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After the success of Robinson Crusoe and its follow-ups, Daniel Defoe published Moll Flanders in 1722. It's an episodic, picaresque novel that recounts Moll's long life of misadventures. It has a journalistic, plain style, with unadorned, prosaic speech that flows naturally from story to story.
The novel is written as a purported autobiography over the course of the narrator's life. As a young orphan in poverty, Moll claims she wants to be a gentlewoman when she gets older, not fully understanding what the term means. What she desires is simply independence and a life free from servitude. In adulthood, she pursues this in two ways. She first attempts to find security by marrying a wealthy husband, and-after several failures and diminishing options-she turns to thievery. In her interactions, Moll proves streetsmart, deft, and quick on her feet. By traveling back and forth between England and the American colonies, the novel offers a lens into different societies through a variety of occupations.
Moll is an enterprising female protagonist, a true individual. Though she receives some help, she is largely on her own in risky situations. She often relies on disguise and deceiving others, but she is always honest with the reader and tells us exactly what she is thinking, including her guilt and remorse. -
A Journal of the Plague Year is presented as a first-person narrative, supposedly written by an eyewitness to the events of the Great Plague of London. While the narrator is fictional, Defoe's account is based on historical records and personal testimonies, making it a compelling blend of fact and fiction.
The novel is structured as a year-long journal, chronicling the experiences of the narrator and the people of London during the outbreak of bubonic plague. The narrator describes the escalating panic, the measures taken to contain the disease, and the devastating impact of the plague on all aspects of society.
Throughout the narrative, the reader is introduced to various characters who react to the plague in different ways. Some flee the city to avoid infection, while others remain behind to tend to the sick or engage in opportunistic and sometimes immoral behavior. The novel explores themes of fear, survival, human nature, and the breakdown of social order in times of crisis.
One notable aspect of A Journal of the Plague Year is its vivid and detailed descriptions of the physical and emotional toll of the plague. Defoe's narrative style creates a sense of immediacy and realism, immersing the reader in the grim and chaotic atmosphere of London during the epidemic.
Despite being a work of fiction, the novel serves as a historical document, providing valuable insights into the experiences and perceptions of Londoners during one of the most significant public health crises in the city's history. It also offers commentary on the resilience and adaptability of individuals and society in the face of a deadly and unpredictable disease.
A Journal of the Plague Year remains a notable work in the genre of historical fiction and is valued for its portrayal of a pivotal moment in London's history and its exploration of the human response to a deadly epidemic. -
En 1651, Robinson Crusoé quitte York, en Angleterre, contre la volonté de ses parents qui voulaient qu'il devienne avocat, pour naviguer. Le navire est abordé par des pirates de Salé et Crusoé devient l'esclave d'un Maure. Il parvient à s'échapper sur un bateau portugais qui passe au large de la côte ouest de l'Afrique.
En 1659, alors qu'il a vingt-huit ans, il se joint à une expédition partie à la recherche d'esclaves africains, mais à la suite d'une tempête il est naufragé sur une île à l'embouchure de l'Orénoque au Venezuela. Il fait la découverte d'une grotte et se construit une habitation. Il chasse et cultive le blé. Il apprend à fabriquer de la poterie et élève des chèvres. Il lit la Bible et rien ne lui manque, si ce n'est la compagnie des hommes. -
Lady Roxana : Un roman historique de Daniel Defoe
Daniel Defoe
- Culturea
- 30 Janvier 2023
- 9791041926176
Publié en 1724, Lady Roxana ou l'Heureuse Catin (également appelé Lady Roxana ou l'Heureuse Maîtresse) est le dernier roman de Daniel Defoe, le deuxième dont le narrateur est une femme qui écrit l'histoire de sa vie. Deux années plus tôt, Moll Flanders racontait les aventures d'une orpheline qui refuse que sa condition sociale l'oblige à n'être qu'une servante alors qu'elle veut devenir une grande dame, ce qui la conduit, après le mensonge, la prostitution, le vol, la prison et la déportation, à la richesse et la respectabilité. Sa mise en cause de la société qui, par l'incurie de l'organisation politique, l'a poussée à la délinquance, est partagée par Roxana qui regrette elle aussi que les femmes aient si peu de latitude pour gérer leur vie. Abandonnée par son mari qui a dilapidé sa fortune et la laisse seule avec cinq enfants, elle n'a d'autre solution que de se séparer d'eux et de devenir la maîtresse d'un homme riche, puis d'un prince étranger. Grâce aux dons de ses amants, elle accumule une vaste fortune et revient en femme d'affaires, refusant tout mari, se conduisant comme nulle autre femme à son époque. Le pouvoir que confère l'argent l'enivre et plus rien ne la retient.
