu'à nos jours, décrire ses sites connus et méconnus, évoquer les personnalités qui l'ont visité et aimé, d'Alphonse de Lamartine à Ernest Renan, sans occulter les difficultés qu'il rencontre et ses contradictions. Kalil Gibran a écrit un jour : « Si le Liban n'était pas mon pays, je l'aurais choisi pour patrie. » Cette formule, je voudrais que chacun, en refermant ce livre, puisse la faire sienne. » A.N.
2020. Le coronavirus sème la mort, paralyse la planète tout entière et met l'économie mondiale à genoux...
Bouleversé par cette catastrophe, Gaudens, écrivain confiné, se téléporte en Chine, au Japon, en France, au Liban, en Italie, en Iran, en Espagne et aux États-Unis pour nous restituer des scènes de la tragédie vécue dans ces huit pays.
Tour à tour lanceur d'alerte chinois opposé aux mensonges des autorités, passager britannique prisonnier d'un navire de luxe, enseignante parisienne bouleversée par la contamination de sa mère, étudiant en cinéma enfermé à Milan, jésuite libanais révolutionnaire, médecin iranien confronté à un cas de conscience, médecin-éditeur engagé et créatif à Madrid ou encore journaliste américain féru de théories complotistes, Gaudens nous offre un panorama mondial du premier acte de cette pandémie, avec gravité ou dérision, dans ce qu'il dévoile de l'homme, de nos sociétés et de nos dirigeants.
1942. Harry Baur est incarcéré et torturé par les Nazis. Faussement dénoncé comme juif, pourquoi a-t-on voulu le punir ? A-t-il été victime d'un malentendu ou d'un complot ? Qui l'a dénoncé ? Aumônier allemand au coeur des prisons françaises, l'abbé Franz Stock assiste les détenus et, à l'insu de leurs geôliers, les met en relation avec leurs proches. Quand il rencontre Harry Baur dans sa cellule, il se jure d'obtenir sa libération, malgré les intimidations et les vexations que lui font subir les nazis.
"La guerre du Liban a été pour moi un cauchemar, mais aussi - comment le nier ? - une école de vie. Hemingway disait que "toute expérience de la guerre est sans prix pour un écrivain". Je veux le croire. Sans la guerre, j'aurais été un autre homme. Toute ma vie, je regretterai sans doute de ne pas avoir eu une jeunesse paisible (j'avais huit ans quand la guerre a éclaté, vingt-trois lorsque le canon s'est tu).
Mais ces regrets, ces épreuves, m'ont donné du bonheur un autre goût", Alexandre Najjar.
« Je n'ai pas fui, je me suis sauvée. » Confinée dans un hôtel à Saint-Malo, Amira Mitri, ancienne combattante devenue reporter au quotidien libanais An-Nahar, rescapée de l'explosion du port de Beyrouth, rassemble ses souvenirs, depuis son retour au Liban en l'an 2000, à l'orée d'un nouveau siècle, jusqu'à la tragédie du 4 août 2020. Durant cette période de vingt années, les événements se sont succédé : bien des vicissitudes ont secoué le pays du Cèdre, et sa vie amoureuse a connu de multiples rebondissements. Avec lucidité et franchise, elle se confie, sans mâcher ses mots.
Un livre foisonnant, dans la veine du Roman de Beyrouth, où se mêlent habilement fiction et réalité, aventures et réflexions politiques, héros imaginaires et personnages célèbres, pour nous dévoiler l'âme d'une femme et celle d'une ville, Beyrouth, sans cesse malmenée, mais toujours debout.
