Ils s'appellent Jacques, Alexis, Fanny, Stéphane, Francis...
Malgré leur grand âge, ils aiment rire, boire et danser. Chaque semaine, dans un café parisien, ils se retrouvent pour évoquer les années noires de la guerre. Tous ont pris les armes dans le maquis, tous ont résisté très jeunes et dès la première heure.
Tous sauf Saintonges, le sulfureux Saintonges, dont les secrets, en remontant au grand jour, vont libérer leur puissance néfaste. La mort de Francis Delorme met le feu aux poudres.
Son petit-fils doute qu'elle soit accidentelle. Il demande une enquête discrète à un ami d'enfance qui va, sans le vouloir, déchaîner des forces obscures. Un fil souterrain relie la Seconde Guerre mondiale aux événements contemporains.
Comme en 1943, quelques individus ont le pouvoir de détruire ou de sauver l'humanité. Et comme aux heures les plus sombres, ceux qui s'engagent dans un combat désespéré rencontrent l'amour sur leur chemin.
De la Résistance au péril nucléaire, Chochana Boukhobza puise dans des sources historiques la matière de son roman. Autour de la mémoire perdue et de sa résurgence, autour d'une fureur qui ne s'apaise jamais, une oeuvre haletante et traversée par le souffle de l'Histoire.
Elisheva, musicienne connue dans le monde entier, et Rachel, son élève violoncelliste, arrivent de New York pour un concert à Jérusalem, en 1990, un matin de khamsin. Tandis que Rachel retrouve sa famille, ses amis et un amour perdu, Elisheva prépare une très secrète entreprise. À l'hôtel, elle rencontre Daniel, un chasseur de nazis, et sur l'esplanade du Temple, Carlos, qui travaille pour le Vatican. Survivante des camps, puisant sa force dans la musique et la colère, Elisheva a embarqué les deux hommes dans son aventure. Sur l'échiquier de Jérusalem, deux histoires se superposent, l'une errante, qui ressuscite les blessures de l'enfance et l'intrigue amoureuse, l'autre pleine de la promesse faite aux morts. Dans un roman où chaque personnage livre sa vérité, Chochana Boukhobza tisse sur trois jours une aventure haletante dont Jérusalem, avec ses parfums et sa lumière intense, est le centre.
Exilée en France avec sa famille, fuyant la Roumanie de Ceausescu, Tania a appris à tailler la pierre avec Kruger, son professeur et mentor. Ses sculptures ont vite plu et attiré l'attention du célèbre galeriste Leroy, qui la représente. Malgré les protestations de son entourage, elle va tout abandonner, acheter une imprimerie désafectée à Montreuil et s'y retirer pour sculpter le fer.