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Brigitte Giraud
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«J'ai été aimantée par cette double mission impossible. Acheter la maison et retrouver les armes cachées. C'était inespéré et je n'ai pas flairé l'engrenage qui allait faire basculer notre existence. Parce que la maison est au coeur de ce qui a provoqué l'accident.» En un récit tendu qui agit comme un véritable compte à rebours, Brigitte Giraud tente de comprendre ce qui a conduit à l'accident de moto qui a coûté la vie à son mari le 22 juin 1999. Vingt ans après, elle fait pour ainsi dire le tour du propriétaire et sonde une dernière fois les questions restées sans réponse. Hasard, destin, coïncidences ? Elle revient sur ces journées qui s'étaient emballées en une suite de dérèglements imprévisibles jusqu'à produire l'inéluctable. À ce point électrisé par la perspective du déménagement, à ce point pressé de commencer les travaux de rénovation, le couple en avait oublié que vivre était dangereux. Brigitte Giraud mène l'enquête et met en scène la vie de Claude, et la leur, miraculeusement ranimées.
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Jour de courage
Brigitte Giraud
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 21 Août 2019
- 9782081469778
Lors d'un exposé en cours d'histoire sur les premiers autodafés nazis, Livio, 17 ans, retrace l'incroyable parcours de Magnus Hirschfeld, ce médecin juif-allemand qui lutta pour l'égalité hommes-femmes et les droits des homosexuels dès le début du XXe siècle. Homosexuel, c'est précisément le mot que n'arrive pas à prononcer Livio : ni devant son amie Camille, dont il voit bien qu'elle est amoureuse de lui, ni devant ses parents. Magnus Hirschfeld pourrait-il parler pour lui ? Sous le regard interdit des élèves de sa classe, Livio accomplit alors ce qui ressemble à un coming out.Deux histoires se mêlent et se répondent pour raconter ce qu'est le courage, celui d'un jeune homme prêt à se livrer, quitte à prendre feu, et celui d'un médecin qui résiste jusqu'à ce que sa bibliothèque de recherche soit brûlée vive. À un siècle de distance, est-il possible que Magnus Hirschfeld et Livio se heurtent à la même condamnation ?
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Avoir un corps met en scène la trajectoire d'une fille qui devient une femme, racontée du point de vue du corps. Enfant, elle doit répondre aux injonctions des parents et de la société toute entière qui attendent d'elle qu'elle soit une fille, dans la moindre de ses postures. Adolescente, elle assiste, avec excitation et appréhension, à la façon dont sa silhouette se modifie, incarne le sexe féminin, et fait ses premiers pas vers la séduction, aimantée par la présence des garçons. Elle fait l'amour pour la première fois et c'est un monde qui s'ouvre, fait de peurs et de plaisirs interdits. Ensuite c'est l'amour fou, le désir qui l'emporte, et le couple comme une expérience qui ravit les sens et console de tous les manques. La maternité, puis la vie avec l'enfant sont des bouleversements qui apportent énergie mais aussi doute et l'inquiétude. Il faut intégrer le corps de l'enfant dans son propre corps et bientôt dans son espace, et accepter que chacun change de rôle. Il faut aussi trouver la place du travail, passer du dedans au dehors, subir un nouveau type de formatage dans un environnement collectif. Puis la traversée du deuil met le corps à nu dans sa solitude la plus extrême. Cet apprentissage de la douleur engendre une métamorphose qui interroge une nouvelle fois la façon dont la tête et le corps entretiennent un dialogue des plus serrés, des plus énigmatiques. Et rappellent que le corps a un langage et une mémoire.
La narratrice nous entraîne, avec un regard lucide souvent drôle et décalé dans une traversée de la vie, véritable aventure au quotidien. L'écriture au réalisme brut et sensible interroge ce corps qui lui échappe parfois et qui constitue le filtre de son rapport au monde. C'est dans ce mouvement de l'intime vers l'extérieur que se déploient, en grandissant, toutes les gammes de la relation aux autres et à soi.