Qui est Mouammar Kadhafi ? Enfant terrible du nationalisme arabe, "roi des rois d'Afrique", sponsor officiel du terrorisme, bouffon ou psychopathe ? Que sait-on de ce personnage qui occupe la scène politique depuis quarante-deux ans ? Comment est-il arrivé au pouvoir ? Qui se cache derrière cet étrange "Guide de la révolution" qui se déguise volontiers et parade au milieu de ses amazones ? Comment, après les attentats dont il a été accusé, a-t-il pu regagner la confiance du monde occidental ? Et pourquoi, tout à coup, est-il redevenu un paria ? Cet essai biographique reconstitue l'itinéraire de Kadhafi depuis sa naissance sous une tente en Libye jusqu'à la répression sanglante de son propre peuple et l'opération "Aube de l'odyssée" avalisée par l'ONU.
Il nous dévoile toutes les facettes de ce colonel aussi ubuesque que sanguinaire, et nous prouve à quel point le dictateur libyen ressemble à ses sinistres devanciers : Hitler, Mussolini ou Amin Dada... Il fallait tout le talent d'Alexandre Najjar pour bien camper ce personnage de roman qui défie la raison et dépasse l'imagination.
Un père, une mère, six enfants. Avocat réputé, ténor du barreau de Beyrouth, le père plaide avec une rare éloquence. Dans l'exercice de sa profession, la parole est d'or. Son travail est sa vie.
Il est craint, suit une discipline militaire, impose la gymnastique à ses enfants, les punit sévèrement lorsqu'ils transgressent les règles. Pourtant, derrière cette rigueur, se cache un homme affectueux, pétri d'humour, curieux de tout, à l'optimisme contagieux. Soudain, c'est le drame : le ténor est victime d'une attaque cardiaque. Il se retrouve sur une chaise roulante, privé de la parole qui a fait sa célébrité. Mais l'amour de sa famille et l'espoir vont l'aider à surmonter l'épreuve...
Dans un style limpide, à travers des séquences tantôt émouvantes, tantôt cocasses, Alexandre Najjar rend ici au père un merveilleux et bouleversant hommage.
Le philosophe Zénon n'a jamais caché ses origines phéniciennes. A Athènes où il a fondé l'école des stoïciens, il raconte à son disciple Apollonios la tragédie de sa mère, une Tyrienne prénommée Elissa. La jeune femme accompagne son oncle dans un long périple qui lui permet de découvrir les comptoirs phéniciens qui jalonnent la côte méditerranéenne. A son retour, Tyr, sa ville natale, se retrouve assiégée par l'armée d'Alexandre le Grand dont l'ambition est d'annexer tous les ports de Phénicie. La résistance s'organise. Les Phéniciens refusent l'occupation, multiplient les stratagèmes pour venir à bout de leur ennemi et, durant sept mois, vont se battre avec l'énergie du désespoir. Ils n'ignorent pas que le devenir même de leur civilisation est en jeu. A travers les récits croisés de l'assiégeant et de l'assiégé, Alexandre Najjar nous propose une double perspective du siège de Tyr, en même temps qu'une métaphore du Liban, pays meurtri avide de liberté.
Ce livre bilingue reconstitue l'itinéraire de Gibran Khalil Gibran depuis son enfance à Bécharré jusqu'à son décès à New York et se penche sur son oeuvre, sa pensée et sa technique picturale. Illustré par des photos et des tableaux exposés dans les musées de Bécharré, Mexico, Boston ou Savannah, il montre les différentes facettes de Gibran, artiste à la fois révolté et spirituel, et insiste sur son combat permanent pour libérer l'homme de tout ce qui l'empêche d'atteindre son "moi ailé".
"Voilà une biographie à la fois inattendue, brillante et bienvenue. [...] Ernest Pinard, qui en est l'objet, fut un procureur soumis en tous points à l'ordre social de son temps, un ministre de l'Intérieur somme toute médiocre, et sa postérité, à vrai dire, n'avait jamais encore interpellé quiconque. [...] On eût été tenté de rejeter d'emblée le souvenir d'un homme qui eut pour titre de gloire - ou, à tout le moins, pour chemin vers la notoriété - de faire condamner Flaubert, Baudelaire et Eugène Sue, qui s'opposa à l'érection des statues de Baudin et de Voltaire, et eut maille à partir avec Zola. Excusez du peu !