Le roman est une réflexion sur les dangers d'une ambition effrénée et les conflits entre cette ambition et les lois civiles et morales. C'est aussi un manifeste féministe, car il exalte la liberté d'une femme jusqu'à la licence. Cependant, Defoe prend garde de tempérer cette tendance en faisant de son héroïne une criminelle : en un ultime désir de respectabilité, Roxana épouse un titre de noblesse et rencontre peu après sa fille qui a été témoin de ses frasques passées. Alors, afin de ne pas voir son nouveau statut réduit à néant, elle laisse sans vergogne ni remords son alter ego Amy la supprimer.
Roxana, bien que longtemps négligé, est aujourd'hui apprécié pour sa complexité psychologique et morale, tout à fait nouvelle dans une production romanesque encore à ses débuts, et Virginia Woolf le compte même, avec Moll Flanders, parmi les grands romans de la littérature anglaise. -
Moll Flanders : Un roman historique de Daniel Defoe
Daniel Defoe
- Culturea
- 23 Décembre 2022
- 9791041926190
Le titre original de ce roman est . On aurait pu le soustitrer «La solitude de la voleuse dans les basfonds londoniens». Il nous raconte l'histoire d'une jeune femme née et abandonnée dans la prison de Newgate, qui apprend seule la dure loi de la lutte pour la survie. Elle commence par être une prostituée et une voleuse, se marie cinq fois dans l'espoir d'acquérir une certaine sécurité, notamment économique, est emprisonnée à plusieurs reprises, puis déportée en Virginie... Elle finira finalement sa vie en Irlande où elle devient une femme honnête et riche. Moins connue que , cette oeuvre est tout aussi passionnante. Certains ont qualifié Daniel Defoe de premier «écrivain féministe», et ils n'ont pas tort, car c'est un beau portrait de femme dans une société qui n'a jamais été tendre avec ces dernières.
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Robinson Crusoé - Tome II : Un roman d'aventures de Daniel Defoe
Daniel Defoe
- Culturea
- 24 Janvier 2023
- 9791041926213
Robinson Crusoé est un roman d'aventures anglais de Daniel Defoe, publié en 1719. L'histoire s'inspire très librement de la vie d'Alexandre Selkirk. Écrit à la première personne, l'intrigue principale du roman se déroule sur une île déserte à l'embouchure de l'Orénoque, près des côtes vénézuéliennes, où Robinson, après avoir fait naufrage, vécut pendant 28 ans. Durant son séjour, il fit connaissance d'un « sauvage » qu'il nomma Vendredi. Les deux compagnons vécurent ensemble pendant plusieurs années avant de pouvoir quitter l'île.
Le roman C'est un des premiers romans d'aventures, voire le premier, écrit en anglais. Il connut un grand succès à sa parution. Certains, comme Jean-Jacques Rousseau, le considérèrent comme un livre d'éducation2. Il reste aujourd'hui un grand classique de la littérature.
Titre complet Le titre complet, traduit en français, de l'ouvrage est « La Vie et les aventures étranges et surprenantes de Robinson Crusoé de York, marin, qui vécut 28 ans sur une île déserte sur la côte de l'Amérique, près de l'embouchure du grand fleuve Orénoque, à la suite d'un naufrage où tous périrent à l'exception de lui-même, et comment il fut délivré d'une manière tout aussi étrange par des pirates. Écrit par lui-même ». -
Robinson Crusoé - Tome I : Un roman d'aventures de Daniel Defoe
Daniel Defoe
- Culturea
- 17 Février 2023
- 9791041926206
Robinson quitte l'Angleterre en 1652 pour naviguer, contre la volonté de ses parents. Le navire est arraisonné par des pirates et Crusoé devient l'esclave d'un Maure. Il parvient à s'échapper sur un bateau et ne doit son salut qu'à un navire portugais qui passe au large de la côte ouest de l'Afrique. Arrivé au Brésil, Crusoé devient le propriétaire d'une plantation. Il se joint à une expédition partie à la recherche d'esclaves africains, mais il est naufragé sur une île. Tous ses compagnons étant morts, il parvient à récupérer des armes et des outils dans l'épave. Il se construit une habitation et confectionne un calendrier en faisant des entailles dans un morceau de bois. Il chasse et cultive le blé. Il apprend à fabriquer de la poterie et élève des chèvres. Il lit la Bible et rien ne lui manque, si ce n'est la compagnie des hommes...
