Chacun en connaît l'air ou la chanson : «L'Auvergnat», «Les copains d'abord», «Les sabots d'Hélène», «Les amoureux des bancs publics», «La mauvaise réputation», «Le Gorille»... Autant de petits bijoux qui dessinent un portrait tout à la fois acerbe et tendre de nos contemporains. Sur des arrangements simples, Georges Brassens chante des textes poétiques. C'est là son style, unique. L'homme a vécu pour la littérature, lisant et relisant Villon, Victor Hugo, Apollinaire ou Paul Fort. Celui que l'on disait piètre musicien était pourtant admiré des plus grands jazzmen.
Clémentine Deroudille raconte le modeste «faiseur de chansons», bientôt auteur-compositeur-interprète au succès exceptionnel, l'artiste libre et généreux, Georges Brassens.
«Je prétends toujours que je suis venu à la photographie par l'oreille : j'ai raclé le violon quand j'étais jeune à partir de l'âge de cinq ans. J'étais avec un professeur très élégant, il plaisait beaucoup aux dames. Le pupitre était installé sous une grande glace. Je voyais la demoiselle qui donnait les leçons de piano avec les cheveux comme un soleil et mon professeur de violon l'observer avec attention. Dans mon rétroviseur improvisé, commençait alors un ballet dont j'étais le chef d'orchestre... Mon sens de l'observation est devenu très aigu.»
Parcours chronologique à travers la carrière et la vie intime de la chanteuse qui permet de dépasser l'image figée de la Dame en noir pour découvrir ses passions et ses engagements. Avec des citations de l'artiste et des archives personnelles.
« Travailler avec de Funès, cela me fait la même impression que si j'allais tourner avec Chaplin. » Ces mots, nous les devons à Coluche, en 1976, au moment du tournage de L'Aile ou la Cuisse, le 14e film de Coluche, le 14Oe de Louis de Funès.
Avec près de 15O films et pas moins de 3OO OOO millions de tickets de cinéma vendus, Louis de Funès est incontestablement l'une des figures les plus populaires du cinéma français. Il incarne en effet pour chacun de nous une série de personnages familiers, intemporels ; il est l'un de ces acteurs que l'on partage en famille, qui transcendent les générations et créent du lien entre elles. Ses cinq films les plus diffusés à la télévision ont réuni à ce jour près de 4OO OOO millions de téléspectateurs, soit plus de six fois la population française !
Ces chiffres ne concernent que la France ; à l'étranger aussi Louis de Funès est une star. Ses films ont été traduits dans de nombreuses langues et sa popularité est immense dans de nombreux pays comme la Russie, la République tchèque ou l'Allemagne.
Et pourtant, depuis 2O16, il n'y a plus en France de musée qui lui soit consacré.
Située entre Cannes, la ville du cinéma, et Saint-Tropez, la ville des Gendarmes, Saint-Raphaël offre un lieu idéal pour un nouveau musée, un lieu que Louis de Funès connaissait bien pour y avoir tourné plusieurs scènes des Gendarmes, ainsi qu'une des séquences mythiques du Corniaud, l'un de ses plus grands succès.
En face de l'endroit où il a tourné la première scène de son dernier film, vous retrouverez cet acteur tant aimé, vous découvrirez l'ampleur de son oeuvre et une personnalité exceptionnelle au sens du timing incroyable... et pourtant si souvent en avance sur son temps.
Nombre des trésors exposés, correspondances, carnets de travail ou photographies appartiennent à la famille de Funès, qui nous a fait le plus grand des honneurs en nous les confiant. Au fil des pages de ce livre se révèlent les fabuleux souvenirs de cet acteur et de cet homme qui gagne tellement à être connu.» Frédéric Masquelier, maire de Saint-Raphaël.
Artiste libre et généreux, Georges Brassens a créé un style unique, sculpté autour de mélodies simples et de textes qui sont autant de chef d'oeuvres poétiques. Féru de littérature, il a vécu la tête dans les livres, à lire et relire Villon, Victor Hugo, Apollinaire, Paul Fort... Celui que l'on disait piètre musicien était un compositeur admiré des plus grands jazzmen. Né à Sète en 1921, ses idoles de jeunesse s'appellent Ray Ventura, Vincent Scotto et Charles Trenet. Brassens s'installe à Paris en 1940. Un temps ouvrier, il publie des poèmes à compte d'auteur. Envoyé au STO en Allemagne en 1943, il profite d'une permission pour déserter. Il trouve refuge chez Jeanne Le Bonniec, impasse Florimont à Paris, à laquelle il dédiera sa chansons Chez Jeanne. Il se consacre alors à l'écriture de poèmes et chansons. Découvert par Patachou et Jacques Canetti, il donne son premier récital à Bobino en 1953. Dès lors, il enchaîne enregistrements et tournées et devient la figure emblématique de la chanson rive gauche. Après 25 ans de carrière et de succès, 20 millions de disques vendus entre 1953 et 1981, c'est à Bobino, sa salle fétiche, qu'il donnera son dernier concert, en 1977. La simplicité de l'homme à la célèbre moustache en a fait un des artistes les plus aimés. Son répertoire trace un portrait acerbe et tendre à la fois de ses contemporains. Aujourd'hui encore, ses chansons sont reprises par des artistes du monde entier, et ses textes étudiés et commentés. L'iconographie : en partie inédite grâce à l'accès aux archives de Serge Cazzani, neveu de Brassens, aux archives de Pierre Onteniente, dit Gibraltar, son secrétaire, à celles de René Fallet, l'un de ses plus proches amis: photos, manuscrits, partitions, carnets intimes...
Recueil de photographies de l'artiste consacrées aux musiciens qu'il rencontra.