Né à Albi dans une famille de la grande aristocratie, Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec- Monfa choisit la voie artistique en raison du handicap dont il est atteint. Après un apprentissage dans les ateliers académiques de Bonnat puis de Cormon, Lautrec s'affirme comme un peintre de la vie urbaine et de la nuit parisienne de la fin de siècle. L'exceptionnelle collection léguée à sa ville natale met en évidence la place du peintre-lithographe dans l'évolution vers la modernité. Affiches, estampes, dessins et tableaux conservés dans le musée qui porte son nom permettent une approche complète et variée d'un art dépouillé de toute convention ; Toulouse-Lautrec transcende la réalité passagère qu'il capte dans l'instant pour nous livrer des images qui sont autant de fragments existentiels interprétés avec une sensibilité exacerbée, d'une écriture expressive où la synthèse graphique se combine avec l'audace plastique.
Conservateur en chef du Patrimoine et Directrice du musée, Danièle Devynck nous propose de partager sa connaissance de l'artiste en parcourant les collections albigeoises.
La couleur est l'élément qui frappe le visiteur arrivant à Albi : le paysage urbain, très homogène, est en effet dominé par la brique qui dote la fière cité d'une parure au chromatisme chaud et vivant. Depuis les maisons à pans de bois et remplissages de briques, jusqu'aux façades à l'enduit beige-ocré du XIXe siècle, en passant par les belles demeures de la Renaissance construites en briques de qualité jointoyées, Albi mérite ce qualificatif de « ville rouge » qu'on lui donne parfois. Sous la lumière vive des mois d'été, la ville se revêt de teintes flamboyantes ; la vibration de l'air surchauffé, les toits de tuiles et les silhouettes fines et sombres des cyprès évoquent alors la Toscane. L'architecture puissante et intemporelle de la cathédrale Sainte-Cécile et du palais de la Berbie, le charme des rues où il fait bon flâner, les plaisirs de la gastronomie régionale arrosée des vins du Gaillacois séduisent et retiennent les touristes. En juillet 2010, la Cité épiscopale d'Albi a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
La couleur est l'élément qui frappe le visiteur qui arrive à Albi : le paysage urbain, très homogène, est en effet dominé par la brique qui dote la fière cité albigeoise d'une parure au chromatisme chaud et vivant. Depuis les maisons à pans de bois et remplissages de briques, jusqu'aux façades à l'enduit beige-ocré du XIXe siècle, en passant par les belles demeures de la Renaissance construites en briques de qualité jointoyées, Albi mérite ce qualificatif de «ville rouge » qu'on lui donne parfois.
En 80 pages, l'essentiel sur Albi : son histoire et une visite de la ville, de Sainte-Cécile au palais de la Berbie, des hôtels Renaissance jusqu'aux ponts sur le Tarn.
En juillet 2010, la cité épiscopale d'Albi a été classée au patrimoine mondial de l'Unesco.
The first thing that strikes visitors arriving in Albi is its colour. The uniform urban landscape consists largely of brick buildings, giving the town a beauty that is vibrant with warm, glowing tones. From the mediaeval half-timbered houses with their nogging to the pale yellow-ochre frontages of the 19th century, not forgetting the superb Renaissance mansions with their high-quality brickwork carefully assembled with mortar joints, Albi fully deserves the nickname of « Red Town » occasionally given to it. In the brillant sunlight of a summer day, the town is full of bright, vivid colours, the air vibrates in the heat and, with the tile roofs and dark, slender outlines of the cypress trees, this could almost be Tuscany. The powerful, timeless architecture of St. Cecilia's Cathedral and La Berbie Palace, the bustle of streets that are ideal for a quiet stroll, and the excellent local food washed down with wines from the Gaillac area all encourage delighted visitors to stay just that while longer. Since July 2010, the episcopal city of Albi is a World Heritage site.