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El sencillo proverbio que afirma que «no puede borrarse de la carne lo que esta impreso en el hueso», de uso tan común en Inglaterra, nunca fue tan cierto como en la historia de mi vida. Cualquiera habria pensado que, tras cincuenta y cinco anos de aflicciones y de toda una variedad de infelices circunstancias que pocos hombres, si no ninguno, habian sufrido jamas; tras siete anos de paz y regocijo en la plenitud de todas las cosas; envejecido y dispuesto, si es que alguna vez fue posible, a disfrutar de la posibilidad de experimentar todas las circunstancias de la vida mediana hasta averiguar cual era la que mas se adaptaba a la obtención de la completa felicidad del hombre; tras todo eso, digo, cualquiera habria pensado que aquella propensión a deambular, de la cual en el relato de mi primera salida al mundo ya adverti que se imponia en mis pensamientos, deberia haberse gastado, evacuada por completo su parte volatil, o condensada al menos, de modo que, a los sesenta y un anos de edad, yo podria haberme inclinado por permanecer en casa y por poner fin a mi tendencia a arriesgar la vida y la fortuna.
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Las Aventuras de Robinson Crusoe : (Adaptación juvenil)
Daniel Defoe
- Culturea
- 7 Juin 2023
- 9791041811090
Naci el 1632, en la ciudad de York, donde mi padre se habia retirado después de acumular una no despreciable fortuna en el comercio. Mi nombre original es Róbinson Kreutznaer, pero debido a la costumbre inglesa de desfigurar los apellidos extranjeros quedó convertido en Crusoe, forma que ahora empleamos toda la familia. Tenia yo dos hermanos mayores. Uno de ellos, que era militar, fue muerto en la batalla de Dunquerque, librada contra los espanoles. En cuanto al segundo, no sé la suerte que haya corrido. Como yo no tenia profesión alguna, mi padre, que aunque de edad avanzada me habia educado lo mejor que pudo, pretendia que estudiara leyes. Pero mis inclinaciones eran distintas. Dominabame el deseo de hacerme marino y de correr por los mares las mas diversas aventuras. Esto iba contra la voluntad de mi padre, que me habia amonestado repetidas veces, asi como contra los carinosos consejos y súplicas de mi madre. Pero todo hacia parecer que un secreto destino me arrastraba hacia una vida llena de peligros. Un dia en que mi madre parecia estar mas contenta que de costumbre, le volvi a plantear el problema de mi pasión por ver mundo, rogandole que tratara de persuadir a mi padre a fin de que me diera el permiso para realizar un viaje por mar.
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Naci el 1632, en la ciudad de York, donde mi padre se habia retirado después de acumular una no despreciable fortuna en el comercio. Mi nombre original es Róbinson Kreutznaer, pero debido a la costumbre inglesa de desfigurar los apellidos extranjeros quedó convertido en Crusoe, forma que ahora empleamos toda la familia. Tenia yo dos hermanos mayores. Uno de ellos, que era militar, fue muerto en la batalla de Dunquerque, librada contra los espanoles. En cuanto al segundo, no sé la suerte que haya corrido. Como yo no tenia profesión alguna, mi padre, que aunque de edad avanzada me habia educado lo mejor que pudo, pretendia que estudiara leyes. Pero mis inclinaciones eran distintas. Dominabame el deseo de hacerme marino y de correr por los mares las mas diversas aventuras. Esto iba contra la voluntad de mi padre, que me habia amonestado repetidas veces, asi como contra los carinosos consejos y súplicas de mi madre. Pero todo hacia parecer que un secreto destino me arrastraba hacia una vida llena de peligros. Un dia en que mi madre parecia estar mas contenta que de costumbre, le volvi a plantear el problema de mi pasión por ver mundo, rogandole que tratara de persuadir a mi padre a fin de que me diera el permiso para realizar un viaje por mar.