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Un loup pour l'homme
Brigitte Giraud
- Flammarion
- Litterature Francaise Flammarion
- 23 Août 2017
- 9782081389168
Printemps 1960.Antoine est appelé pour l'Algérie au moment où Lila, sa toute jeune femme, est enceinte. Il demande à ne pas tenir une arme et se retrouve infirmier à l'hôpital militaire de Sidi-Bel-Abbès. Ce conflit, c'est à travers les récits que lui confient jour après jour les « soldats en pyjama » qu'il en mesure la férocité. Et puis il y a Oscar, amputé d'une jambe et enfermé dans un mutisme têtu, qui l'aimante étrangement. Avec lui, Antoine découvre la véritable raison d'être de sa présence ici : « prendre soin ». Rien ne saura le détourner de ce jeune caporal, qu'il va aider à tout réapprendre et dont il faudra entendre l'aveu. Pas même Lila, venue le rejoindre.Dans ce roman tout à la fois épique et sensible, Brigitte Giraud raconte la guerre à hauteur d'un « appelé », Antoine, miroir intime d'une génération embarquée dans une histoire qui n'était pas la sienne. Ce faisant, c'est aussi la foi en la fraternité et le désir de sauver les hommes qu'elle met en scène.
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Partie en Allemagne comme jeune fille au pair, Laura, à dix-sept ans, découvre tout d'abord qu'elle ne connaît pas si bien la langue de ce pays étranger. Puis c'est au tour de la famille qui l'accueille, un couple et deux enfants, de la troubler par leur simple mode de vie, leur comportement, leurs habitudes. Est-elle venue pour s'occuper des enfants, pour effectuer des tâches ménagères, pour parfaire cette langue ou tout simplement pour grandir enfin ? Elle est arrivée dans une famille banale qui paraît moins déchirée que la sienne, moins lourde de secrets et pourtant, peu à peu, Laura va affronter plusieurs mystères : mystère des origines, de la transmission. Elle aimerait tant déceler à travers ces personnages une vérité, un sens qui lui permettraient enfin de combler les vides et les silences de son adolescence interminable. Reconnaît-elle en s'attachant au seul garçon de la famille le petit frère qu'elle a perdu ? A-t-elle raison d'attendre avec autant de fièvre des nouvelles des siens restés en France ? Parce qu'elle retrouve chez le grand-père des enfants un exemplaire de Mein Kampf, elle est prête à tirer des conclusions hâtives et ne peut s'empêcher de lire ces pages frappées d'interdit qui la révulsent tout en la fascinant. La mère des enfants tombe malade. Le père semble se rapprocher de Laura chaque jour. Que recherche-t-il auprès d'elle ? Laura se demande quel est le prix à payer pour devenir une femme, affronter l'avenir, quitter cette maison pour rentrer dans la sienne.
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Onze voix, onze personnages racontent la fin de l'amour.
Comment tout cela est-il arrivé ? Agacements, baisers distraits, affrontements, histoires ratées avant d'avoir commencé, c'est le couple mis à nu, sans les artifices de la fiction. Le couple déchiré et meurtri, quand l'autre n'est plus désiré ou qu'il ne nous désire plus. Quand la conversation amoureuse fait place au monologue et aux reproches.
On ne se supporte plus, on ne rêve plus ensemble, on va se séparer. On va parler aux enfants. Ou bien on pense rattraper le temps perdu et on se tait pour éviter le naufrage.
La fin de l'amour c'est aussi la disparition de l'être aimé à qui l'on parle seul dans le noir et sans lequel on ne sait plus où est sa place.
Ces histoires nous sont familières, nous y retrouvons nos petits arrangements, nos déceptions, notre violence aussi. C'est la vie ordinaire des hommes et des femmes qui tentent, depuis des siècles, l'aventure de l'amour.
