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Damien Murith
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Damien Murith explore la poésie des émotions rythmée par les saisons, le temps qui passe. La fille de la brume sera aussi celle des tempêtes mais encore la fille de l'encre et du papier.
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Deux soeurs prisonnières du fracas des bombes, et au-dessus d'elles, comme une fenêtre ouverte sur le printemps, la musique d'un violoncelle. Que faire face à la violence du monde ? Marie décide de rester alors que Clémence part, migrante désormais, vers l'autre rive. Dans ces lieux de chaos, restent l'amour et la solidarité que Marie trouve aux côtés de Sarah ; elles décident de rejoindre Clémence. De l'atelier du luthier, l'espoir d'une harmonie nouvelle à travers le son d'un violoncelle.
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Quelle voix donner à la douleur? Quelle voix donner à cet invisible qui met le corps au supplice, qui transforme les nuits et les jours en un brasier immense, consumant toute force, toute envie? Du cri jusqu'au murmure, dans l'urgence d'une respiration nouvelle, l'auteur lui donne ici une voix dont l'écho fait battre le coeur: celle de l'espoir.
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Assises devant les maisons, les femmes raccommodent les mailles déchirées des filets. Leurs doigts sont gercés ; par habitude ils ne saignent plus.
Elles parlent des hommes, de la mer, elles parlent des mains affolées qui s'agitent au bout des quais, des lèvres qu'il faut pincer car au fond de la bouche cogne la nausée des grandes peurs, des tumultes du coeur quand l'attente a le souffle de la cire et de l'encens, elles parlent, elles chantent, et leurs voix comme des brouillards s'élèvent immenses et lasses.
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Dans son nouveau roman, Dans l'attente d'un autre ciel Damien Murith nous livre avec pudeur son texte le plus intime et le plus maîtrisé à ce jour, en revenant sur les épisodes les plus poignants de sa propre enfance. Le récit d'une jeunesse douloureuse qui se lit le souffle court et les sens en alerte. Son écriture terriblement juste et incisive nous plonge dans l'atmosphère étouffante et poisseuse dans laquelle est contraint de vivre Léo. Victime du manque d'amour, de l'angoisse et de la solitude auxquels la folie de sa mère le confronte. Une mère abandonnée par son mari qui à son tour délaisse son enfant. Une femme démunie face à la réalité de l'échec de son mariage qui s'emmure dans un syndrome de Diogène, naviguant entre la dépression, le déni et des phases maniaques (voyage à l'étranger, nettoyages). Figure maternelle qui s'empare ponctuellement de la narration et nous éclaire sur à sa propre souffrance psychique. Les lueurs, bien que fugaces, laissent entrevoir un réel espoir.
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La Lune assassinée saigne sur un village recroquevillé ; Les Mille veuves mélangent le sel de leurs larmes à l'écume des vagues ; Le Cri du diable gronde au milieu des passions amoureuses.
De la noirceur de la terre aux profondeurs des tempêtes humaines, la poésie âpre et vertigineuse de Damien Murith porte impeccablement cette fiévreuse tragédie déclinée en trois romans réunis ici en un seul volume.
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Après l'usine, les hommes vont boire. Les coudes s'alignent le long du zinc, les bouches pâles tètent sans phrases des verres troubles et amers. La première gorgée coûte, les autres suivent sans peine.
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Assises devant les maisons, les femmes raccommodent les mailles déchirées des filets. Leurs doigts sont gercés ; par habitude ils ne saignent plus.
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Suite à un meurtre, Camille, jeune veuve, se voit contrainte de fuir son village. Traquée par des hommes qui cherchent vengeance, elle se réfugie dans la grande ville. Mais le vrai danger qui la poursuit ne va lui laisser aucun répit : une jalousie perfide veille et s'insinue dans ses veines. Le diable crie dans les veines de Camille. Camille est jalousie. Elle cherche en vain celui qui ne la décevra plus et de village en village, de misère en misère, répand son venin. Mais le passé rattrape Camille. Alors elle fuit, se cache derrière les murs de la grande ville, loin des hommes qui la traquent.