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Bernard Brizay
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Petite et grande histoire de la Cité interdite
Bernard Brizay
- Pocket Documents Et Essais
- 30 Mai 2024
- 9782266338233
La découverte de la cité aux mille secrets.
Derrière ses murs pourpres, la Cité interdite de Pékin renferme bien des secrets. Et pour cause, inaccessible au public - d'où son nom -, cet inestimable palais médiéval, de dix fois la taille de Versailles, fut la résidence des vingt-cinq empereurs des dernières dynasties chinoises.
Bernard Brizay, spécialiste de l'histoire de la Chine, nous plonge au coeur de la cité-étoile. Plus qu'un récit des souverains et de leur exercice du pouvoir, c'est toute la vie quotidienne de cour, ses intrigues tortueuses, ses multiples complots, ses rituels, ses tacites hiérarchies... qui sont mis en lumière. -
Les trente "empereurs" qui ont fait la Chine
Bernard Brizay
- Tempus / Perrin
- Tempus
- 6 Avril 2023
- 9782262103651
Deux millénaires de leaders chinois : la verticale du pouvoir.
La riche, cruelle et complexe histoire de l'empire du Milieu, qui se déroule sur plus de deux millénaires, est ici racontée à travers les portraits de ses dirigeants les plus emblématiques. Parmi ceux ayant régné depuis Qin Shi Huangdi au IIIe siècle avant J.-C. jusqu'à Puyi, déchu en 1912, le présent ouvrage en a retenu vingt-cinq, ajoutant cinq empereurs républicains plus proches de nous, présidents de la République de Chine, puis de la République populaire à partir de 1949 (Sun Yat-sen, Chiang Kai-shek, Mao Zedong, Deng Xiaoping et Xi Jinping). Presque tous n'ont eu qu'un seul souci : l'exercice entier du pouvoir.
Hautes en couleur, ces biographies sont fondées sur de nombreuses anecdotes révélées par des sources anciennes, rares et méconnues. Elles soulignent les traits constants d'une civilisation unique et prodigieuse. C'est toute l'histoire de la Chine qui défile ainsi sous la plume enlevée de Bernard Brizay. -
Le sac du palais d'été ; seconde guerre de l'opium (édition 2011)
Bernard Brizay
- Éditions du Rocher
- Documents
- 29 Septembre 2011
- 9782268071800
Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux palais d'Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d'une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental et surtout à l'opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois. Pour la Chine - et pour le patrimoine de l'Humanité - la perte est immense, incalculable, irréparable. Le palais d'Eté, le Yuanming yuan (qu'il ne faut pas confondre avec l'actuel palais d'Eté de Pékin qui date de la fin des années 1880), était une des merveilles du monde. Il abritait en outre une extraordinaire collection d'oeuvres d'art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brûlé. A titre de comparaison, c'est comme si Versailles, le Louvre et la Bibliothèque nationale avaient disparu. Bernard Brizay nous fait donc le récit d'une des plus grandes catastrophes culturelles de l'humanité, que les Chinois ont encore cruellement en mémoire. Le Sac du palais d'Eté est le premier ouvrage, tant français qu'anglais, écrit sur ce triste épisode de notre histoire et de celle de l'Angleterre du XIXe siècle. Un récit passionnant, qui se lit comme un roman. Le Sac du palais d'Eté a été traduit et publié en Chine en août 2005 par les éditions Classiques du Zhejiang (Zhejiang Gu Ji Chu Ban She) et publié dans le cadre de l'année de la France en Chine. Avec le concours du ministère français des Affaires étrangères.
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Les trois soeurs Soong ; une dynastie chinoise du XX siècle
Bernard Brizay
- Éditions du Rocher
- Documents
- 22 Novembre 2007
- 9782268063393
La famille Soong est l'une des familles les plus célèbres de Chine, à l'instar d'autres dynasties illustres tels les Borgia ou les Kennedy. Les trois soeurs Soong, filles de Charlie Soong, ont connu un destin fabuleux. Grâce à leur éducation (aux États-Unis), leur religion (chrétienne) et leur culture (occidentale), grâce à leur beauté et à leur vivacité d'esprit, enfin et surtout grâce à leur mariage, Ailing, Quingling et Mayling sont trois héroïnes exceptionnelles. À travers elles, c'est toute l'histoire mouvementée de la Chine moderne depuis l'impératrice Tseu-hi et la chute de la dynastie mandchoue à celle de Mao Zedong qui défile sous nos yeux, au milieu des décennies de drames, de luttes intestines et de guerre civile.
