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On trouve toutes sortes de pâtes. Omniprésentes dans la cuisine de Nice et du pays Gavot, et complément indispensable des soupes. Amoureuses de toutes les sauces, elles préfèrent avant tout le mariage avec la tomate, crue ou cuite, avec ou sans viande. Simples à cuisiner, faciles à conserver et bon marché, elles étaient consommées quotidiennement. Le niçois n'aime pas les pâtes natures, mais un rien les transforme en un mets délicat ou original : un zeste de citron, un trait d'huile d'olive, une tranche de thon... Elles deviennent raviolis avec un peu de farce, se cuisent à l'eau mais aiment aussi à être gratinées. Les raviolis frits renouent avec des saveurs délicates et oubliées du siècle dernier. Les pâtes sont de farine de blé, les gnocchis de pomme de terre, la socca et les panisses de farine de pois chiche.
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Côte d'Azur des russes ; points de repères sur la longue histoire d'amour entre les russes et la Côte d'Azur
Benvenuto
- Serre
- Ancre Solaire
- 15 Octobre 2007
- 9782864104827
Lorsque Anne S. apprit à l'auteur qu'elle était Russe et voulait visiter la Côte d'Azur de ses ancêtres, la vision qu'il avait des Russes à Nice se bornait à savoir qu'une cathédrale était russe, qu'un Parc était impérial, qu'un Boulevard avait pour nom Tzaréwitch, que ses grands parents avaient accueilli, durant les purges staliniennes, un certain Jan lou Russe qui leur avait offert un samovar (cassé), qu'un de ses condisciples du lycée s'appelait Pobedonozef, que, lycéen, il se faisait passer pour étudiant afin de pouvoir entrer dans la Douchka de Mania, la boîte russe de Nice, sans oublier que son meilleur ami, Laurent, habitait une rue au nom improbable de Bashkirtseff.
C'est dire s'il fallut qu'il se replonge dans la vieille malle de l'oncle instituteur Jules G., collectionneur de vieux papiers sur l'histoire de Nice, pour mieux connaître cette longue chronique entre les Niçois et les Russes. Pour retrouver les traces d'un passé relativement proche dans les rues de sa ville. Pour retracer un pan de notre histoire.
Cette histoire, nous la croyons souvent constituée d'évènements qui se succèdent les uns aux autres, alors que ce sont les fragments oubliés de nos mémoires qui la font vivre. Un tableau de Marie Bashkirtseff, l'hôtel où vécut Romain Gary adolescent, le cimetière russe et la tombe de Katia, la tsarine Alexandra pleurant son fils mort à Nice, les grands navires de guerre dans la rade de Villefranche, sont une série d'images qui font ressurgir du passé les lieux et les hommes.
Ce sont ces quelques instants volés au passé qu'Alex Benvenuto voudrait offrir à ses lecteurs afin qu'ils puissent se promener dans une Côte d'Azur qui a vécu une histoire d'amour de plus de deux siècles avec le peuple slave.
Et c'est à cette balade dans l'histoire, les monuments et les rues de Nice et de la Côte d'Azur qu'il les convie.
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J'voulais naître gamin
Francesca Maria Benvenuto
- Liana Levi
- Litterature
- 5 Septembre 2024
- 9791034909582
Du coup, moi c'est Zeno. J'suis coffré, à Nisida, la prison pour mineurs. J'ai chopé une peine, com' tous les gamins ici, sauf que la mienne, elle est grosse com'ça! Et j'vous dis pas combien j'ai pris eh, parce que j'ai peur qu'ça vous choque après. Une prof ici, en taule, m'a promis que si j'écris, elle en touchera deux mots au directeur pour qui me file la permission de sortie à Noël, parce que maman est disponible pour me prendre deux jours. Et ça, c't'un chouet' truc, parce que ça veut dire qu'elle m'a pas oublié. Com'ça j'peux retourner dans notre basso crasseux, à Forcella. Là-bas on manque de tout, d'argent surtout. D'amour jamais. Alors j'écris des trucs sur ma vie, qu'est pas longue mais pas courte non plus, com' que j'suis petit, mais un peu grand aussi. Au début j'étais pitchoun, com' les enfants, les vrais, quoi. Après j'ai dû grandir. Quand j'ai commencé l'métier.
