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Bruno Dive
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Bruno Dive dresse le portrait jubilatoire des personnages cornéliens que sont nos dirigeants politiques, tissant la trame d'une comédie humaine où la réalité dépasse largement la fiction ! Dans un feuilleton au scénario improbable, Bruno Dive met en scène ces duos ou trios d'hommes politiques Hollande-Macron, Hollande-Valls, Valls-Macron, Sarkozy-Juppé-Fillon, Macron-Juppé-Philippe, etc. , qui, au fil des événements des derniers mois, ont révélé leur vraie nature. Trahisons, bons mots, phrases assassines et coups d'éclat, heures dramatiques mais souvent comiques, moments intenses et finalement très humains : d'une plume acérée, Bruno Dive écrit le roman de notre histoire récente, une tragi-comédie savoureuse comme la politique, pourtant riche en la matière, en a rarement offerte !
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Ils veulent le pouvoir, tout le pouvoir, rien que le pouvoir. Savourer l'ivresse des meetings et des bains de foule. Toucher ce Graal forgé par le général de Gaulle : la rencontre d'un homme et d'un peuple.
Il faut pourtant être un vrai kamikaze pour convoiter ce poste. Des ennuis en cascade, toujours plus d'urgences, des critiques de toutes parts... À plus forte raison quand séviront sur notre économie les effets dévastateurs de l'interminable crise du Covid.
Qu'est-ce qui fait donc courir tant de femmes et d'hommes vers cette « prison dorée » qu'est l'Élysée ? Le cas d'Emmanuel Macron, auteur en 2017 d'un hold-up aussi parfait qu'inattendu, donne-t-il à tous les ambitieux l'illusion qu'ils ont leur chance ?
Bruno Dive a portraituré les treize têtes brûlées prêtes à fondre en piqué sur le palais. Sans oublier ceux qui guettent le « trou de souris » par où, qui sait, se faufiler. Mais un seul goûtera au nirvana élyséen en mai 2022. À ses risques et périls...
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Après son départ de l'Élysée en 2007, Jacques Chirac fut le premier ancien Président à connaître une « vraie » retraite, sans l'idée d'un possible retour à la vie politique, comme Giscard, Sarkozy ou Hollande, et sans être presque aussitôt, rattrapé par la mort, comme De Gaulle ou Mitterrand.
Ces douze années furent celles d'un lent déclin et d'un douloureux enfoncement dans la nuit. Mais avant que la maladie ne le paralyse, elles furent également riches en activités de toute sorte (le Conseil constitutionnel, sa Fondation, ses Mémoires, mais aussi ce procès auquel il n'assista pas), nourries d'amitiés fi dèles mais aussi de quelques rancoeurs. Elles furent surtout marquées par un regain spectaculaire de sa popularité, qui a éclaté à l'occasion de son décès.
À quoi ressemblaient les journées de l'ancien chef de l'État ?
Quel regard portait-il sur ses différents successeurs ? Comment vivait-il sa popularité renaissante ? Quels rapports, à la fois tendres et tumultueux, entretenait-il avec son épouse Bernadette ? C'est à toutes ces questions, et à bien d'autres encore, que Bruno Dive a tenté de répondre dans un livre qui fi t sensation, lors de sa parution en 2011, et dont sort aujourd'hui une version réactualisée avant, puis après son décès.
Sa dernière apparition publique remonte à novembre 2014, c'était lors de la remise annuelle du prix de la Fondation Chirac, dans « son » musée au quai Branly qui porte désormais son nom.
Depuis février 2011, à la veille de son procès, il ne s'est plus exprimé, sauf deux fois, brièvement, l'une en juin 2011 pour dire qu'il « voterait Hollande », l'autre à l'automne 2014 pour exprimer sa joie de revoir Alain Juppé revenir dans la course à l'Élysée. À chaque fois, son avis a compté et fait parler... jusque dans son propre foyer, où les divergences avec Bernadette étaient devenues de notoriété publique.
