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Clotilde Scordia
-
Larock-Granoff : Histoire d'une galerie
Clotilde Scordia
- Mare & Martin
- 19 Novembre 2024
- 9782362221118
« Tu finiras à la galerie que tu le veuilles ou non ! » Cette phrase prononcée par son grand-père résonne dans la tête d'Édouard Larock depuis son enfance.
Car celui qui a choisi de poursuivre l'aventure familiale s'apprête à reprendre les rênes de l'une des plus grandes galeries d'art, fondée il y a près d'un siècle, par son arrière-grand-tante : Katia Granoff.
Jeune Ukrainienne ayant fui la révolution russe, devenue l'une des rares femmes marchandes d'art du début du XXe siècle, Katia Granoff - également poétesse, mécène et muse - n'aura eu de cesse, sa vie durant, de défendre avec passion les oeuvres des plus grands artistes de son temps ; Bouche, Ozenfant, Friesz, Chagall qu'elle propulsera au-devant de la scène ; et surtout, les Nymphéas, oeuvre ultime de Monet dont elle est la première à pressentir l'avant-gardisme.
Plus qu'une traversée artistique, ce livre relate l'histoire de Katia Granoff, mais aussi celle d'une filiation. Son neveu, Pierre, soutiendra avec son fils Marc la modernité d'Hantaï, Hartung, Messagier, Rebeyrolle ; puis, avec son fils Pierre le post-impressionnisme et l'école de Rouen...
Aujourd'hui, Édouard, aux côtés de Marc, offre leurs cimaises à de nouveaux artistes contemporains tout en ouvrant les portes de la galerie aux passionnés.
Un récit empreint d'humanité qui retrace, au fil des pages, l'aventure de cette grande galerie parisienne. -
Un jeune peintre turc d'à peine vingt-cinq ans au talent éclatant et à la personnalité éblouissante s'impose comme l'une des révélations du Paris d'après-guerre. Nejad Devrim, né en 1923 à Istanbul, séduit autant par la richesse de sa peinture que par son charme personnel. Il devient un habitué du salon d'Alice B. Toklas, compagne de Gertrude Stein. Clotilde Scordia s'est lancée sur la trace de ce dandy génial qui, après avoir enthousiasmé Paris et New York, disparut en Pologne.
Pour Georges Boudaille, l'oeuvre de Nejad Devrim (1923 - 1995) se comprend comme une recherche du point de jonction entre l'héritage islamique et l'art occidental. Arrivé à Paris en 1946, il vient se confronter à la modernité et se lance à corps perdu dans la grande aventure de la Seconde École de Paris. Son travail, imprégné d'héritage oriental qu'il ne reniera jamais, se tourne résolument vers l'abstraction. Dès l'année suivante, une galerie lui consacre une exposition personnelle et, en 1950, il est choisi par le galeriste Sidney Janis pour exposer à New York avec Pollock et de Kooning.
Jusqu'à la fin des années 60 il continuera d'exposer, de voyager en Europe, aux États-Unis, en Asie centrale et en Union soviétique, fondera avec le critique Charles Estienne le Salon d'Octobre, se liera d'amitié avec de nombreux autres artistes et particulièrement Sonia Delaunay dont il sera très proche.
Quand il choisit à sa façon de tourner le dos au succès, de quitter Paris et de s'exiler en Pologne, c'est l'un des plus brillants et singuliers artistes de l'abstraction qui s'éclipse. Malgré cet effacement volontaire, il sera toujours reconnu comme un artiste déterminant.
Sa peinture frappe immédiatement par la richesse de ses couleurs et de ses constructions, d'une force d'apparence presque brutale mais toujours maîtrisée. À la veille du centenaire de sa naissance, voici une monographie très attendue. -
Première monographie de Jacques Germain (1915- 2001), qui a suivi l'enseignement de Fernand Léger et Amédée Ozenfant à l'Académie moderne qu'il rejoint sur les conseils de Blaise Cendrars.