C'que j'voulais naître gamin, moi.
Mais c't'honneur-là, j'l'ai jamais eu. -
La vie de Benvenuto Cellini écrite par lui-même (1500-1571)
Benvenuto Cellini
- KLINCKSIECK
- Les Mondes De L'art
- 3 Juin 2022
- 9782252046562
VOICI UNE DES AUTOBIOGRAPHIES les plus célèbres de la Renaissance. Benvenuto Cellini eut une destinée fabuleuse : orfèvre et sculpteur de la Renaissance, sa renommée dépasse les frontières de l'Italie. Il cisèle, martèle, fond l'or et l'argent des grands de ce monde. Au-delà des faveurs des princes, des rivalités et cabales des cours, il reste un homme libre, choisissant ses « patrons ».
Mais c'est surtout ses Mémoires, publiées en 1728, qui le rendront célèbre. A peine publiée, cette Vita, dictée à la fin de sa vie, est devenue un classique : traduite par Goethe, elle inspira Berlioz, Lamartine et bien d'autres... Ce récit d'aventures d'un personnage qui se décrit hâbleur, impulsif, violent, jouisseur et sans scrupules se lit comme un roman de cape et d'épée où le héros poursuivi pour assassinat, emprisonné par le pape, accusé de vol et de sodomie, côtoie un certain MichelAnge et un roi nommé François Ier. On lit cette Vita pour le seul plaisir, emporté par le mouvement endiablé, une intrigue toute en rebondissements et en surprises, le déroulement sur fond d'histoire d'une carrière au contact des grands de ce monde qui interviennent en personne. Cellini a dû être un bavard intarissable ; même reconstitués de mémoire, ses discussions excitées et ses harangues menaçantes gardent une force incisive, parfois relevée de mots malsonnants, que la traduction s'est fait un devoir de préserver. Ses compagnons devaient beaucoup s'amuser ; l'insolence est toujours risible et les Florentins y étaient passés maîtres. -
Traites de l'orfevrerie et de la sculpture
Cellini Benvenuto
- Ecole Nationale Superieure Des Beaux Arts
- 22 Février 2017
- 9782840565109
Deux traités consacrés à la technique de B. Cellini et au travail du métal et de la pierre. Ils évoquent également les façons d'être et de penser du sculpteur, les démêlés avec ses contemporains, ses heures de gloire et de détresse.
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A la fin de l'année 1917, Henri Matisse, de passage à Nice, décide de séjourner durant plusieurs mois à l'hôtel Beau Rivage. Le soleil ayant succédé à la pluie, le peintre est séduit par la luminosité de la région. Débuteront ainsi des années de recherche et de création. Différents lieux marquent son oeuvre, au gré des saisons : l'hôtel Beau Rivage, le 105 quai des Etats-Unis (1918/19), la villa des Alliés, l'hôtel de la Méditerranée, puis plus définitivement, le 1 place Charles-Félix, cours Saleya, (1921) qui ouvre la « période des odalisques » A partir de 1938, sur les murs de l'appartement du Regina, se déploient les grandes compositions en papiers gouachés découpés ainsi que celles de la chapelle des dominicaines du Rosaire à Vence, inaugurée en 1951. Sur les oeuvres des périodes niçoise et vençoise, auteurs et historiens d'art ont mené de nombreuses études et les musées du monde entier ont réalisé d'importantes expositions. Cependant, aucun auteur ne s'était encore penché sur la vie quotidienne à Nice ou Vence, les traditions locales, les événements divers et surprenants, dont le peintre a pu avoir l'écho, ses rencontres et ses amitiés, de 1917 à 1954, année de sa disparition à Nice. Cet ouvrage est un kaléidoscope d'informations permettant au lecteur d'élargir sa vision en prenant connaissance de l'environnement d'une oeuvre pour mieux la comprendre. Sortir du tableau pour mieux le voir.