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Nicolas Sarkozy ne voulait pas être un président comme les autres. La rupture passait aussi par-là, avec le style et la façon de présider de ses prédécesseurs. Résultat : il a flotté sans cesse entre l'hyper-président et le candidat permanent, au risque d'agacer puis de désorienter durablement les Français. Sans doute ne s'attendait-il pas à susciter autant de réactions, ni autant d'hostilité, lui qui pensait pouvoir réformer la France et changer le monde. S'il ne devait pas être élu en mai 2012, l'histoire retiendrait qu'il a perdu dès le soir de son élection de 2007, lors de cette fameuse nuit du Fouquet's. La faute de Cécilia, qui, par ses états d'âme, lui a gâché le plus beau jour de sa vie ? Est venue ensuite l'époque cruelle des humiliations de son Premier ministre, de ses ministres, de ses collaborateurs. C'était le temps des valses-hésitations, des effets d'annonce, des postures de matamore. Peu à peu, Nicolas Sarkozy a tenté de retrouver un style plus présidentiel. Mais cette métamorphose n'intervient-elle pas trop tard ? Le ressentiment des électeurs est-il si puissant au point que tous ces efforts ne servent à rien ? Et peut-on changer à 57 ans ? À toutes ces questions, Bruno Dive tente de répondre, en s'appuyant sur des anecdotes et des témoignages. Sans oublier de dresser le bilan d'un quinquennat, au cours duquel Nicolas Sarkozy aura néanmoins passé beaucoup de temps à défaire ce qu'il avait fait.
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A travers une multitude d'anecdotes et de nombreux témoignages, les auteurs montrent la difficulté d'être Premier ministre, personnage trop souvent cantonné au rôle de " fusible " dans notre pays régulièrement secoué de convulsions révolutionnaires. Ils racontent Villepin qui tourne comme un lion en cage dans le bureau présidentiel, parce que Chirac tente de lui faire lâcher prise sur le CPE. Ils décrivent Rocard qui veut continuer à gouverner, alors que Mitterrand vient de lui réclamer sèchement sa démission ; Mauroy qui résiste au président et refuse de sortir le franc du système monétaire européen ; Fabius qui convoque Mitterrand dans son appartement du Panthéon pour régler l'affaire du Rainbow Warrior. De Pierre Messmer à Dominique de Villepin, de Raymond Barre à Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé ou encore Edith Cresson, tous ont accepté de parler très librement de leur expérience à Matignon et d'exposer leur vision sur l'avenir que le quinquennat remet en cause. Leur témoignage apporte un éclairage saisissant sur ce qu'il faut bien appeler un " métier de chien " et qui ouvre très rarement les portes de l'Elysée.
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Le récit haletant des heures les plus tragiques des attentats de 2015, au coeur du pouvoir exécutif - témoignages inédits de François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, entre autres.
Entre la tuerie à Charlie Hebdo le 7 janvier et les attentats meurtriers du vendredi 13 novembre 2015 en plein coeur de Paris, la France, sidérée, révoltée, puis rassemblée, a vécu des journées dramatiques et historiques.
En première ligne, le pouvoir exécutif. Comment le président de la République, ses principaux ministres, et les chefs de la police et de la gendarmerie ont-ils agi durant ces heures tragiques ? Comment ont-ils géré l'horreur, l'urgence, la peur, les médias, la traque des assassins, les tensions politiques ? Quand et comment les décisions ont-elles été prises ?
À partir des témoignages inédits de François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve, des ministres, des responsables de la police et de la magistrature, et des dirigeants politiques et religieux, nous revivons, heure par heure, le récit haletant de ces journées mémorables. -
Lapins et Merveilles n'a pas tout dit !
À 70 ans, c'est une divine surprise qui cueille Alain Juppé, au terme d'une longue carrière tourmentée. Voici l'éternel mal aimé de la politique française devenu l'homme politique le plus populaire des Français, avec des scores qui caracolent en tête des sondages.
Qui l'aurait cru : Juppé est à la mode. Pourtant, le chemin fut long et fastidieux pour l'actuel maire de Bordeaux.
Propulsé Premier ministre en 1995, il est d'emblée déstabilisé par les affaires et les manifestations monstres qui suivent sa nomination. Président de l'UMP, le voilà contraint de s'exiler au Canada. Tour à tour « fils préféré » de Chirac, puis rival de Séguin, avant d'être celui de Sarkozy, Alain Juppé fut décidément un homme ballotté, tant parmi ses confrères que dans l'opinion publique.
À chacune des épreuves, frappé en plein vol, Juppé a préféré se retirer, voire s'exiler. Pour mieux revenir...
Jusqu'au prochain échec ?
L'Élysée, lui-même n'y croyait plus. Pourtant, force est de constater qu'une lueur d'espoir existe. Même s'il devra pour cela retrouver son rival de toujours, Nicolas Sarkozy, et garder la tête haute pour ne pas commettre l'impair, au risque de chuter... une fois encore.