L'objectif de l'ouvrage est de contribuer à casser les tabous et le cercle vicieux de la dépréciation de soi et du regard des autres sur le vieillissement et ses changements qui jalonnent l'avancée en âge. Pour cela, l'auteur entreprend de de décloisonner les disciplines - la psychosociologie, la philosophie, les neurosciences et la physique -, de réconcilier jeunes et vieux, passé, présent, futur, dans une volonté de « bienveillance » individuelle et collective, pour retrouver et sauvegarder l'enfance en soi, et ce jusqu'à la fin. Elle explore les ambivalences, les difficultés, mais aussi les plaisirs et les capacités de résilience de chacun face au processus du vieillissement.
si le néologisme de bien-traitance rencontre une telle adhésion, c'est qu'il s'enracine dans des pratiques déjà anciennes: la naissance sans violence, l'accueil des tout-petits, l'humanisation de l'hospitalisation pédiatrique, la prise en compte de la douleur, l'intégration de l'enfant porteur de handicaps, le respect de la continuité de l'enfant dans les séparations, l'accès à ses origines qui montrent combien une bien-traitance qui n'avait pas encore de nom a irrigué en permanence les circulaires administratives.
aujourd'hui pourtant on peut douter de leurs effets. pourquoi l'écart nous semble-t-il se creuser entre les progrès évidents de la psychologie et de la psychanalyse de l'enfant et le sentiment qu'on ne parvient pas à les appliquer? pourquoi nombre de décisions politiques nous paraissent-elles même aller à l'encontre de ces progrès? un proverbe chinois dit que "les parents ne peuvent donner que deux choses à leurs enfants : des racines et des ailes".
la bien-traitance, si bien enracinée soit-elle, appelle aujourd'hui à un nouveau souffle celui qui lui donnera les ailes dont elle a besoin pour que nos enfants naissent, grandissent et se construisent dans une société, justement, bien-traitante.
Une nouvelle édition, revue et augmentée, d'un titre phare de la collection Naître, grandir, devenir. Si le néologisme de bientraitance rencontre une telle adhésion, c'est qu'il s'enracine dans des pratiques déjà anciennes : la naissance sans violence, l'accueil des tout-petits, l'humanisation de l'hospitalisation pédiatrique, la prise en compte de la douleur, l'intégration de l'enfant porteur de handicaps, le respect de la continuité de l'enfant dans les séparations, l'accès à ses origines qui montrent combien une bientraitance qui n'avait pas encore de nom a irrigué en permanence les circulaires administratives.
Aujourd'hui pourtant on peut douter de leurs effets. Pourquoi l'écart nous semble-t-il se creuser entre les progrès évidents de la psychologie et de la psychanalyse de l'enfant et le sentiment qu'on ne parvient pas à les appliquer ?
Pourquoi nombre de décisions politiques nous paraissent-elles même aller à l'encontre de ces progrès ?
Un proverbe chinois dit que « les parents ne peuvent donner que deux choses à leurs enfants : des racines et des ailes ». La bien-traitance, si bien enracinée soit-elle, appelle aujourd'hui à un nouveau souffle : celui qui lui donnera les ailes dont elle a besoin pour que nos enfants naissent, grandissent et se construisent dans une société, justement, bien-traitante.
La prise en charge du tout-petit est essentielle à son éveil, à son développement, en un mot à son devenir. C'est aux puéricultrices que sont confiés pendant la journée un grand nombre d'enfants : elles ont en effet la garde de plus d'un quart des enfants âgés de 0 à 3 ans. Pour accomplir leurs tâches, elles peuvent être aidées par des psychologues. D'où la nécessité de s'interroger sur le travail en crèche. - Quel est le rôle de chacun ? - Comment s'organisent les équipes ? - Quelles méthodes sont utilisées pour permettre à l'enfant de s'épanouir le mieux possible ? - En quoi consiste le travail d'observation ? - Qu'est-ce qu'un projet pédagogique ? - Comment prendre en charge les enfants en difficulté, notamment ceux qui sont porteurs de handicaps ? - Quelle est la place des parents dans la crèche ? Voilà, entre autres, les questions auxquelles La crèche répond. Psychologues et puéricultrices s'interpellent, échangent leurs points de vue. Forts de leur expérience de terrain, ils évoquent les problèmes auxquels ils sont confrontés, les moyens qu'ils mettent en oeuvre pour les surmonter. Ils montrent combien le travail en équipe et Ia pluridisciplinarité sont indispensables au bon fonctionnement de la crèche. Avec toujours au centre de leurs préoccupations : l'enfant et son épanouissement.