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« Les nuits où je ne dormais pas, j'ouvrais le velux et je m'installais sur le toit, j'étais le seul dans la cité à jouir de ce privilège, passer la nuit à la belle étoile, dans le plus grand secret. Le ciel était-il le même ici qu'au Portugal, les constellations étaient-elles visibles depuis la lucarne de la prison de Peniche où mon père avait été enfermé ? » En ce début des années soixante-dix, Olivio et sa mère viennent de fuir la dictature portugaise. Ils s'installent dans une banlieue lyonnaise et emménagent bientôt chez Max, un rapatrié d'Algérie, avec qui ils espèrent un nouveau départ. Alors que Max accepte mal l'adolescent, Olivio se lie à Ahmed, un immigré algérien de son âge, auprès de qui il trouve tendresse et réconfort.
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Au lieu d'aménager la maison qu'il vient juste de faire construire, le narrateur de Pas d'inquiétude va être contraint de prendre un long congé pour rester près de son fils malade et s'installe avec lui dans un tête à tête fait de gestes et d'actes inédits chaque jour réinventés.
Homme au foyer malgré lui, il s'éloigne de l'imprimerie où il travaille et de Manu, l'ami indispensable, et glisse dans une vie domestique et invisible, pendant que sa femme, récemment embauchée dans une PME, ne peut se permettre aucune absence et n'a d'autre alternative que se dévouer à son poste.
Cette famille ordinaire perd petit à petit ses relations sociales et ses repères, happée par la logique de la maladie qui donne soudain un autre sens à son existence, fait voler en éclat la place de chacun, celle des parents autant que celle de Lisa, la grande soeur, et voit la vie des autres se dérouler à l'extérieur, soudain irréelle et inaccessible. Le jour où les collègues de l'imprimerie donnent chacun de leurs congés pour permettre au père de renouveler les journées qu'il consacre à Mehdi, cet élan de solidarité radical et inattendu bouleverse codes et habitudes, et se pose alors, de manière plus forte encore, la question de l'équilibre entre sphère sociale et sphère familiale.
Tout finit par se nouer autour de ce nouveau temps imparti, inespéré mais qui agit comme un piège, tant il est compliqué de recevoir un tel cadeau. Dans un monde où la solidarité est loin d'être une norme, la générosité des collègues rassure autant qu'elle déstabilise, d'autant qu'ils offrent du temps et non de l'argent.
Le récit tente de sonder ce que serait une vie dédiée à l'autre, aux autres, de même qu'il pose la question du don, de la dette, de la soumission et la domination, tout en interrogeant : qu'est-ce qu'être un père aujourd'hui, et qu'est-ce qu'être un couple de parents ?
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Brigitte Giraud nous invite à traverser 67 fragments et 1 nouvelle comme autant de pulsations, elle écrit le journal intime du mouvement amoureux, elle dit simplement cette langue universelle qui touche plus qu'elle ne parle, qui a comme points cardinaux le désir et l'attente mais aussi l'arrachement et la perte.
Fabio Viscogliosi fait entrer en résonance sa musique avec l'écriture de Brigitte Giraud, le dvd inséré dans l'ouvrage traduit cette complicité et nous donne envie de fièvre et de souffle, puisque je sens bien comme je respire pour deux.
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" nous nous retrouvons à l'ombre du cerisier.
Les deux familles, les amis fidèles. je passe d'une chaise à l'autre, je me lève, je ne sais pas quoi faire de ma peau. je ne trouve pas ma place. je suis entourée de tous ceux que j'aime et je suis mal. je sais que chacun va finir par s'en aller, même tard, même demain. chacun va retourner à sa vie. chacun va faire l'amour. chacun va poursuivre ce qu'il a commencé. ".
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"Ca veut dire quoi grandir ? Ca veut dire qu'un jour on s'ennuie. On n'a pas envie d'être là, on a envie d'être nulle part, ni de rentrer à la maison, ni d'aller chez notre père. Voilà ce que ça veut dire. Voir ce qu'on a voulu nous cacher et qui pourtant nous crevait les yeux. Ne pas savoir que faire de sa peau, hésiter entre dedans et dehors, avoir l'impression qu'on gêne. On vaudrait s'excuser d'être là, dans l'embrasure des portes. On voudrait débarrasser le plancher, disparaître. On pourrait croire qu'on étouffe la nuit à cause de la chaleur. Alors on dort la fenêtre ouverte. On est tapis, chacun dans son lit, apeurés, on attend." Brigitte Giraud est née en 1960. Nico est son deuxième romand après La Chambre des parents (Fayard, 1997).