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Naci en 1632, en la ciudad de York, de una buena familia, aunque no de la región, pues mi padre era un extranjero de Brema que, inicialmente, se asentó en Hull. Alli consiguió hacerse con una considerable fortuna como comerciante y, mas tarde, abandonó sus negocios y se fue a vivir a York, donde se casó con mi madre, que pertenecia a la familia Robinson, una de las buenas familias del condado de la cual obtuve mi nombre, Robinson Kreutznaer. Mas, por la habitual alteración de las palabras que se hace en Inglaterra, ahora nos llaman y nosotros también nos llamamos y escribimos nuestro nombre Crusoe; y asi me han llamado siempre mis companeros. Tenia dos hermanos mayores, uno de ellos fue coronel de un regimiento de infanteria inglesa en Flandes, que antes habia estado bajo el mando del célebre coronel Lockhart, y murió en la batalla de Dunkerque contra los espanoles. Lo que fue de mi segundo hermano, nunca lo he sabido al igual que mi padre y mi madre tampoco supieron lo que fue de mi.
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Habiendo vivido quince anos en este lugar, y no habiendo encontrado aún el menor rastro o vestigio humano, lo mas probable era que, si alguna vez llegaban hasta aqui, se marchasen tan pronto les fuese posible, pues, por lo visto, no les habia parecido conveniente establecerse alli hasta ahora. El mayor peligro que podia imaginar era el de un posible desembarco accidental de gentes de tierra firme, que, según parecia, estaban en la isla en contra de su voluntad, de modo que se alejarian rapidamente de ella tan pronto pudiesen y tan solo pasarian una noche en la playa para emprender el viaje de regreso con la ayuda de la marea y la luz del dia. En este caso, lo único que debia hacer era conseguir un refugio seguro, por si veia a alguien desembarcar en ese lugar. Ahora comenzaba a arrepentirme de haber ampliado mi cueva y hacer una puerta hacia el exterior, que se abriera mas alla de donde la muralla de mi fortificación se unia a la roca. Después de una reflexión madura y concienzuda, decidi construir una segunda fortificación en forma de semicirculo, a cierta distancia de la muralla en el mismo lugar donde, hacia doce anos, habia plantado una doble hilera de arboles, de la cual ya he hecho mención. Habia plantado estos arboles tan próximos unos a otros, que si agregaba unas cuantas estacas entre ellos, formaria una muralla mucho mas gruesa y resistente que la que tenia.
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Robinson Crusoe is one of the most popular books ever written in the English language, published in innumerable editions and translated into almost every language of the world, not to mention the many versions created in film, television and even radio. First published in 1719, it can also claim to be one of the first novels ever written in English.
Written in the form of an autobiography, it describes the life of the eponymous narrator Robinson Crusoe. A wild youth, he breaks away from his family to go to sea. After many adventures including being captured and made into a slave, he is eventually shipwrecked on a remote island off the coast of South America. Crusoe is the only survivor of the wreck. He is thus forced to find ways to survive on the island without any other assistance. His first years are miserable and hard, but he ultimately manages to domesticate goats and raise crops, making his life tolerable. While suffering from an illness, he undergoes a profound religious conversion, and begins to ascribe his survival to a beneficent Providence.
Crusoe lives alone on the island for more than twenty years until his life changes dramatically after he discovers a human footprint in the sand, indicating the undeniable presence of other human beings. These, it turns out, are the native inhabitants of the mainland, who visit the island only occasionally. To Crusoe's horror, he discovers that these people practice cannibalism. He rescues one of their prisoners, who becomes his servant (or man) Friday, named for the day of the week on which he rescued him, and together, their adventures continue. -
The Plague is a disease that has a long and tragic history alongside humanity's development of tightly-packed cities. A Journal of a Plague Year is a first-person narrative account of London's last great plague outbreak in 1665, which killed an estimated 100,000 people in just 18 months.
Though written in the first-person perspective by Daniel Defoe, he was only 5 years old during the outbreak. The initials at the end of the work, H. F., suggest that Journal is based on accounts of Defoe's uncle, Henry Foe.
This highly readable short novel is fascinating not just as a historical account, but in its description of how people reacted to a deadly disease that they understood to be contagious, but yet had no cure for. Defoe derides quack doctors who killed more than they saved, and then themselves succumbed to plague. He tells of people turning to religion; of people driven mad by the death around them and raving in the streets; of people fleeing to the country, and of others barricading themselves in their homes. The ways people reacted in 1665 could be the very same ways people might have reacted today to a mysterious, deadly, and highly contagious outbreak. -
L'usato proverbio detto in tante occasioni nell'Inghilterra: Mal nell'osso, incurabile, non si è mai verificato meglio che nella storia della mia vita. Ognuno si avrebbe immaginato che dopo trentacinque anni d'angosce, dopo una serie di variate calamità, per cui ben pochi uomini, se pur ve ne furon mai, sono passati; dopo sett'anni trascorsi nell'abbondanza di tutte le cose, venuto già vecchio e avendo sperimentate, bisogna certo convenirne, tutte le possibili condizioni della vita di un privato, dopo tutto ciò ognuno si avrebbe immaginato che la mania de' viaggi manifestatasi in me, come raccontai, con tanta violenza sin dal primo istante che entrai nel mondo, fosse omai domata; che la p...
