Filtrer
Support
Langues
Prix
Boulengier Bernard
-
Guerres des trones dans le saint-empire germanique- habsbourg, luxembourg et wittelsbach en rivalite
Boulengier Bernard
- Jourdan
- 18 Novembre 2021
- 9782874666988
Qui ne connaît la puissante dynastie des Habsbourg, ou encore la fameuse lignée des Wittelsbach, maîtres de la Bavière ?
Moins célèbre est la Maison comtale de Luxembourg, importante pourtant au Moyen Âge, car ses possessions s'étendaient largement au-delà du grand-duché actuel...
Mais sait-on que ces trois lignages se sont longuement disputé le trône du Saint-Empire romain germanique, à partir des années 1270 jusqu'aux alentours de 1440, date après laquelle le pouvoir impérial a été définitivement accaparé par la seule Maison de Habsbourg ?
Douze souverains se sont succédé entre Rodolphe 1er de Habsbourg, élu à la dignité suprême en 1273, et Maximilien 1er son lointain descendant, mort en 1519 ; il est remarquable qu'ils aient tous fait partie, ou bien de cette même dynastie des Habsbourg, ou bien des Maisons rivales de Luxembourg et de Wittelsbach, à l'exception d'un comte de Nassau au règne assez bref dans les années 1290.
Ce genre de rivalités devrait faire le délice des historiens... Pourtant, seuls quelques ouvrages allemands, anciens ou modernes, ont abordé indirectement cet aspect précis du passé germanique.
-
La Maison britannique de « Windsor » provient d'une branche de la dynastie allemande des Saxe-Cobourg, cette même lignée qu'on retrouve en Belgique. Au nord, les souverains du Danemark et de la Norvège appartiennent à une autre famille germanique, les Oldenbourg, tandis que le trône de Suède est occupé par les Bernadotte.
L'ouvrage décrit l'Histoire des monarchies européennes sous un angle nouveau.
-
Tilly et Wallenstein dans la guerre de trente ans : Deux grands généraux rivaux
Bernard Boulengier
- Complicites
- Romans Historiques
- 23 Octobre 2023
- 9782351206546
Au cours de la guerre de Trente Ans, terrible conflit (religieux en partie) qui ravagea le Saint-Empire germanique au XVIIe siècle, deux militaires du camp catholique sont restés dans les annales. L'un était Wallenstein, né en Bohême, partie orientale de l'Empire , il gagna la confiance de Ferdinand II de Habsbourg, empereur à l'époque. Grâce à son sens de l'organisation, il sut mettre sur pied d'importantes armées. Sa formule « la guerre nourrit la guerre » illustre bien le caractère atroce des hostilités. L'autre, plus âgé, était le comte de Tilly, natif du Brabant wallon, alors possession du roi d'Espagne. Il fut nommé général de la Ligue catholique, union de principautés fondée par Maximilien 1er de Bavière.
Pour la première fois en France, les biographies comparées de ces deux grands capitaines sont présentées aux lecteurs intéressés par ce « siècle de fer », comme on nomme cette sinistre période.
Ce livre décrit donc les actions des deux généraux dans la première moitié de cette guerre interminable. Après avoir chassé de Prague Frédéric de Palatinat, élu antiroi de Bohême, Tilly s'est associé avec Wallenstein, pour combattre avec succès le roi de Danemark, venu à la rescousse du camp protestant.
Leurs relations se sont ensuite dégradées, le Tchèque étant devenu jaloux de son collègue. Il fut destitué par l'empereur au profit de Tilly, qui dut faire face à Gustave-Adolphe de Suède, nouvel intervenant en faveur des protestants. Le général wallon finit par périr au combat contre ce roi. Le rappel de Wallenstein permit alors aux Impériaux de se ressaisir et Gustave-Adolphe fut même tué en Saxe, à Lützen, en 1633. Malgré cela, le général tchèque fut victime de ses propres intrigues : il fut assassiné au début de 1634 sur ordre de l'empereur. Cette affaire est restée mémorable grâce au drame écrit plus tard par le grand écrivain Schiller.
