Constat de l'impossibilité à construire une société basée sur la justice et l'équité. Propose une réflexion sur l'importance de fonder dans une société décente les rapports des autorités avec les individus et des individus entre eux sur l'honneur et la dignité, ainsi que sur les effets destructeurs de l'humiliation.
Etre capable de faire des compromis est une grande vertu politique, particulièrement lorsqu'il s'agit de sauver la paix.
Mais il existe des limites morales à l'acceptation des compromis. Ces limites, y compris lorsque la paix est en jeu, sont tout le sujet de ce livre. Quelles sont-elles? A partir de quand une paix garantie par un compromis devient-elle injuste ? Et à quel moment un compromis devient-il fondamentalement pourri - c'est-à-dire ce quelque chose qu'il ne faudrait jamais accepter, quoi qu'il advienne ? Mais qu'en est-il lorsqu'un compromis pourri se révèle nécessaire ?
Avishai Margalit nous montre que nous ne devons pas seulement nous soucier de savoir ce qui rend une guerre juste, mais nous soucier de savoir quels types de compromis permettent une paix juste, seule garante de la sécurité sur le long terme.
En étudiant une vaste série d'exemples, pour l'essentiel tirés du XXe siècle, de l'accord de Munich au pacte germano-soviétique en passant par les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens, Avishai Margalit propose une méditation approfondie et originale sur la nature même du compromis politique, son ambiguïté morale intrinsèque et ses implications toujours lourdes de conséquences.
Il nous offre ainsi des outils pour analyser de manière probe et précise les choix de nos dirigeants. Le compromis, à la condition d'être pensé, peut être la moralité en actes.
Un officier se fait lyncher par la presse de son pays après avoir, lors
d'une cérémonie, oublié le nom d'un de ses jeunes soldats mort
peu de temps avant lors d'une opération. A-t-il commis une faute oe
Quel est le rôle du souvenir dans notre vie intime, et dans la vie
collective d'une nation ? Sommes-nous dans l'obligation de nous
souvenir des gens et des événements passés ? Si oui, de quelle
nature est cette obligation ? Le fait de se souvenir ou d'oublier
est-il un motif valable de louange ou de condamnation morales oe
S'il n'existe pas de morale du souvenir, il existe bien une éthique du
souvenir. Elle doit s'efforcer de comprendre en quoi consiste la
fidélité au passé. Revivre le passé, ce n'est pas seulement en
retrouver le sens, mais toute sa sensibilité.
Looks at the stereotypes and misunderstandings about the Western world that ignite anti-Western political movements, tracing the roots and evolution and examining why they have found a ready host in the Islamic world.
In 'Occidentalism' the authors show that the idea of 'the West' in the minds of its self-proclaimed enemies is still largely unexamined and misunderstood, and investigate the demonising fantasies and stereotypes about the Western world that fuel such murderous hatred in others.