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Nacqui l'anno 1632 nella città di York d'una buona famiglia, benchè non del paese, perchè mio padre, nativo di Brema, da prima venne a mettere stanza ad Hull; poi venuto in buono stato col traffico e lasciato il commercio, fermò sua dimora in York; nella qual città sposò la donna che fu poi mia madre. Appartiene questa alla famiglia Robinson, ottimo casato del paese; onde io fui chiamato da poi Robinson Kreutznaer: ma per l'usanza che si ha nell'Inghilterra di svisar le parole, siamo or chiamati, anzi ci chiamiamo noi stessi e ci sottoscriviamo Crusoe, e i miei compagni mi chiamarono sempre così....
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Nacqui dell'anno 1632 nella città di York d'una buona famiglia, benchè non del paese, perchè mio padre, nativo di Brema, da prima venne a mettere stanza ad Hull; poi fattosi un buono stato col traffico e dismesso indi il commercio, trasportò la sua dimora a York; nella qual città sposò la donna divenuta indi mia madre. Appartiene questa alla famiglia Robinson, ottimo casato del paese; onde io fui chiamato da poi Robinson Kreutznaer, ma per l'usanza che si ha nell'Inghilterra di svisar le parole, siamo or chiamati anzi ci chiamiamo noi stessi, e ci sottoscriviamo Crusoe, e i miei compagni mi chiamarono sempre così.
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Bisognava ora ch'io mi apparecchiassi un maggiore spazio di terreno lavorato perchè avevo grano abbastanza per seminare una biolca di terra. Prima di accignermi a ciò, impiegai almeno una settimana nel fabbricarmi una nuova vanga, la quale, per dir vero, mi riuscì e sconcia e sì pesante, che mi bisognò doppia fatica nel servirmene. Pur la feci esser buona, e seminai il mio grano in due campi spianati, più vicini che potei trovarli alla mia abitazione, difesi con una buona palizzata i cui stecconi erano tutti tolti da quegli alberi che avevo piantati dianzi, e che sapevo come felicemente crescessero. In capo ad un anno ebbi una buona siepe viva che abbisognava ben poco di essere maggiormen...
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Coloro che erano nel canotto lavoravano di remi a tutto andare per mettersi fuori del nostro tiro, e, benchè Venerdì avesse fatto due o tre volte fuoco sovr'essi, non m'avvidi che ne colpisse alcuno. Egli mi consigliava impadronirmi d'uno de' canotti vuoti, rimasti all'ancora, ed inseguire i fuggiaschi. Per dir vero m'inquietava l'idea che costoro, se li lasciavo tornare a casa, portassero la notizia di quanto era avvenuto ai loro compatriotti, i quali probabilmente sarebbero venuti alla volta di quest'isola con dugento o trecento delle loro barche, e per la forza del numero ne avrebbero senza pietà divorati.
Laonde, abbracciato il suggerimento di Venerdì, corsi ad uno di que' can... -
Tenutici per quattro giorni a veggente della spiaggia a Sudest 1/4 d'est (1/4 di levante verso scirocco), ci volgemmo indi costeggiando al capo di Sant'Agostino, e in tre giorni ci trovammo all'ancora nella baia di Tutti i Santi, antico teatro della mia prima liberazione e donde venni via co' miei danari e con la mia trista fortuna.
Non mai vascello approdato a questo porto ebbe minori negozii di quelli che ne aveva io; e ciò non ostante ci furono mille difficoltà da superare prima d'avere la menoma comunicazione con gli abitanti di terra. Nè il mio vecchio socio che vivea tuttavia, e faceva grande figura in paese... -
Non era scorsa una settimana da che i tre Inglesi cattivi aveano riavute l'armi e la piena loro libertà, allorquando da vere ingratissime creature tornarono da capo nell'essere arroganti ed inquieti. Ma d'improvviso sopravvenne tale incidente che ponendo a repentaglio la salvezza e dei buoni e dei cattivi, obbligò tutti indistintamente a lasciare in disparte i privati risentimenti per pensare soltanto a difendere le proprie vite.
Accadde una notte che il governatore spagnuolo...