Ailing, l'aînée, devient l'une des femmes les plus riches de Chine tant elle est douée pour les affaires et dotée de peu de scrupules. Quingling, nommée vice-présidente de la République populaire de Chine par Mao Zedong, va contribuer notamment à la libération des femmes chinoises. Les médias la surnomment la « Jeanne d'Arc de la Chine ». Mayling, elle, épouse Chiang Kai-Shek et joue un rôle considérable à ses côtés exerçant une influence déterminante sur ses décisions. Elle meurt en 2003 à l'âge de cent cinq ans !
La fascinante histoire des trois soeurs, qui s'aiment et se déchirent, séparées par leur mariage et leur conviction, est digne d'un roman. Ce pourrait être un roman rose ; il s'agit, en réalité, d'un roman rouge et or, à l'image de la Chine et teinté par petites touches de roman noir.
Mabel Cheung a immortalisé, en 1997, ce savant mélange dans son film The Soong Sisters avec trois actrices célèbres, Maggie Cheung (In the Mood for Love), Michelle Yeoh (Tigres et dragons) et Vivian Wu (The Pillow Book).
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5 000 ans d'histoire chinoise à travers le destin des 30 empereurs les plus représentatifs.
L'art chinois nous est familier, mais curieusement l'histoire de la Chine nous est mal connue. Et pourtant elle est instructive, et qui plus est passionnante. Qui peut se flatter de connaître et de comprendre un pays s'il en ignore l'histoire ? C'est encore plus vrai en ce qui concerne la Chine et ses cinq mille ans d'histoire. Les Chinois, eux, connaissent bien leur histoire, et aussi la géographie de leur pays, qu'on leur a doctement enseignées dès l'école primaire. Rien d'étonnant puisque, comme le souligne l'historien Pierre Ryckmans : En Chine, l'histoire joue le rôle qui, dans les autres civilisations, est normalement dévolu à la mythologie ou à la religion : c'est à elle que l'on demande une explication totale du monde, une définition du destin de la collectivité, un jugement de valeur sur la condition humaine.
Ce qui frappe de plus dans cette histoire, c'est sa violence. Dans une certaine mesure, on pense à la célèbre tirade de Shakespeare dans Macbeth : L'Histoire humaine est un récit raconté par un idiot, plein de bruit et de fureur et qui ne signifie rien. Cependant, et ce livre entend le démontrer, l'histoire de la Chine n'est ni folle ni absurde. Elle est somme toute cohérente et représentative de la personnalité de l'Empire du Milieu. On peut comprendre - on doit essayer de comprendre - la Chine d'aujourd'hui à travers son histoire. Plus que pour toute autre nation ou civilisation, ce pays s'explique par son passé et par son ADN, l'empreinte génétique de son peuple, forgée au fil des siècles.
Parmi les 208 empereurs chinois ayant régné, répartis en 24 dynasties, nous en avons sélectionné 30, incluant les empereurs républicains récents, Sun Yat-sen, Chiang Kai-shek, Mao Zedong, Deng Xiaoping et Xi Jinping. Tous ont en commun d'avoir réfléchi de près au sujet éternel, particulièrement en Chine, de l'exercice du pouvoir, tous ont été obsédés par une réflexion sans fin sur le pouvoir et ses modalités, à savoir l'exercice du bon gouvernement. -
Pendant une centaine d'années - de la seconde moitié du XIXe siècle à 1943 - Shanghai abrite une concession française. Un territoire directement géré par la France, tandis que les Britanniques règnent en maîtres sur la concession internationale. Dans les années 1920-1930, la grande métropole chinoise est surnommée le Paris de l'Orient, en référence à celui des Années folles. C'est alors une ville de plaisirs, où tous les vices - l'opium, le jeu et la prostitution - sont permis. Ainsi que toutes les extravagances ! Ici, l'argent est roi. «Si Lénine a vu Shanghai, il est excusable», écrit Albert Londres. La richesse la plus provocante y côtoie la plus extrême pauvreté. C'est aussi le paradis des aventuriers, le royaume de la pègre et du célèbre Du Yuesheng, la terre de mission des jésuites français, la ville d'accueil des juifs chassés par Hitler et des Russes qui fuient Staline. Dans cette cité cosmopolite unique en son genre, des personnalités extraordinaires, chinoises et étrangères, naissent et développent leurs talents. Tout est possible à Shanghai, et surtout la chance d'y faire fortune ! Ce sont autant d'histoires, autant de portraits de personnages d'exception, riches en couleur que relate cet ouvrage. À commencer par Charles de Montigny, le fondateur de la concession française.
