«À quel moment précis est-elle tombée de l'autre côté? Du côté des gens qui deviennent tristement célèbres dans leur immeuble, leur quartier, parce que la photo de leur enfant a été imprimée sur un avis de recherche?»Adèle n'a que seize ans lorsqu'elle disparaît. Marion, sa mère, prévient aussitôt la police. Malgré les recherches, elle reste introuvable. Entre l'adolescente et ses proches, les liens se sont distendus et le silence l'a emporté. Moins d'une semaine après sa disparition, un attentat perpétré par Daech au Forum des Halles tue vingt-cinq personnes. Et si Adèle faisait partie des victimes?Dressant avec brio le portrait en creux d'une absente, l'auteure de Danser livre un roman émouvant qui nous tient en haleine de bout en bout.
«On est tous si affamés de pirouettes et de sauts, qu'on danse en dehors des cours, dans les chambres, dans le hall, dans le jardin».
Nanterre, école de danse de Paris. Chine, Delphine et Stéphane n'ont qu'un rêve : devenir les étoiles de l'Opéra Garnier. Avec beaucoup de grâce, Astrid Éliard nous entraîne dans un monde à part, où l'on vit en tutu et chignon pour les filles, en collant pour les garçons. Mais derrière cet uniforme, on découvre des adolescents comme les autres, préoccupés par les questions de leur âge et de leur époque.
Mères de famille comparant les mérites de leurs nounous respectives ; parents ouverts à la mixité sociale mais ayant fait le choix de l'enseignement catholique pour leur progéniture ; jeune épouse ne sachant pas comment parler à sa femme de ménage ; trentenaire dévouée à la carrière de son mari redoutant le désoeuvrement...
Les personnages de femmes peuplant le recueil d'Astrid Eliard ont en commun d'appartenir à une même classe sociale, la bourgeoisie. Néo-bobos d'aujourd'hui, de vieille tradition française, ou parvenues récentes, tour à tour ridicules ou attachantes.
Renouant avec le ton doux-amer de son premier recueil de nouvelles, Nuits de noces, Astrid Éliard croque ses personnages avec une tendre ironie, souligne leurs tics sans jamais les juger et propose une galerie de portraits hauts en couleurs.
Six couples, six nuits de noces. Et six façons bien différentes de vivre cette étape décisive : des nouvelles tour à tour drôles, tendres, mélancoliques, cruelles ou ironiques, comme autant de paraboles douces-amères.
Découvrez Sacrée Marie !, le livre de Astrid Eliard. Marie a tout pour être heureuse : un mari médecin, une jolie maison, des amies, deux enfants... Le tableau est idyllique, mais les apparences sont parfois trompeuses. Son mari la croit stupide, l'exploite et la méprise. Marie a toujours pensé que les enfants seraient le point d'orgue de son épanouissement personnel : elle constate que la réalité est bien loin de ses rêves. Déçue par le couple et par la maternité, Marie doit réagir. Dans une prise de conscience radicale, celle que tout le monde considère comme une idiote va forcer son destin, s'émanciper et prendre sa revanche...
Déjà l'automne Astrid Éliard Éva se demandait souvent ce qu'elle avait fait de sa vie jusqu'à ses quarante ans. Selon elle, ils lui étaient tombés dessus avant qu'elle atteigne réellement cet âge. Qu'avait-elle fait tout au long de ces quarante années ? Que n'avait-elle pas fait ? À vingt ans, elle était, disons, pulpeuse. À l'époque, ses cheveux lui descendaient jusque dans le dos, c'étaient des cascades rousses, entortillées, des cheveux d'Ève au jardin d'Éden, des cheveux de Vénus sortant du bain, aussi exubérants que ses formes...
Invités à la campagne par un acteur riche et célèbre, Éva et Michel s'apprêtent à passer un week-end de rêve. Mais rien ne se déroule comme prévu : il tombe des trombes d'eau, la maison au fond des bois est vétuste, et le tête-à-tête avec leur hôte oppressant. Toutes ces contrariétés et l'atmosphère étrange des lieux réveillent chez Éva un malaise diffus et font ressurgir de douloureux souvenirs. À quarante ans, devenue l'épouse modèle d'un chirurgien esthétique, elle se pose des questions sur son couple et sur sa vie...
Astrid Eliard est journaliste. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles, Nuits de noces, prix SGDL de la nouvelle.
Astrid Eliard voue un amour inconditionnel à chacun des cent livres, grands ou petits, de Joyce Carol Oates. Adeline Baldacchino nous fait aimer Marguerite Yourcenar, encore plus qu'admirer son oeuvre érudite. Josyane Savigneau est touchée par la grâce de Carson McCullers, l'autrice qui a choqué l'Amérique par ses moeurs libérées. L'étonnante Nancy Mitford, romancière anglaise chic et sulfureuse, est un modèle pour Stéphanie des Horts. Enfin, Catherine Cusset prend le parti de la fiction pour saluer Annie Ernaux et son travail d'écrivaine s'éloignant du romanesque pour ne chercher que le « vrai ».