Si le rossignol, dans sa relation à la fable mythologique de Philomèle, est une figure du chant poétique et un topos du lyrisme romantique occidental, il ne disparaît pas dans la poésie moderne, y compris dans une tradition qui a rejeté le rossignol, lui substituant coucou, colibri, pie ou corbeau comme figures du poète. Se démarquant du lyrisme romantique, ces avatars modernes du rossignol romantique se définissent «contre» lui, dans une relation qui est à la fois d'opposition et de proximité.