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Ta voix, un goût de terre dans la bouche / et de pierre effritée. / Le corps suspendu à une trouée du ciel, / la dernière à paraître qu'il faudra décrocher. / Et peindre la soif. / Présente et. / Présente mais. / On sait ce qui est inscrit / dans ce qui vient. /
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Marée noire est un long monologue adressé à un homme inaccessible, dont la femme morte hante la mémoire. Linda va tenter de réinventer une famille avec cet homme et son fils adolescent, tenter de les apprivoiser et de les sauver du désespoir. A quarante ans, elle est mère de deux petites filles dont le père est parti il y a quelques années. Comment trouver sa place sans marcher sur les pas de la disparue ? Comment vivre avec un enfant meurtri dont on n'est pas la mère ? Vivre après. Après l'amour, après la mort, vivre ce qui devrait ressembler au bonheur, tel est le combat que mène Linda pour exister aux yeux de cet homme perdu. Quinze jours dans les collines qui surplombent l'océan vont - peut-être - permettre à ces êtres d'envisager ensemble une histoire nouvelle. Ces vacances où chacun s'observe, se cherche, se met à l'épreuve et s'aime maladroitement sont placées sous le signe de l'inquiétude et de l'espoir. Jusqu'au jour où un pétrolier fait naufrage et où la douleur des personnages fait écho à la douleur des habitants de la côte souillée. Dès les premières pages de ce beau roman d'amour sombre, la tragédie est en place. Les trajets en voiture, les baignades dans la piscine, un essaim d'abeilles suffisent à faire naître la tension et la proximité de la forêt devient une menace. La narratrice restitue les moindres failles et dérapages de ce huis clos, mais jusqu'au dénouement, nous voulons croire avec elle que le bonheur est à nouveau possible.
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Ce roman est l'histoire de Nadia, enfant puis adolescente, qui apprend à lire et à découvrir le monde. Deux univers se font face : celui de l'école et celui de la maison, presque étanches. Qu'est-ce que la géographie, avec ses caps et ses péninsules, ses systèmes climatiques et ses sommets culminants, face à la géographie intime de chaque élève ? Qu'est-ce que l'Histoire, avec ses dates et ses héros, face à l'histoire ordinaire de Nadia ? Nadia qui vit dans une Zone à Urbaniser en Priorité au lendemain de la guerre d'Algérie ? Comment expliquer que cette guerre-là ne figure dans aucun livre ? Ce n'est pas à l'école qu'elle entend parler des Pieds-Noirs, des Harkis, des Fellaghas et des ratonnades, mais dans l'escalier de son immeuble. Ce n'est pas à l'école qu'elle apprend qu'elle est une fille d'appelé. Elle devra trouver par elle-même une définition à tous ces mots-là. Ce n'est pas ce qu'on apprend à l'école qui importe, mais comment l'école modèle notre vision du monde, comment cet univers parallèle est le dénominateur commun d'une génération. Répondre à l'appel, attendre son tour, lever son ardoise avec la bonne réponse, attendre de son institutrice qu'elle vous regarde... Et aussi être le témoin complaisant des séances de punitions qui dérapent, apprendre à mentir aux adultes, à leur résister.
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« Passages extérieurs dehors, coursives, galeries, rues, dalles, places vitrines, écrans, cul-de-sac Passages intérieurs dedans, îlots de mémoire, fantômes, fantasmes racines, visage, corps »
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" Je reviendrai. Je garerai la voiture en haut de l'impasse. Je regarderai la maison. Douze ans. Douze ans que je n'aurai plus mis les pieds dans cet endroit.J'avais eu envie de devenir quelqu'un de normal. Et à présent que la voie était libre, j'avais compris que je n'étais capable de rien. Ni boulot, ni petite bonne femme, ni colonies de vacances pour les mômes.Une chose était encore possible: m'en revenir auprès de ma mère vieillissante, usée par la vie et le chagrin. Ma mère, le seul être au monde qui m'ouvrira encore sa porte parce qu'elle sait pourquoi j'ai tué Papa. "Brigitte Giraud est née en 1960. Elle vit à Lyon. La chambre des parents est son premier roman.