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Connaître l'histoire du lieu où l'on vit, c'est un peu se découvrir soi-même. Il est important de transmettre les racines de notre identité à nos enfants, ainsi qu'à ceux qui ont choisi de vivre, ici et maintenant, à La Gaude. Car on ne peut vraiment aimer que ce l'on connait bien. L'histoire, comme on le sait, ne s'écrit pas seulement avec un grand « H » : elle est faite de petites histoires, de voix retrouvées, et d'images. Vous trouverez dans cet ouvrage l'histoire, et ses dates essentielles ; mais aussi et surtout les histoires de l'eau, du vin, des bigaradiers, des fleurs, des églises et chapelles, et celles des lieux de vie et de travail comme les écoles, les fours, les moulins, l'usine électrique, les fontaines, etc. ; les histoires de ces personnalités qui ont vécu à La Gaude et en ont établi la réputation ; ou celles des noms des quartiers de La Gaude qui racontent, à leur manière, l'histoire des hommes et des lieux où ils ont travaillé, vécu, aimé. En complément de l'ouvrage précédent, « La Gaude au fil des jours » qui racontait un village au travers d'une fiction romanesque, nous avons voulu expliquer comment nos aïeux ont façonné un pays et nous l'ont laissé en héritage. Je souhaite que nous soyons capables de le laisser à nos enfants et petits-enfants aussi beau que celui raconté dans cet ouvrage. Et comme on dit à La Gaude : que bouòn proun vous fague, faites-en bon usage.
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Patrice Benvenuto est né à Unieux (Loire), dans le quar- tier des Planches, où il a grandi en entendant et en utilisant le parler ancien de la vallée de l'Ondaine (de Saint-Paul-en-Cornillon, Firminy, Fraisses, Unieux, Le Chambon-Feugerolles, à La Ricamarie...), en partie relevé par Albert Boissier dans ses Carnets. Il nous livre ici un dictionnaire de ce langage comportant 930 entrées et contenant plus de mille mots ou expressions illustrés par des exemples d'emploi, mais aussi des anecdotes, le tout agrémenté par des reproductions de cartes postales du début du siècle dernier.
Albert Boissier (1878-1953) a collecté dans ses Carnets toutes les observations qu'il a pu faire de la vie appelouse, notant en particulier les mots qu'il entendait autour de lui dans les rues de Firminy et de sa région.
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Peintre paysagistes de la côte d’Azur au XIX siècle
Alex Benvenuto
- Serre
- Ancre Solaire
- 7 Mai 2009
- 9782864105237
Le tourisme d'hiver commence dès le début du XIXe siècle avec de riches hivernants qui fuient le froid, le spleen ou la phtisie. Tout est à portée de palette pour l'apparition d'une école de peinture de paysages : des acheteurs, un site, les couleurs et la lumière. Pourtant, ces peintres restent souvent méconnus du grand public. Même les Niçois ne se souviennent pas toujours que les Barberi, Besset, Biscarra, Martin-Sauvaigo, Matisse, Carlone, Dufy, Chéret, Comba, Costa, Trachel, Mossa, Fricero, Caïs de Pierlas, Roassal, Rostan, Fer, Fossat, Ziem, Garneray, Garaud, Bashkirtseff, furent des peintres renommés avant de devenir des noms de rues.
Des souvenirs précieux La société des hivernants, désireuse de rapporter des souvenirs de son séjour, les artistes répondent rapidement à cette demande avec des aquarelles de petits et moyens formats. La Promenade des Anglais, le port, les rades de Cannes ou Villefranche, Menton, forment les motifs privilégiés de ces peintres. L'aquarelle permet également de parcourir l'arrière-pays avec crayons, pinceaux et carnets de croquis.
Une identité niçoise Ces peintures ne sont cependant pas que de précieux témoignages sur le Comté de Nice. Au-delà du souvenir, les Mossa, Fricero, Trachel, Costa, Comba, Defer livrent leurs états d'âme sur ce pay-sage, ses habitants, ses moeurs, et contribuent par là même à traduire une identité niçoise. Même si l'inspiration des « vedute » italiennes ou des aquarellistes anglais se retrouve dans leur production, celle-ci reste bien personnelle.
Comme pour les écrivains de la même époque, la conception qu'ils se font du paysage est romantique et lyrique. Le paysage est à proprement parler un état d'âme, non seulement un miroir, mais encore l'âme elle-même.
C'est à un vrai voyage initiatique avec ces peintres paysagistes qu'Alex Benvenuto vous convie.