La guerre s'éternisa par la suite jusqu'en 1648, année où furent signés les traités de Westphalie... -
Les félins de Brunswick
Bernard Boulengier
- Publibook
- Mon Petit Editeur
- 16 Octobre 2012
- 9782748391923
Quel destin que celui d´Henri le Lion, grand seigneur du Saint-Empire ! Appartenant à la puissante Maison des Welfs, simultanément duc de Saxe et de Bavière, cas rarissime en Allemagne, il fixa sa capitale à Brunswick, cité dont il avait hérité de sa mère. Entré en conflit avec son cousin l´empereur Frédéric Barberousse, il fut condamné à l´exil en 1180 et se réfugia chez son beau-père Henri II d´Angleterre. Malgré le décès fortuit de Barberousse à la troisième croisade, il ne put jamais recouvrer ses duchés. De ses fils, les « lionceaux », le plus remarquable fut le cadet : élu empereur par le parti du pape, Otton IV de Brunswick a régné brièvement. Il voulut aider son oncle, Jean sans Terre, contre Philippe-Auguste, mais sa défaite à Bouvines (en 1214) a précipité sa fin. La biographie de ces princes est la première écrite par un auteur français.
-
Couples franco-allemands d'autrefois
Bernard Boulengier
- Publibook
- Mon Petit Editeur
- 27 Juin 2013
- 9782342008319
Alors qu'on vient de célébrer solennellement en janvier 2013, à Berlin, le cinquantième anniversaire du traité de l'Élysée qui a scellé la réconciliation spectaculaire entre la France et l'Allemagne, l'expression « couple franco-allemand » continue de fleurir dans les médias. S'inspirant de cette image d'actualité, l'auteur a eu l'idée de rechercher dans le passé des exemples de « couples » authentiques, unissant des partenaires nés de part et d'autre du Rhin. Plusieurs d'entre eux sont restés dans les mémoires, comme celui incarné par l'infortuné Charles VI et Isabeau de Bavière, ou celui - au destin tragique - représenté par Louis XVI et Marie-Antoinette, ou encore le couple pittoresque formé par Philippe d'Orléans, frère du roi Soleil, et son épouse Elisabeth-Charlotte de Palatinat. En plus de ces cas célèbres, plusieurs dizaines de ces unions sont présentées dans cet ouvrage, en suivant l'ordre chronologique : partant du haut Moyen âge, l'auteur évoque la Renaissance et les Temps modernes, pour en arriver à des couples franco-allemands marquants issus des milieux bourgeois ou artistiques des XIXe et XXe siècles. Il est évident que le tournant catastrophique de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, prolongé par les années funestes des deux conflits mondiaux, a entravé pour des décennies de tels mariages « mixtes ». Fort heureusement, un élan nouveau s'est manifesté vigoureusement après la Seconde Guerre mondiale, les unions franco-allemandes étant maintenant tout à fait courantes dans les deux pays.
-
Pendant l'été 1965, la promotion sortante de l'école des Ponts-et-Chaussées a accompli son voyage de fin d'études au Japon. Pour rejoindre ce pays, les jeunes diplômés ont emprunté un itinéraire passant par l'URSS : train vers Moscou, vol jusqu'en Sibérie orientale, ultime tronçon du Transsibérien et traversée vers Yokohama. Le séjour du groupe dans l'archipel nippon, de près d'un mois, fut passionnant, ponctué de visites techniques et de rencontres culturelles. Enfin, le retour vers Paris s'est effectué grâce à la nouvelle liaison aérienne passant par l'Alaska. Comment ces jeunes Français ont-ils découvert, voici 50 ans, ces contrées si différentes de leur pays, quelles ont été leurs impressions, quels incidents ont-ils émaillé leur parcours ? Ayant fait partie de cette expédition vers le « soleil levant », l'auteur a souhaité, 50 ans plus tard, raconter cette aventure. Son récit est exposé sous forme de chronique au jour le jour, rapportant de multiples anecdotes, puisqu'il avait tenu sur place un journal de bord. Ce travail de mémoire permet ainsi de retrouver l'atmosphère des voyages en ces années 60 et de donner une vision de l'URSS et du Japon, vingt années seulement après la Deuxième Guerre mondiale.