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Aencrages Et Co
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Poème présenté comme le plan de la ville, sur un dépliant portant sur la moitié du verso une lithographie sur bois gravé. Rédigé en 1958, il est paru en 1960 dans Plus, une revue bruxelloise.
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Armand Gatti mêle ici de façon subtile et adroite la petite et la grande histoire, l'amour et la guerre, le chant et l'horreur. Paysages de maquis, évocations des "frères" de combat, des espoirs et de la misère des temps de guerre. Il faut dire, il faut écrire pour ceux oubliés, tombés, pour tout ce qu'on arrache a? l'existence. Il en ressort une sorte d'interrogation constante : comment continuer a? aimer quand tout autour de nous est mort et désillusions ? Le sentiment de l'amour, qu'il soit celui d'une femme ou celui de la patrie, peut-il nous sauver, être la réponse a? tout ? C'est en même temps une très belle lettre de mémoire et d'amour pour tous ces frères qui se sont laissés attraper par la "sirène". Cette image est très intéressante et semble représenter ce Elle qui alors serait la patrie, qui serait le chant mélodique attirant les pauvres âmes au bord des tranchées, en première ligne, prêts a? donner leur vie pour elle.
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Écrit en 1958, Le Bombardement de Berlin parut en 1960 dans Plus, une revue poétique bruxelloise. Ce fut, jusqu'à présent, la seule édition du poème.
Le Bombardement de Berlin se présente comme le plan d'une ville. Ce poème devient la ville bombardée par les mots, par le verbe, donnant existence à un élément complexe de l'univers, protagoniste non idéalisé du poème, le mot FEU. Écrit en majuscules, il se propage sur la feuille blanche, sur toute la ville. Le feu, ses cheminements et ses traces constituent le poème lui-même.
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