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Vous êtes un Niçois et vous savez que, si nous avons une histoire, une terre, une cuisine... nous avons aussi une langue et un devoir de mémoire envers nos enfants et petits-enfants. Vous aimeriez transmettre d'autres mots que « Issa Nissa » (allez Nice), « baieta» (bises), « mèfi » (attention) ou « paiàssou » (bouffon).. Vous êtes un « estrangié » (au-delà de Valence), vous aimez Nice et y habitez ? Notre langue fait partie de notre culture, de notre âme, et ça nous fera plaisir d'entendre dans votre bouche ces mots prouvant que vous avez envie de devenir un Niçois... on parle bien le français depuis 1860, nous ! Ce livre vous propose 100 mots essentiels pour parler niçois au quotidien. Ils sont complétés par des expressions plus « imagées », les chiffres ou les jours de la semaine, et quelques proverbes. Avec même un « chicou » de grammaire et des astuces de prononciation. Vous saurez bientôt répondre à celui qui vous demande : « l'as pagat lou capèu ? », ou traiter de « balourt, estassi, ou choucatoun », celui qui vous a coupé la priorité. Non, mais, « dau bouòn ! » Bienvenue à Nice avec une pincée de mots niçois, « un pessuc de nissart » Allez, « zou, baieta, e que bouòn proun vous fague » (bises, et que vous en tiriez profit).
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Lili-Rose, Lou et leur cousin Baptistin adorent la cuisine niçoise. Ils proposent dans ce livre de suivre les recettes de leurs parents et grands-parents. Car c'est ainsi que les traditions se transmettent de génération en génération, même si chaque famille a parfois ses propres versions. Lili-Rose vous présente ses 50 recettes préférées : des plats salés, des desserts, et ces amuse-bouche, les coumpanage, qui permettent de se retrouver pour partager d'agréables moments. Vous pourrez les réaliser facilement et inviter tous vos amis pour les déguster. Elle va bien entendu demander de l'aide à sa maman qui pourra lui montrer comment couper les légumes, les poissons, les viandes, faire cuire les oeufs, et comment mettre les plats au four. Vous pourrez aller faire vos emplettes chez l'épicier, le poissonnier, le boucher ... Et si vous n'avez pas la chance comme elles d'avoir un paigran, un grand-père, avec un jardin potager, vous irez dans les marchés ou directement auprès des producteurs pour trouver, selon les saisons, tomates, courgettes, cébettes, etc. Vous irez cueillir dans la montagne les herbes aromatiques et les fleurs comestibles. Quand un enfant cuisine, il veut voir, toucher, sentir, goûter les produits... Surtout, laissez-le faire. Il peut commencer par brosser les légumes ou bien peser, mesurer, etc. Acceptez que la cuisine soit un peu salie : vous la nettoierez ensemble. Faites-lui surveiller la cuisson, goûter, ajouter la petite épice qu'il aime bien. Demandez-lui son avis, tentez des expériences ensemble : en plus des recettes au fil des saisons, vous trouverez des anecdotes, des astuces, des jeux, des activités autour de la cuisine de Nice et même des termes de cuisine en niçois. Maintenant, assez parlé : commençons à cuisiner avec Lili-Rose, Lou et Baptistin !
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Coursegoules : histoire & histoires
Alex Benvenuto, Laurent Lapchin
- Serre
- Les Regionales
- 18 Novembre 2021
- 9782864106678
L' histoire, comme on le sait, ne s'écrit pas seulement avec un grand H : elle est faite de petites histoires, de voix retrouvées, de légendes et d'images. Vous trouverez dans ce livre l'Histoire de Coursegoules et ses dates essentielles, mais aussi : un parcours de découverte du village ; les histoires du blé, des moutons, des églises et chapelles ; le souvenir des lieux de vie et de travail comme les restaurants, les écoles, les fours, les moulins, les sources et fontaines, la mine de Vescagne ... ; le sens des noms des quartier qui racontent, à leur manière, l'histoire des hommes et des endroits où ils ont vécu ; les légendes qui forment la trame inconsciente de notre identité. En complément du livre Coursegoules, le temps des veillées, paru en 1983, nous avons voulu expliquer et illustrer de manière participative avec plus de deux cents photos originales prêtées par les plus anciennes familles comment nos aïeux ont façonné un pays et nous l'ont laissé en héritage. Pourvu que nous soyons capables de laisser à nos enfants et petits-enfants un village aussi beau que celui révélé ici, qui raconte Coursegoules jusqu'aux années 1970 ! Et comme disaient nos grands-parents : que bouòn proun vous fague, faites-en bon usage.