Sait-on que lorsqu'un enfant souffre d'un environnement qui ne répond pas à ses besoins affectifs, relationnels et éducatifs, sa croissance se ralentit ? Sait-on que ce n'est pas seulement sa taille et son poids qui sont touchés, mais aussi le volume de son cerveau, sa vision et le développement de son intelligence ? Sait-on que son sommeil est altéré, et donc la sécrétion nocturne de l'hormone qui préside à sa croissance ? Cette dernière se ralentit, et peut même s'arrêter. Sait-on enfin que cette croissance empêchée peut commencer dès la vie intra-utérine ?
Si l'Organisation Mondiale de la Santé considère depuis plus de vingt ans que ces carences et ces négligences constituent une maltraitance avérée, on en sous-estime encore la fréquence et la gravité. Pourtant, les conditions et les moyens à mettre en oeuvre pour sa prévention et son traitement sont connus, et l'accompagnement des parents en souffrance évite à leurs enfants des répétitions transgénérationnelles du malheur. Des thèmes auxquels les médias sont de plus en plus attentifs.
Pour un enfant, avoir accès aux informations sur les événements qui jalonnent son histoire est un droit qu'on lui reconnaît de plus en plus, mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit d'une information médicale complexe, qui bouleverse sa vie quotidienne et met en jeu son devenir ? Nombreux sont les messagers du savoir qui vont se succéder auprès de lui.
Dans son entourage proche, parents, frères et soeurs, médecin de famille sont directement impliqués. A l'hôpital, médecins spécialistes, personnels soignants, enseignants se relaient. Mais c'est aussi l'ensemble de notre société qui transmet des messages à l'enfant sur sa santé : l'école, la télévision, Internet. Enfin, selon les juristes, les nouveaux droits du malade et des usagers s'adressent également à l'enfant.
Tous ces messagers se retrouvent pour faire de l'enfant un véritable partenaire de son information, acteur de son traitement, et le plus souvent de sa convalescence et de sa guérison. Cependant respecter le droit de savoir de l'enfant malade, c'est aussi réfléchir au savoir dire des adultes. Comment mettre à sa portée l'information médicale en fonction de son âge, de son histoire familiale, des spécificités de sa maladie ?
La bien-traitance des personnels d'établissements de soins, accueillant des patients du plus jeune âge au plus grand, repose sur la dimension managériale et les fonctions d'encadrement des responsables des équipes, qui font des institutions qu'ils animent des lieux d'accueil et d'accompagnement, voire des lieux de vie. Comment offrir à chaque professionnel un environnement dynamique et soutenant, dont les valeurs éthiques soient constamment vivifiées? Comment faire pour que les responsabilités politiques, administratives, sanitaires, sécuritaires et économiques n'obèrent pas des initiatives innovantes, permettant l'ouverture d'esprit et la créativité, seuls remparts au burn-out ou à l'activisme de professionnels maltraités? La reconnaissance de leur identité et de la valeur des gestes qu'ils engagent passe par le soutien des responsables qui les encadrent et qui doivent concevoir la bien-traitance au coeur même de leurs fonctions de management, en tant que valeur intégrée à la professionnalisation des soins, de l'accueil et de l'accompagnement. Professionnels bien-traitants? Professionnels bien-traités! Ce livre en témoigne au travers d'expériences managériales novatrices, de propositions et de réflexions approfondies qui libèrent une autre manière d'être avec l'autre.