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Pékin ! s'émerveillaient les voyageurs en découvrant ses imposantes murailles. Pour les Chinois, comme pour les " long nez " (les Occidentaux), jamais capitale n'a autant mérité le statut de ville mythique. Résidence du Fils du Ciel, capitale administrative, culturelle et religieuse du plus vieux, du plus peuplé et du plus grand empire au monde, Pékin et la Cité pourpre interdite où vivait l'empereur, entouré de ses concubines et de ses eunuques, fait toujours fantasmer. Le palais impérial est resté pendant cinq cents ans le centre sacré de l'Empire, le siège du gouvernement, où s'est écrite la grande histoire, celle de la Chine. Et la petite histoire, car la Cité interdite fut aussi le lieu privilégié d'intrigues, de drames et de crimes. Pékin a beaucoup changé avant les jeux Olympiques de 2008. En mal diront certains, qui regrettent la disparition des hutong et la construction d'immeubles sans caractère. Rassurons-nous, Pékin reste et restera la capitale mystérieuse et mythique qui a fasciné les voyageurs au cours des siècles, de Marco Polo à Victor Segalen. Et aussi, pour son malheur, les soldats venus d'Occident. Si son histoire est digne d'un roman, Le Roman de Pékin ne raconte pas une mais des histoires de Pékin.
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Tout commence avec Louis XIV, qui envoie des savants missionnaires jésuites à la cour de l'empereur Kangxi avec le fol espoir de convertir le souverain et ses sujets au catholicisme. La présence française, alors relativement pacifique, devient, au XIXe siècle, beaucoup plus agressive : trois fois en guerre avec la Chine, la France participe aux côtés de la Grande-Bretagne au tristement célèbre sac du palais d'Eté en 1860. Des Français de tous horizons y sont alors nombreux : militaires, diplomates, explorateurs, aventuriers, sinologues, écrivains, hommes d'affaires.
A travers leurs réalisations, se dessine une histoire riche, diverse, étonnante et passionnante, où l'on croise le père Huc, Paul Claudel, Victor Segalen, les aventuriers de la Croisière jaune, les concepteurs fous du train du Yunnan, les canonnières du Yang-Tsé, et jusqu'à de Gaulle, le premier chef d'Etat occidental à reconnaître la Chine de Mao. Si ce pays doit beaucoup à la France, l'inverse n' en est pas moins vrai, et l'auteur nous livre en filigrane une vision nouvelle des rapports franco-chinois de 1685 à nos jours.
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Le sac du palais d'ete : seconde guerre de l'opium
Bernard Brizay
- Éditions du Rocher
- 6 Novembre 2003
- 9782268048529
1 Les 7 et 8 octobre 1860, le fabuleux Palais d'Eté de Pékin, le Versailles chinois, est pillé par les Français et les Anglais, au terme d'une expédition militaire destinée à ouvrir la Chine au commerce occidental...
Et surtout à l'opium que les Anglais produisent aux Indes ! Dix jours plus tard, sur ordre de Lord Elgin, il est incendié en représailles aux tortures et à la mort de prisonniers, otages des Chinois. Pour la Chine - et pour le patrimoine de l'Humanité -, la perte est immense, incalculable, irréparable. Le Palais d'Eté, le Yuanming yuan (qu'il ne faut pas confondre avec l'actuel Palais d'Eté de Pékin) était une des merveilles du monde.
Il abritait en outre une extraordinaire collection d'oeuvres d'art, amassée sur cent cinquante ans, et une inestimable bibliothèque. Tout fut pillé ou brûlé. A titre de comparaison, c'est comme si Versailles, Le Louvre et la Bibliothèque nationale avaient disparu. Bernard Brizay nous fait donc le récit d'une des plus grandes catastrophes culturelles de l'humanité, que les Chinois ont encore cruellement en mémoire.
Le Sac du Palais d'Eté est le premier ouvrage en français écrit sur ce triste épisode de notre histoire et de celle de l'Angleterre du XIXe siècle.