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On trouve toutes sortes de pâtes. Omniprésentes dans la cuisine de Nice et du pays Gavot, et complément indispensable des soupes. Amoureuses de toutes les sauces, elles préfèrent avant tout le mariage avec la tomate, crue ou cuite, avec ou sans viande. Simples à cuisiner, faciles à conserver et bon marché, elles étaient consommées quotidiennement. Le niçois n'aime pas les pâtes natures, mais un rien les transforme en un mets délicat ou original : un zeste de citron, un trait d'huile d'olive, une tranche de thon... Elles deviennent raviolis avec un peu de farce, se cuisent à l'eau mais aiment aussi à être gratinées. Les raviolis frits renouent avec des saveurs délicates et oubliées du siècle dernier. Les pâtes sont de farine de blé, les gnocchis de pomme de terre, la socca et les panisses de farine de pois chiche.
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L'objectif premier de cet ouvrage est de retrouver les recettes de légumes traditionnelles les plus caractéristiques de Nice et de sa montagne : le pays gavot.
Au fil des ans, les légumes sont devenus de simples accompagnements, en quantités ridicules et dans des assiettes trop grandes, destinés uniquement à mettre en valeur la viande (ou le poisson). Et pourtant la cuisine s'est longtemps réduite à la soupe quotidienne, légumes divers cuits dans un « pot ». Des légumes cultivés sur les petites planches autour des villages, dans un lieu désigné logiquement « le potager », lou plantié, ou l'ouort en niçois.
Alex Benvenuto se propose de vous transmettre des recettes simples et traditionnelles pour retrouver le goût vrai des légumes. Car, comme l'a si bien écrit Raoul Nathiez, une recette ne se donne pas, elle se transmet. Vous retrouverez dans ces recettes le conseil d'un grand-père, le souvenir d'une voisine experte, ou le tour de main d'une tante. Et c'est à cette transmission que je vous invite en 48 pages, pa mai pa mens.
Alors, lancez-vous. Retrouvez le plaisir d'une soupe au pistou entre amis. C'est bon et convivial. Une vraie purée agrémentée avec les feuilles du figuier du potager voisin pour retrouver les odeurs de l'été. Les farcis préparés la veille et réchauffés au four pour le plaisir du petit caramel sur le bord du plat. Etonnez avec la soupe d'orties, tout le monde la connaît mais plus personne ne la cuisine. Et le goût unique des courgettes trompettes de Nice, avec leur fleur, cuite à la vapeur du thym cueilli dans la montagne, et les beignets de fleur de courgette, avec leur pâte légère .
Quittez un moment le potager pour récolter les sanguins de septembre ou les morilles d'avril. Même quand on ne va pas aux champignons, on y pense.
L'auteur vous propose de l'accompagner dans un voyage dans Nice et son Comté, à travers les différentes saisons et dans le temps, autour de recettes quotidiennes, simples à exécuter pour la plupart, et toutes réalisées pour vous accompagner et les réussir sans problème. Et si vous n'arriviez pas à en réaliser une seule, il s'engage à venir la préparer chez vous.
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Ceci n'est pas un livre d'histoire mais un «album de famille».
Son ambition est d'évoquer par le texte et l'image Nice et son Comté il y a cent cinquante ans, de rendre vie à des instantanés surgis du passé en organisant les informations disparates des articles anciens, des lettres, des dessins, des photos, et des manuscrits retrouvés. Il tente d'éclairer simplement cette période décisive de l'histoire du Comté de Nice, celle de la double décennie 1860-1880 qui verra le rattachement à la France et les débuts de l'intégration d'un terroir doté d'une identité profonde.
S'il est utile de rappeler malgré tout quelques faits historiques il est également indispensable de donner une vue des formidables changements économiques et sociaux dont l'annexion n'a peut-être pas toujours été la cause, mais souvent le point de départ. Cette courte période de 1860 à la Belle Epoque marque l'accélération et l'apogée du tourisme d'hiver, les développements de la ville nouvelle, la fin d'une forte tradition rurale. Nice passe de l'état de petite ville sarde à celui de grande ville française.
