Bernard Hautecloque
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La République face à la rue Tome 1 : de la comune à la guerre(1871-1914)
Bernard Hautecloque
- Felin
- 10 Novembre 2022
- 9782866459840
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Les dramatiques journées de Février 1934 sont, de façon indélébile, marquées dans notre mémoire collective. Qui pourrait oublier l'émeute de la place de la Concorde tentant de franchir la Seine, dans la lueur apocalyptique d'une nuit d'hiver, pour prendre d'assaut la Chambre des députés et la démocratie ?
Dans la droite ligne du premier volume, cette nouvelle parution de La République face à la rue récapitule les causes, lointaines, proches et immédiates, de cette crise majeure. Car ces journées ne se comprennent que replacées dans le contexte général de la crise française des années 1930, période allant du déclenchement de la Crise économique d'Octobre 1929 à l'avènement du Front populaire, en mai 1936.
Décortiquant le rôle joué par les forces chargées du maintien de l'ordre, l'historien Bernard Hautecloque aborde ici ces journées sous un angle inédit. Ce drame marque une étape importante dans l'évolution de ces forces de l'ordre ; d'autant que, si elles furent critiquables sous bien des aspects, leur action évita sans doute à la France de basculer dans la dictature ou la guerre civile. -
Juillet 1893 ; le Mai 68 de la IIIe république
Bernard Hautecloque
- Felin
- Histoire Et Societe
- 10 Novembre 2020
- 9782866459246
Les émeutes étudiantes du Quartier latin, en Juillet 1893, sont aujourd'hui à peu près totalement disparues des mémoires. Les premiers jours de ce mois, à la suite d'une « bavure » policière, la communauté étudiante de Paris, alors peu nombreuse mais très solidaire, volontiers brutale et frondeuse, s'insurgea, érigea des barricades, pratiqua une véritable guérilla urbaine contre les forces de l'ordre.
Fidèle à leurs traditions, les étudiants formaient une communauté fière de son originalité, souvent turbulente et il ne s'écoulait guère de mois sans qu'aient lieu des charivaris bruyants, des bagarres et des échauffourées qui pouvaient dégénérer et prendre la figure de véritables émeutes. La plus violente fut celle qui enflamma le Quartier latin, les premiers jours de juillet 1893.
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1er janvier 1936.
Le corps d'un petit garçon au crâne fracassé est retrouvé en région parisienne, au carrefour de la Belle- Epine. Qui est-il ? Que lui est-il arrivé ? L'enquête s'amorce et hystérise la France entière. Il faudra attendre plus de huit mois pour qu'un indice sérieux apparaisse au milieu des délations, des soupçons, des fausses pistes : Marie-Louise Tanneau n'a pas vu son fils depuis plus de deux ans.
Il a été confié à son ancien amant, le père de l'enfant, Frédéric Moyse, un ancien matador devenu concierge. Le personnage est fantasque et fier. Mais est-il coupable ? Si oui, l'homme sera condamné à mort. Un récit inspiré d'un fait réel qui défraya la chronique entre 1936 et 1938.
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épices et poisons ; la vie d'Antoine-François Dérues, l'empoisonneur du XVIII siècle
Bernard Hautecloque
- Des Equateurs
- 12 Novembre 2009
- 9782849901199
L'affaire Dérues fut l'une des plus retentissantes et sordides histoires criminelles du XVIIIe siècle.
Selon Louis-Antoine Mercier, l'auteur du Tableau de Paris, "Desrues, dans les carrefours de la capitale, est plus célèbre que Voltaire". Un journal de l'époque le présentait même comme l'"Erostrate des temps nouveaux à qui l'énormité des crimes vaudra la sorte d'immortalité qui suit les grands attentats". Antoine-François Dérues est né en 1744 à Chartres, de parents maraîchers. Très vite orphelin, ce personnage malingre au sourire narquois va nourrir une rare ambition de réussite sociale.