[...] Au travers du destin d'un homme, on traverse une époque, les yeux et les oreilles aux aguets. On voit s'achever la monarchiede Juillet, avec ses fausses certitudes, s'édifier la Deuxième République, celle de toutes les ambiguïtés, vivre le Second Empire, avec ses contradictions si souvent fécondes, s'improviser la Troisième République avec l'entrelacis de ses arrière-pensées.
Nul ne pourra plus écrire sur le Second Empire sans tenir compte de la contribution d'Alexandre Najjar. C'est le témoignage à lui rendre. » Extrait de la préface.
Jean-Baptiste est sans doute l'un des personnages les plus
marquants de la Bible. Partout, églises et musées exposent
des oeuvres qui le représentent et nombre de villes -
comme Québec, Florence ou Turin - l'ont choisi comme
saint patron. Pour les chrétiens, ce prophète, considéré
comme le précurseur et premier témoin du Christ, se situe
à l'orée du Nouveau Testament : c'est lui qui baptise Jésus,
«le Fils bien-aimé» de Dieu, marquant ainsi le commencement
de sa mission divine.
Que sait-on de lui ? Ce livre retrace, à travers le récit des
Evangiles mais aussi à travers la littérature et l'iconographie,
la vie de ce fils du désert, évoque les possibles
influences de Qumrân sur son ministère et l'originalité de
son baptême, analyse son message et ses rapports avec
Jésus, et se penche sur l'énigme de sa mort tragique
réclamée par Hérodiade et la belle Salomé...
Personnage puissamment évocateur, saint Jean-Baptiste est
porteur de la Bonne Nouvelle. Sa voix a survécu à l'oubli :
elle ne crie plus dans le désert.
Banquier à Beyrouth, Sami Rahmé décide, sur un coup de tête, de tout quitter pour aller vivre à proximité de la Kadicha, la vallée sainte, l'un des hauts lieux spirituels de la chrétienté en Orient.
Quand son ancienne amie française, Florence, reporter à Libération, quitte en catastrophe la Syrie en révolte pour échouer au Liban, il trouve l'occasion de renouer avec elle et de l'initier à la vie paisible qu'il a choisi de mener. Ensemble, guidés par Kennedy, un aventurier érudit, ils explorent cette vallée et découvrent les personnages pittoresques qui y ont vécu : Sarkis Rizzi, qui se ruina pour installer une imprimerie au monastère de Kozhaya ; le patriarche Louqa qui, réfugié dans une grotte, résista longtemps aux mamelouks ; Marina, qui se déguisa en homme pour entrer au couvent ; François de Chasteuil, qui abandonna sa famille à Aix pour devenir ermite au Mont-Liban ; le poète Gibran, qui puisa son inspiration dans cet univers merveilleux...
Un beau roman où découverte, histoire, aventure, spiritualité et passion se mêlent dans un voyage initiatique, dans l'espace et le temps, sur les traces des chrétiens d'Orient.
Fruit d'un voyage à Stockholm et à Göteborg, ce récit nous livre les premières impressions d'un écrivain libanais parachuté dans un monde situé aux antipodes du sien. Avec érudition et humour, l'auteur nous décrit la Suède dans tous ses états, nous parle des Suédois et de leurs coutumes surprenantes, et met en exergue les différences qui séparent le Liban et la France de cette planète étrange. Plus d'une fois, le narrateur rencontre des anges. Comment s'en étonner dans un pays considéré comme un paradis?