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L'anorexie adulte, cette maladie de l'âme si singulière qui amoindrit le corps, nécessite une approche extrêmement fine et humble. Le regard posé sur ce trouble ne s'improvise pas, il se doit d'être initié à cette souffrance.
Cette conduite a ses obsessions, ses symptômes et ses débordements, ses rages et ses dangers redoutables. Elle organise à l'envers, de biais et tout de guingois des rapports déviants à la normalité, aux liens sociaux et amoureux.
Elle est une révolte radicale. Et le corps, devenu bavard, parle à l'excès. Une autre langue.
La réconciliation existe-t-elle dans ce chaos, quand la chair du corps est aux prises avec la chair du monde ?
Désir, amour. Que ces mots ne soient pas saillants comme des os, mais seulement des douceurs pour chacune !
L'auteur établit des passerelles entre les domaines de la littérature, de la philosophie et de la psychanalyse. Catherine de Sienne, Elisabeth d'Autriche dite Sissi, Virginia Woolf, Byron, Emilie Bronté, Pascal Quignard, Amélie Nothomb, Henri Michaux, Simone Weil, André Gide et Kafka, pour ne citer qu'eux, ont eux aussi habité le continent mystérieux de l'anorexie.
Grand format 14.20 €Indisponible
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Je touche l'épaule de Margot et le contact de mes doigts la fait frissonner. Je les glisse sous la bretelle de sa robe ornée d'un feston rouge grenat. Ses yeux brillent par dessus le morceau de peau timide que je cherche encore. J'ai Chaud. Margot sera immortelle, enfin, et sa robe, comme un coquelicot, dansera autour de son corps pour l'éternité.
Grand format 12.00 €Indisponible
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La nuit se sauve pas la fenêtre est le texte d'un lieu et d'un paysage. Des vignes autour d'une maison carrée habitée par des ombres. Des convalescents. Deux mondes s'entrecroisent, se répondent, disent la gravité calme des êtres douloureux. Le temps n'a plus les repères habituels de l'horloge.
Ce texte a reçu le prix Jean Follain 2006.
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Lambda, mon chien, mon ami ; réussir la cohabitation avec son chien
Brigitte Giraud
- Bookelis
- 4 Janvier 2021
- 9791035944599
Véritable mode d'emploi pour les futurs maitres, du choix du chiot, son achat, aux problèmes de vieillesse, en passant par les soucis du quotidien, ce livre ne vous quittera pas durant toute la vie de votre chien. Parce qu'un chien ne doit être qu'un plaisir, parce que la vie n'est pas toujours telle qu'on la voudrait, parce que prendre un chien, c'est s'engager envers un être vivant, chaque propriétaire devrait s'informer avant de se lancer dans l'aventure.
Ce livre n'a d'autre ambition que de vous aider à partir du bon pied avec votre compagnon, et à vivre de longues années dans une cohabitation facile. -
Il n'est plus là, c'est la seule certitude.
En cours d'histoire, Livio a fait un exposé sur les autodafés nazis et Magnus Hirschfeld, un médecin juif allemand qui militait pour l'égalité entre hommes et femmes et les droits des homosexuels. Pour lui, c'était bien plus qu'un simple exercice : une revendication, un moment de courage, et peut-être un aveu. Mais il s'est heurté à la perplexité, à l'indifférence et surtout à l'hostilité de sa classe.
Depuis lors, il a disparu et personne ne sait où il est. Sa plus proche amie Camille, sa professeure d'histoire, ses camarades, ses parents, tous interrogent le parcours de Livio et tentent de comprendre. Dans le creux de cette absence, résonnent tous les questionnements : ils auraient dû le voir venir, aucun ne l'a vu partir. Et si cette fuite était l'expression du courage ultime ?