Unique artiste français à avoir suivi l'enseignement du Bauhaus, auprès de Kandinsky, Albers et Baumeister. De retour en France après la guerre, il prend part à l'aventure de l'École de Paris. Défendu par la galerie Pierre, il participe à l'exposition « White & Black » qui fait date, organisée par Georges Mathieu. Son oeuvre abstraite tente de transmettre le mouvement, le cycle de la vie et des éléments, et de la lumière par la seule matière. Un oeuvre exigeant conçu dans la solitude et la proximité des poètes comme Blaise Cendrars et Antonin Artaud.
Né en 1915, Jacques Germain s'inscrit dans l'abstraction de la Seconde ou Nouvelle École de Paris qui éclot après la Seconde Guerre mondiale. Il commence la peinture à l'Académie moderne de Fernand Léger et Amédée Ozenfant sur les conseils de Blaise Cendrars et y réalise ses premières oeuvres abstraites. Sur les conseils de Léger, il se rend en Allemagne en 1931 pour suivre l'enseignement du Bauhaus et y suit principalement les cours de Josef Albers et de Kandinsky. Puis à Francfort, il est l'élève de Baumeister.
De retour en France en 1936, il est fait prisonnier pendant la guerre et ne recommence la peinture qu'à la ??n du con??it. Il abandonne le constructivisme pour entrer pleinement dans la peinture non ??gurative. Dès 1947, il prend part aux manifestations de l'École de Paris. Défendu par les éminents critiques de l'époque, il rejoint la prestigieuse galerie Pierre en 1953. Par son épouse, il fait la connaissance en 1946 d'Antonin Artaud, avec qui il se lie d'amitié. Peintre de la matière et du geste, Germain veut témoigner de l'espace à travers la peinture seule et la planéité de la toile. -
Istanbul / Montparnasse : les peintres turcs de l'école de Paris
Clotilde Scordia
- Declinaison
- 19 Mars 2021
- 9782955331040
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Paris est la ville des Arts qui voit converger des artistes venus du monde entier pour participer à la Nouvelle Ecole de Paris. Toutes les nationalités y sont représentées dont les Turcs. Paris les découvre grâce à 2 expositions, l'une est l'exposition internationale de l'Unesco et la seconde se tient au musée Cernuschi ou les critiques remarquent la "vitalité de l'art turc moderne".
La présence de ces artistes à Paris et leur participation aux manifestations majeures de l'époque les ont fait rentrer dans l'Histoire de l'art.
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Larock-Granoff : A hundred years of art
Clotilde Scordia
- Mare & Martin
- 26 Novembre 2024
- 9782362221194
« Tu finiras à la galerie que tu le veuilles ou non ! » Cette phrase prononcée par son grand-père résonne dans la tête d'Édouard Larock depuis son enfance.
Car celui qui a choisi de poursuivre l'aventure familiale s'apprête à reprendre les rênes de l'une des plus grandes galeries d'art, fondée il y a près d'un siècle, par son arrière-grand-tante : Katia Granoff.
Jeune Ukrainienne ayant fui la révolution russe, devenue l'une des rares femmes marchandes d'art du début du XXe siècle, Katia Granoff - également poétesse, mécène et muse - n'aura eu de cesse, sa vie durant, de défendre avec passion les oeuvres des plus grands artistes de son temps ; Bouche, Ozenfant, Friesz, Chagall qu'elle propulsera au-devant de la scène ; et surtout, les Nymphéas, oeuvre ultime de Monet dont elle est la première à pressentir l'avant-gardisme.
Plus qu'une traversée artistique, ce livre relate l'histoire de Katia Granoff, mais aussi celle d'une filiation. Son neveu, Pierre, soutiendra avec son fils Marc la modernité d'Hantaï, Hartung, Messagier, Rebeyrolle ; puis, avec son fils Pierre le post-impressionnisme et l'école de Rouen...
Aujourd'hui, Édouard, aux côtés de Marc, offre leurs cimaises à de nouveaux artistes contemporains tout en ouvrant les portes de la galerie aux passionnés.
Un récit empreint d'humanité qui retrace, au fil des pages, l'aventure de cette grande galerie parisienne.