Raconte le destin de K. Gibran, l'auteur du«Prophète»né au Liban en 1883. De religion chrétienne, il fut élevé dans la tolérance religieuse et resta très marqué par l'Islam et les religions de l'Inde. Pour fuir la misère, il émigra aux Etats-Unis où il fut d'abord peintre, puis se consacra à la poésie et l'écriture.
un père, une mère, six enfants.
avocat réputé,
ténor du barreau de beyrouth, le père plaide avec
une rare éloquence. dans l'exercice de sa profession, la parole est d'or. son travail est sa vie. il est craint, suit une discipline militaire, impose la gymnastique à ses enfants, les punit sévèrement lorsqu'ils transgressent les règles. pourtant, derrière cette rigueur se cache un homme affectueux, pétri d'humour, curieux de tout, à l'optimisme contagieux.
soudain, c'est le drame : le ténor est victime d'une attaque cardiaque. il se retrouve sur une chaise roulante, privé de la parole qui a fait sa célébrité. mais l'amour de sa famille et l'espoir vont l'aider à surmonter l'épreuve. dans un style limpide, à travers des séquences tantôt émouvantes, tantôt cocasses, alexandre najjar rend
ici au père un merveilleux et bouleversant hommage.
« Maman, Mama, Mimo, Mimosa...
Je ne sais plus si c'est ainsi que j'en suis arrivé à t'appeler Mimosa, ce surnom qui te va si bien, toi la passionnée de plantes qui, l'été venu, veillais avec amour sur les rosiers du jardin. Peu à peu, ton surnom est devenu ton prénom.
Tu me dis, Mimosa, que tu as tout oublié, que la guerre t'a volé ta mémoire. Je m'aperçois, quand je discute avec toi, que tes souvenirs sont intacts, mais qu'il faut aller les chercher en profondeur pour les remonter à la surface - un peu comme des épaves. » Dans ce récit court, fait de souvenirs à la fois drôles et émouvants, Alexandre Najjar revient sur la figure de sa mère alors qu'elle vit ses derniers jours. L'enfance, l'éducation, la transmission, la guerre du Liban et bien sûr l'amour sont au coeur de ce livre au charme indicible.
Le père Jacques, également appelé Abouna Yaacoub, fut un prêtre d'exception. Né à Ghazir, au Liban, dans une famille maronite, il devint Capucin. Ardent défenseur de la Croix, missionnaire et pédagogue, il sillonna le pays du Cèdre pour éduquer, prêcher et convertir. Grand bâtisseur, il créa plusieurs écoles, l'hôpital psychiatrique de la Croix, l'hôpital Saint-Joseph, un hospice pour les vieux prêtres et fonda l'une des plus importantes congrégations religieuses du Proche-Orient - celle des Franciscaines de la Croix du Liban. Quand on lui demandait son secret, il affirmait : « La banque de la Providence ne fait jamais faillite ! » Homme de foi et d'action, celui qu'on considère comme le Saint Vincent de Paul libanais a été proclamé « Vénérable » par le Pape Jean-Paul II et « Bienheureux » par le Pape Benoît XVI. Sa vie et son message continuent de guider des millions de fidèles au Liban et dans le monde.
Ces six mélodies, qui constituent un ensemble, sont un hommage au Liban et à sa culture. Écrites sur des poèmes d'Alexandre Najjar, elles se caractérisent par une ligne vocale conçue dans un strict respect de la prosodie française et des courbes musicales épousant les inflexions de la langue parlée. Ces poèmes d'amour, qui deviennent par transposition musicale des chants d'amour, existent en deux versions : voix et piano, et voix et orchestre. L'oeuvre est dédiée à Naji Hakim en témoignage de respect et de reconnaissance. Ces Six chants d'amour, dans leur version orchestrale, ont été interprétés pour la première fois le 18 mars 2016 en l'église Saint-Joseph des pères jésuites à Beyrouth par la soprano Clémentine Decouture, accompagnée de l'Orchestre philharmonique du Liban dirigé par Harout Fazlian.
Auteur de pièces immortelles comme En attendant Godot, lauréat du prix Nobel de littérature, Samuel Beckett a subi, tout au long de sa vie, l'influence de plusieurs femmes : sa mère, exigeante et instable , ses amours de jeunesse (dont sa propre cousine et la fille de James Joyce, danseuse douée mais dépressive) , son épouse Suzanne, fidèle complice sous l'Occupation , sans compter ses nombreuses amantes, clandestines ou affichées. Paradoxalement, derrière le détachement apparent du "dramaturge de l'Absurde" se cachait une quête permanente d'affection...