Monté à Paris, il devient apprenti puis maître épicier vendant épices et produits exotiques. Brillant causeur, il se marie à vingt-trois ans et mène une vie bourgeoise. Son talon d'Achille : la vanité. Hanté par le souci de paraître, il sombre dans une spirale de l'endettement et doit multiplier les ruses pour échapper aux créanciers. Afin de satisfaire ses rêves de noblesse et d'usurper un château, Dérues n'hésite pas à empoisonner - grâce à l'art de son métier d'épicier - Marie-Françoise Saint-Faust de Lamotte et son fils, famille dont il est devenu l'ami.
Pour ce double crime, il subira le supplice de la roue en place de Grève. Cette histoire vraie d'une ambition dévorante fascina Balzac et Dumas. Son récit mené à un galop d'enfer nous plonge clans les arcanes judiciaires et policières du Châtelet et du Paris criminel du XVIIIe siècle.
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Les affaires ; les grandes affaires criminelles non élucidées
Bernard Hautecloque
- De Boree
- Histoire Et Documents
- 13 Juin 2019
- 9782812925993
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L'irrédentisme italien dans l'Empire austro-hongrois (1866-1915)
Bernard Hautecloque
- Universite Grenoble Alpes
- Italie Plurielle
- 23 Novembre 2023
- 9782377474226
L'irrédentisme est une doctrine politique énoncée en 1870 en Italie et qui revendiquait l'annexion de l'ensemble des territoires considérés comme italiens et demeurés en la possession de nations étrangères, notamment l'Autriche-Hongrie. Cet ouvrage a le double mérite d'analyser ce concept et courant idéologique et politique souvent cité, mais mal connu en France; et de le faire en ne se focalisant pas exclusivement sur le point de vue italien, mais aussi austro-hongrois. Sont examinés tant le ressenti des populations irrédentes, c'est-à-dire les Italiens d'Autriche-Hongrie, que les répercussions du phénomène irrédentiste sur les relations internationales de toute l'Europe; et le rôle qu'il a joué dans la montée des tensions qui menèrent à la Première Guerre mondiale.
Cet ouvrage est un récit factuel, bien documenté et illustré s'articulant autour de trois parties homogènes : la situation des Italiens dans l'empire des Habsbourg après le « Risorgimento » ; la présentation des terres irrédentes, dans leur diversité, du Trentin à la Dalmatie, en passant par Trieste; l'irrédentisme comme pierre d'achoppement des relations entre l'Empire austro-hongrois et l'Italie, pourtant alliés. -
Violette Nozière ; la célèbre empoisonneuse des années trente
Bernard Hautecloque
- Normant
- 1 Novembre 2010
- 9782915685480
A la fin de l'été 1933, l'affaire Violette Nozière éclata comme une bombe, laissant toute la France abasourdie : une jeune fille de dix-huit ans a empoisonné ses parents (sa mère devait survivre). On apprend vite que Violette, malgré son très jeune âge, menait depuis plusieurs années déjà une vie dévergondée aux bornes de la prostitution. Maladivement mythomane, elle s'inventait sans cesse de nouvelles vies, un jour mannequin, un jour riche héritière, avant de reprendre son costume de petite fille modèle pour rentrer chez Papa-Maman. Ayant rencontré le fils de famille Jean Dabin, elle lui voua spontanément un amour passionné qui était loin d'être réciproque. Celui-ci prit en tout cas l'habitude de profiter sans vergogne des largesses de celle qu'il appelait sa " Vilaine Chérie ". C'est pour financer la vie oisive et égoïste de son amant de coeur que la jeune fille commit l'irréparable.