L'histoire d'un pays est avant tout celle des hommes qui y vivent. Je vous propose donc en deux parties, « Vers le rattachement » et « Le temps de l'intégration », de redonner vie par le texte et les images à ces Niçois, hivernants, ou immigrés qui sont nos arrière-grands-parents et qui ont bâti et vécu cette aventure de la réunion à la France il y a cent cinquante ans.
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Le poisson dans la cuisine niçoise ; c'est simple et délicieux...
Alex Benvenuto
- Serre
- 1 Juin 2013
- 9782864105916
A travers une cinquantaine de recettes autour du poisson, faciles à réussir, vous participerez à un parcours savoureux autour d'une cuisine simple à réaliser, mais riche en goûts et en parfums : la cuisine de la mer, la cuisine des pointus. Salade de seiche aux petits artichauts violets, écrevisses comme en pays gavot, morue frite à la poêle, gratin de brandade, morue aux poireaux de Noël, Estocafida, rougets en papillote aux graines de fenouil et à la pancetta, moules au romarin, encornets farcis, risotto d'encornets au safran et romarin... et bien d'autres recettes vous attendent. Partez à leur découverte, et partagez-les avec vos amis.
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Guide amoureux, secret et historique du vieux Nice
Alex Benvenuto, Jean-Michel Bessi, Véronique Thuin-chaudron
- Serre
- 1 Février 2014
- 9782864105992
Pour aimer un lieu il faut un guide. Le vieux Nice ne se donne pas comme par miracle dès que l'on s'y trouve. Sa richesse étant trop grande pour le comprendre en une visite, nous vous proposons huit itinéraires, découpés comme des parts de socca, selon vos goûts, votre temps, ou votre humeur. Ce guide est amoureux, car nous avons choisi de vous transmettre notre passion pour le vieux Nice avec le chicou de tendresse en plus. Ce guide est secret, car, vous trouverez au-delà de l'essentiel, cette foule de petits détails, ignorés des guides traditionnels, et qui forment l'âme d'une ville. Ce guide est historique, car au fur et à mesure des itinéraires, vous reconstituerez l'histoire du vieux Nice comme un immense puzzle. C'est pour cela que ce guide peut se lire avant, pendant, et après vos balades.
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Etonnant Tobias Smollett, médecin écossais qui, une fois son diplôme en poche, n'exercera jamais. Il vit de sa plume, poursuit divers procès que lui intentent les personnages politiques qu'il malmène. Critique, acerbe, polémiste, batailleur, il se lance dans le journalisme, mais perd une fille chérie âgée de quinze ans. Fatigué, malade, il renonce à la politique et se met à voyager. Il arrive en France pour rejoindre la péninsule italienne (l'Italie) en traversant le Comté de Nice. Venu pour quelques nuits, il restera deux ans. Il décrit la vie à Nice dans une série de lettres publiées sous le titre Travels throught France and Italy. Son témoignage du XVIIIe siècle est très précieux car il a su fixer la ville au temps de la naissance de la villégiature, cette Nice qui aujourd'hui est connue dans le monde entier comme un haut lieu touristique est aussi et avant tout une ville chargée d'une histoire multiséculaire dont Smollett a su percevoir l'essentiel. Nice lui doit pour cela toute sa gratitude. Hommage qui n'est pas exempt de critiques, parfois sévères, dignes d'un bastian countrari niçois, mais qui ne font en réalité qu'ajouter à l'agrément de l'ouvrage. Les Niçois lui en ont voulu pendant plus de deux siècles d'avoir osé quelques critiques au point de lui rogner un « l » en donnant son nom à la rue « Smolett »! Au travers de ses Lettres de Nice, choisies, triées, ordonnées et commentées par Alex Benvenuto, complétées par une riche iconographie, une occasion extraordinaire de rencontrer la sonore, odorante et véritable vie quotidienne à Nice il y a 250 ans. E aloura, mi siéu pantaià qu'un jou, bessai, lu pichin nissart diran : « dau temp que Smollett viagiàva . » Jean-Marc GIAUME