De Dublin à Paris, Alexandre Najjar retrace, dans un récit intime rédigé à la deuxième personne, la vie sentimentale de "Sam", écrivain séduisant et tourmenté qui admettait volontiers : "Il m'aurait fallu d'autres amours, peut-être. Mais l'amour, cela ne se commande pas."
{les exilés du caucase} retrace la formidable et tragique épopée de cheikh mansour et de ses descendants tcherkesses, chassés du caucase dans la seconde moitié du xixe siècle, puis recueillis par le sultan avant de s'établir dans les balkans, à l'est du jourdain, au liban et en syrie où ils se mettent au service de l'armée française du levant et participent aux combats opposant les alliés aux vichystes. où s'arrêtera la sournoise malédiction qui pèse sur ce peuple connu pour la beauté de ses femmes ? les fils de cheikh mansour, désunis par le destin, réussiront-ils à recoller les fragments de leur famille émiettée ? le courage de seteney, épouse et mère exemplaire, guerrière à l'heure du danger, suffira-t-il à exorciser le spectre de l'exil ? saga historique brûlante d'actualité, {les exilés du caucase} survole deux siècles et six pays, met en scène des personnages épiques qui ont pour nom l'imam chamil, le tsar alexandre ii, lawrence d'arabie, le général de gaulle, mustafa kemal "atatürk", joseph kessel, moshe dayan...et rend hommage aux résistants, héros anonymes de combats auxquels, aujourd'hui comme hier, le monde assiste avec une "imbécile indifférence"...
Comment inventer sa liberté quand on est une femme dans la Crète du XIXe siècle ? Et jusqu'où la passion peut-elle accompagner la volonté de vivre ? Tel est le magnifique défi d'Athina.
A quinze ans, cette jeune fille audacieuse échappe à l'emprise de sa famille et s'engage dans la résistance contre l'occupant turc.
Toute l'" île du courage " s'embrase. Athina porte des armes et des messages, se cache à Chios, sans se douter que les Turcs vont y perpétrer un odieux massacre...
C'est la tragédie du Sud que vit cette jeune héroïne, entre soleil et mort. Blessée par ce qu'elle a vu, la haine au coeur, Athina prend part à la révolution grecque. Elle croise Lord Byron, qui a embrassé la cause des insurgés, le colonel Fabvier, Flaubert et Lamartine qui découvrent l'Orient.
Elle tombe amoureuse d'un soldat de Napoléon...
Athina verra-t-elle enfin son pays libre ? Pourra-t-elle y vivre et y aimer en paix ?
Dans la Florence des Médicis, au début du XVIIème siècle, François, un jeune astronome parisien, rêveur et velléitaire, entre au service de Galilée qui vient d'être nommé premier mathématicien et philosophe du grand-duc . Il découvre en lui un personnage imaginatif, en lutte contre sa propre souffrance et contre l'obscurantisme, mais dont la vie amoureuse a été un échec : cédant aux pressions de son entourage, le savant a quitté la seule femme qu'il ait aimée, une Vénitienne qui lui a donné trois enfants. Au même moment, l'émir du Liban débarque en Toscane pour trouver refuge auprès de Cosme II de Médicis. François assiste à la rencontre du savant toscan avec l'émir, et tombe amoureux d'une proche de ce dernier : une femme d'une grande beauté prénommée Najla. Réussira-t-il là où son Maître a échoué ? Aura-t-il le courage de transgresser les interdits pour assumer sa passion ? De retour d'une expédition en Méditerranée dont il est sorti aguerri, François découvre que des comploteurs se préparent à mettre la main sur le celatone, l'une des inventions les plus originales de Galilée...