Vilipendée par la quasi-unanimité de l'opinion publique, reniée par tous ses amis, ses amants et jusqu'à sa propre famille, la jeune fille, dans sa prison, se raccroche à son dernier espoir : une visite de Jean. Il ne viendra, ne lui écrira jamais et Violette, écrasée de désespoir réalise, mais un peu tard, qu'il s'est moqué d'elle. Condamnée à mort, puis graciée, elle purgera sa peine dans les dures conditions carcérales de l'époque. Mais elle réussit une véritable réhabilitation morale et le 26 août 1942 le maréchal Philippe Pétain réduit sa peine à 12 ans de travaux forcés et, grâce à une conduite exemplaire en prison, Violette Nozière est libérée plus tôt que prévu, le 29 août 1945. Le 15 novembre de cette même année, le général Charles de Gaulle lève même son interdiction de séjour sur la majeure partie du territoire français. Elle épouse le fils du greffier comptable de la maison d'arrêt de Rennes où elle avait été emprisonnée et s'installe en Normandie pour y gérer un restaurant. Elle mettra au monde cinq enfants auxquels elle ne parlera jamais de son passé, finira par obtenir sa réhabilitation judiciaire en 1963, trois ans avant d'être emportée par un cancer. C'est une des plus extraordinaires figures de l'histoire criminelle française qui est ainsi ressuscitée.
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L'été 1921, la France est bouleversée par un fait-divers inouï : trois bandits masqués de façon grotesque ont dévalisé le train de nuit Paris-Marseille, tuant un des passagers. La police retrouve vite leurs traces ; les péripéties de la traque sont rapportées jour après jour par les journaux, qui pressentent du sensationnel. Ils ne sont pas déçus : l'interpellation en plein midi, sur un trottoir parisien noir de monde, tourne mal. Un furieux échange de coups de feu laisse morts deux des malfrats. Le seul survivant du trio est Jacques Charrier, fils de Mécislas Goldberg, un intellectuel anarchisant mort quinze ans plus tôt. Comme son père, Jacques Charrier refuse de se faire appeler autrement que « Mécislas ». Et, comme lui, il professe une idéologie marxisto-libertaire passablement fumeuse et commode, l'illégalisme. Héritier de Ravachol et de la Bande à Bonnot, il se proclame l'ennemi juré de la société contre laquelle tous les moyens, y compris la criminalité, sont permis. Lors de son procès, il dédaigne se défendre et complique même la tâche de son avocat. Adorant se donner en spectacle, son cabotinage provocant, son insolent courage lui valent d'être condamné à mort, bien qu'il n'ait lui-même tué personne. Fichu pour fichu, il est résolu à partir avec panache... Mécislas Charrier, 27 ans, personnage plein de contradictions, à la fois naïf et sans scrupule, vaniteux et idéaliste, est l'une des figures les plus originales et attachantes de l'histoire criminelle de France.
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Les grandes affaires criminelles de Haute-Saône et du territoire de Belfort
Bernard Hautecloque
- De Boree
- 10 Janvier 2014
- 9782812909719
Les départements de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort sont associés tant par la géographie que par les institutions judiciaires ; leur cour d'assises étant commune, il était normal de présenter leurs histoires criminelles dans un seul et même volume. L'actualité criminelle de cette région est étonnamment riche, comme le montre Bernard Hautecloque, qui a exhumé une quarantaine d'affaires ayant eu lieu au XIXe et au XXe siècle, du bouge de Belfort, théâtre, en 1928, d'un terrible assassinat à la dynamite, à la campagne profonde de Pisseloup, où le meurtre d'une pseudo-châtelaine envoya toute une famille en prison et le tueur à l'échafaud, en 1947. Saviez-vous que la paisible sous-préfecture de Lure connut, en 1913, deux assassinats sanglants commis à vingt-quatre heures d'intervalle ? Que l'un des plus redoutables empoisonneurs du XIXe siècle habitait Vaite ? Qu'en 1907, une bagarre entre les partisans de deux curés rivaux fit un mort à Venisey ? Vous découvrirez que la violence touchait aussi l'élégante société de Luxeuil-les-Bains, tandis que les frustes braconniers des forêts vosgiennes perpétraient des forfaits qu'ils étaient bien en peine d'expliquer ! Parmi les criminels, certains, comme le « loup-garou de Valay » ou l'assassin du moulin de Luze, semblent tout droit sortis de films d'horreur. D'autres sauront au contraire vous apitoyer, à l'instar du meurtrier de l'institutrice de Mignavillers, qui passa à l'acte par désespoir amoureux, ou encore de l'industriel de Fresne-Saint-Mamès, dont le seul méfait était d'être antipathique à la population du village ! En France, les affaires criminelles sont reléguées dans un injuste purgatoire. Injuste car les histoires vraies sont souvent plus piquantes que celles créées de toutes pièces. Vous pourrez en juger, non sans effroi, en lisant ces étonnantes Grandes Affaires Criminelles de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort !
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Les grandes affaires criminelles du Jura
Bernard Hautecloque
- De Boree
- Histoire Et Documents
- 5 Juin 2015
- 9782812914959
Vieux de plus de deux siècles, le Jura, bien que dépourvu de grande ville, a une personnalité vigoureuse, mais il reste paradoxalement mal connu, y compris de ses habitants. Un département que le présent recueil d'histoires criminelles nous fait découvrir sous un jour inattendu et effrayant.
Saviez-vous que, sous le Second Empire, vivait dans la forêt de Chaux une marâtre qui n'avait rien à envier à ses consoeurs des contes de fée ? Que les Jurassiens, pourtant réputés paisibles, ont bien failli, à deux reprises, en 1840 à Lons et en 1906 à Saint- Claude, déclencher la Révolution ? Que la cruelle Herminie Julliard, guillotinée à Lons en 1858 pour un double assassinat, fit pleurer la foule et même ses bourreaux par son émouvant repentir ?
De la plaine de Balaiseaux où, en 1948, un fermier laissa assassiner son père et empoisonna son voisin pour ne pas faire de peine à son épouse, jusqu'aux Bouchoux où, en 1857, une vieille fille paisible, rendue folle par un chagrin d'amour, faillit brûler vives une demi-douzaine de personnes, Bernard Hautecloque exhume une trentaine d'affaires criminelles, de 1831 à 1953, qui font froid dans le dos.
Vous n'oublierez pas Thabuis, le tueur des fous de Saint-Ylie, Duparchy, le peintre de Saint-Claude qui voyait son forfait comme un chef-d'oeuvre, pas plus le populaire maire de Balanod, assassiné en 1884 par un administré qui lui en voulait.
En France, les affaires criminelles sont reléguées dans un injuste purgatoire, car les histoires vraies sont souvent plus intéressantes que les fictives. Vous pourrez en juger, non sans effroi, au fil de ces pages.
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Brigands, bandits, malfaiteurs... ; incroyables histoires des crapules, arsouilles, monte-en-l'air, canailles et contrebandiers de tous les temps
Bernard Hautecloque
- De Boree
- Histoire Et Documents
- 15 Septembre 2016
- 9782812919732
Qu'on les appelle gangsters, comme aujourd'hui, ou brigands, comme autrefois, les bandits ont toujours fasciné le public. Ces personnalités fortes et originales ont eu des existences sortant de l'ordinaire ; des vies qui se racontent et se lisent comme des romans.
D'autre part, ces brigands sont forcément représentatifs de leurs époques. Ne serait-ce que parce qu'ils représentent la face plus ou moins cachée. De plus, beaucoup ont su cristalliser les espoirs et les révoltes de la société de leur temps.
Tout cela valut aux brigands, de leur vivant, et bien après, une popularité, qui n'est pas dépourvue d'ambiguïté, mais qui reste aussi forte que durable. Trois siècles après leurs naissances, qui ne connaît pas Cartouche ou Mandrin ? Quel Provençal ne s'enthousiasme pas en racontant le geste de Gaspard de Besse ?
Quel Breton ne connaît pas l'histoire de Marion du Faouët ?
Presqu'au même titre que les rois de France et nos grands écrivains, les plus célèbres brigands de l'Histoire de France font partie intégrante de notre patrimoine national et régional.