Narration : Yvan Verschueren Alphonse Daudet nous narre, avec humour et ironie, les aventures burlesques de Tartarin, fameux chasseur de casquettes, qui partira à la chasse au lion en Algérie.Yvan Verschueren, de sa voix chantante, nous raconte les aventures de cet intrépide chasseur au cours de ses voyages pittoresques.
Narration : Paul Nehr
Le secret de Maître Cornille, La chèvre de Monsieur Seguin, Les étoiles, La mule du Pape, L'Arlésienne
Au départ, l'Arlésienne est une nouvelle d'Alphonse Daudet extraite des "Lettres de mon moulin" qui deviendra au fil du temps une pièce en trois actes, pour laquelle Bizet a composé une oeuvre spécifique.
De cette pièce est tirée l'expression "l'Arlésienne". En effet, le personnage de l'Arlésienne est le centre de l'intrigue. Cependant, elle n'apparaît jamais sur la scène. On appelle donc "l'Arlésienne" une chose dont on se préoccupe beaucoup, mais qui n'apparaît jamais.
Guidé par la voix chaleureuse de François COSTAGLIOLA, retrouvez la verve truculente et la sensibilité poétique d'Alphonse DAUDET. Laissez-vous tenter par une escapade champêtre en compagnie du sous-préfet, résistez héroïquement à l'envahisseur avec la population de Tarascon, plongez dans le drame du Père Achille, éprouvez les duretés de la guerre et des hommes avec Le Cabecilla, puis portez vous au secours d'un malade aux côté d'un curé peu ordinaire. Une écriture ciselée et un style plein d'humour pour ces oeuvres d'un écrivain naturellement populaire et incontournable.
« C'est un moulin à vent et à farine, sis au plein coeur de Provence, sur une côte boisée de pins et de chênes verts, abandonné depuis plus de vingt années ».
C'est là qu'Alphonse Daudet va écrire ces contes fantastiques et drolatiques aux personnages hauts en couleur... Écoutez chanter les cigales, sonner les grelots des mules et regardez bien, vous verrez apparaître maître Cornille, le curé de Cucugnan, la mule du pape et même la petite chèvre de monsieur Seguin... Avec les « Lettres de mon moulin », c'est la Provence d'hier, ses parfums et ses traditions qu'Alphonse Daudet fait entrer à tout jamais dans la littérature française.
Quel plaisir d'écouter La cabra de Monsen Seguin, Lo curat de Cucunhan, l'Elixir del Reverend Paire Gauchèr, La muòla del Papa, Lo secrèt de mèstre Cornilha ou Las tres messas bassas, ces récits qui ont pour cadre la Provence.Dans une langue précise et plaisante, André Lagarde nous donne à entendre une belle traduction de six contes extraits des Lettres de mon moulin d'Alphonse Daudet, oeuvre classique de la littérature française.Illustration de S. VissièreContes dits par Maria-Odila Dumeaux1 Cd mp3 - 1H 52 mn
Ces récits furent publiés en 1871 dans le journal Le Soir. Ils évoquent dans la première partie, « La Fantaisie et l'Histoire », cette période de défaite et de bouleversements que fut la guerre de 1870. Fierté blessée, grandeur ou malice animent des textes devenus des classiques. L'humour domine dans la seconde partie des « Caprices et souvenirs ». Simplicité, finesse, émotion, poésie, vérité du trait sont les qualités maîtresses de ce recueil qui, avec les Lettres de mon moulin, fait d'Alphonse Daudet un des plus célèbres écrivains du XIXe siècle.
Ces récits furent publiés en 1871 dans le journal Le Soir. Ils évoquent dans la première partie, « La Fantaisie et l'Histoire », cette période de défaite et de bouleversements que fut la guerre de 1870. Fierté blessée, grandeur ou malice animent des textes devenus des classiques. L'humour domine dans la seconde partie des « Caprices et souvenirs ». Simplicité, finesse, émotion, poésie, vérité du trait sont les qualités maîtresses de ce recueil qui, avec les Lettres de mon moulin, fait d'Alphonse Daudet un des plus célèbres écrivains du XIXe siècle.
Quatre histoires sélectionnées parmi les Lettres de mon moulin, d'Alphonse Daudet.
Celle de La Chèvre de M. Seguin, qui veut tellement le grand air et la liberté qu'à la fin le loup la mange. Celle de M. le Sous-Préfet, en route pour un comice agricole, attiré par un petit bois de chênes verts qui n'a de cesse de conspirer pour l'empêcher de composer son discours. L'histoire, encore, de l'apparition de la première minoterie qui manque de rendre fou le vieux meunier Cornille. Et enfin celle de la mule du Pape, " le plus bel exemple de rancune ecclésiastique ", qui garda pendant sept ans son coup de pied à celui qui l'avait tant brutalisée.
Ces Lettres de mon moulin racontées par Fernandel prennent une saveur toute particulière... Elles sont pour la première fois éditées sous forme de Livre-CD.
May Angeli a choisi l'aquarelle et la plume pour les illustrer. Sa tendresse pour la Méditerranée se devine dans la finesse de son trait et dans le choix des couleurs.
Alphonse Daudet naît à Nîmes en 1840, grandit quelques années en Provence, puis arrive à Paris. Par la suite, il fait de nombreux séjours dans la région de son enfance, à Fontvielle. Il décide même d'y acheter un moulin, mais cela restera un projet... Très aimé du grand public qui voit en lui le chantre généreux et tendre d'une Provence idéale, il n'en souffre pas moins d'être prisonnier du succès des Lettres de mon moulin, publiées en 1869, ou encore de Tartarin de Tarascon. Car Daudet fut non seulement romancier, conteur, mais aussi dramaturge et poète.
Fernandel (Marseille, 1903 - Paris, 1971) fit ses débuts au music-hall comme comique troupier. Il s'essaya au cinéma tout en continuant sa carrière de fantaisiste, pour devenir l'un des acteurs les plus populaires du cinéma français. L'enregistrement des Lettres de mon moulin date de 1967. Pour ces disques Fernandel a obtenu en 1968 le Grand prix de l'Académie du disque : une diction irréprochable, une voix au registre très étendu, allant du grave de la tragédie à l'aigu le plus inattendu...
" Mon accent! Il faudrait l'écouter à genoux!
Il nous fait emporter la Provence avec nous, Et fait chanter sa voix dans tous mes bavardages Comme chante la mer au fond des coquillages!
Ecoutez! En parlant, je plante le décor Du torride Midi dans les brumes du Nord!
Mon accent porte en soi d'adorables mélanges D'effluves d'orangers et de parfum d'oranges;
Il évoque à la fois les feuillages bleu-gris De nos chers oliviers aux vieux troncs rabougris (...) "
Il était temps de rendre à Paul Arène (1843-1896) l'hommage qui lui revient!
Ce professeur, journaliste, écrivain provençal fut oublié au profit du grand Alphonse Daudet (1840-1897) qui lui doit cependant plusieurs des Lettres de mon Moulin. Cet enregistrement a le mérite de placer les talents de ces deux amis côte à côte, pour notre plus grand plaisir.