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Sciences humaines
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Dieu est corps : parmi toutes les doctrines polémiques de Thomas Hobbes, celle qui affirme la corporéité de Dieu l'est tout particulièrement.
De nombreux philosophes et théologiens contemporains de Hobbes l'ont du reste perçue comme un immense et insupportable « scandale ». Cependant, bien souvent, ils y ont vu aussi une thèse véritablement centrale de la philosophie de Hobbes, alors que de nombreux interprètes ultérieurs, encore aujourd'hui, ont été tentés de la renvoyer plutôt à ses marges. La présente recherche essaie de montrer que cette thèse, liée à sa décision théorique de fond en faveur de l'univocité de l'étant, joue bien un rôle majeur dans la pensée de Hobbes. -
Le Léviathan Hobbes : avec le texte intégral des chapitres XVI et XVII
Dominique Weber
- Breal
- 21 Septembre 2021
- 9782749551333
Toutes les clefs pour comprendre l'auteur et son oeuvre dans son ensemble.
L'analyse des notions.
Des liens avec d'autres oeuvres.
Un texte et son commentaire : le texte intégral des chapitres XVI et XVII.
Des outils : lexique, index des notions, sujets de dissertation, bibliographie.
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Hobbes, Descartes et la métaphysique
Dominique Weber
- Vrin
- Bibliotheque D'histoire De La Philosophie
- 4 Novembre 2005
- 9782711617500
Dans une lettre fort célèbre adressée à Marin Mersenne le 4 mars 1641, René Descartes dit de Thomas Hobbes, l'« Anglois » : « je crois que le meilleur est que je n'ai point du tout de commerce avec lui, et pour cette fin, que je m'abstienne de lui répondre; car, s'il est de l'humeur que je le juge, nous ne saurions guère conférer ensemble sans devenir ennemis ». Quant à Hobbes, selon le témoignage de John Aubrey, il avait apparemment coutume de dire que Descartes, « s'il s'en était tenu à la géométrie, aurait été le meilleur géomètre du monde, mais sa tête n'est pas faite pour la philosophie ». Pourquoi alors « Hobbes, Descartes et la métaphysique ». En réalité, l'opposition entre Hobbes et Descartes concerne peut-être - c'est du moins l'hypothèque que ce livre envisage et tente d'explorer - la façon dont le philosophe anglais a cherché à constiture avec et contre Descarte, un privilège de la physica au sein de la philosophia prima. D'où la nécessité de reprendre à nouveau frais les enjeux du débat qui fit s'affronter Hobbes et Descartes autrement que sous la seule forme de l'injure et de l'attaque ad hominem. D'où également la nécessité de s'interroger sur les liens qui rattachent peut-être la philosophie première de Hobbes au « système de la métaphysique » tel que ce dernier s'est progressivement constitué, au XVIIe siècle, avec l'élaboration de l'ontologia.
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Hobbes et le désir des fous ; rationalité, prévision et politique
Dominique Weber
- Sorbonne Universite Presses
- 20 Septembre 2007
- 9782840505266
Selon Thomas Hobbes, l'homme est fondamentalement un être de désir. Cela veut dire qu'il est un champ de forces variables, traversé de puissances pouvant s'affronter durement et provoquer de graves délitements des dimensions temporelles. Il s'agit dès lors, dans la composition des puissances humaines, de parvenir à l'équilibre qui soit le meilleur possible. Mais cela implique aussi toujours que le déséquilibre puisse l'emporter : lorsque l'homme ne parvient pas, ou plus, à organiser une gestion rationnelle de ses puissances dans le temps, l'emprise d'une passion particulière et exclusive le faisant sombrer alors dans la folie. Pour Hobbes, le « séisme » de la folie n'ouvre certes aucun accès au sujet pour découvrir une vérité sur lui-même ; c'est toutefois le déséquilibre, et lui seul, qui fournit la lumière adéquate permettant de comprendre comment peuvent se réaliser les conditions de l'équilibre. À ce titre, la folie est alors peut-être le centre véritable de l'anthropologie hobbesienne. Le reconnaître doit conduire à lire à nouveaux frais les principes directeurs de la philosophie politique du « Monstre de Malmesbury », notamment en ce qui concerne la docilité attendue des hommes, docilité entendue au double sens de la capacité à apprendre et de la capacité à obéir à la loi.
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Jean-Jacques Rousseau du contrat social
Dominique Weber
- Breal
- La Philotheque
- 19 Septembre 2020
- 9782749550138
Toutes les clefs pour comprendre l'auteur et son oeuvre dans son ensemble. L'analyse des notions. Des liens avec d'autres oeuvres. Un texte et son commentaire : le Livre I. Des outils : vocabulaire, index, sujets de dissertation.
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Hobbes et l'histoire du salut ; ce que le Christ fait à Léviathan
Dominique Weber
- Sorbonne Universite Presses
- 24 Janvier 2008
- 9782840505440
S'il s'avère, comme Thomas Hobbes ne cesse de le dire et de le redire, que le temps de la manifestation du Dieu chrétien dans l'histoire, par son Incarnation, est achevé, et ce jusqu'au moment imprévisible de la Seconde venue du Christ, s'il se trouve donc que Dieu n'est plus pour les hommes en acte de manifestation, alors la foi, qui vit dans le monde et non dans le Royaume, ne doit rien attendre de plus de l'avenir que l'institution de ce qui a déjà eu lieu : l'avenir, après Pâques et l'Ascension, n'est plus le domaine de l'inédit ; rien n'adviendra qui ne soit déjà advenu ; seule changera la modalité de ce qui doit advenir : après avoir revêtu le caractère de l'anticipation, il revêtira, à la fin des temps, celui d'une réalisation. C'est très précisément cette situation que Hobbes cherche à penser, en formant l'hypothèse d'une " démessianisation " théologique du temps. Une telle hypothèse apparaîtra - et, de fait, est apparue - comme hautement paradoxale à tous ceux qui savent de quelles relances messianiques l'histoire a pu être l'objet entre les mains de ceux-là mêmes qui se recommandaient des derniers mots de Dieu. Cette hypothèse semble pourtant seule pouvoir rendre raison de la césure qui distingue le temps pré-pascal de l'espérance du temps post-pascal de la mémoire. C'est dans une histoire " démythologisée " que doit s'inscrire le souci de l'avenir que nourrit la mémoire pascale. Or, si seule une raison devenue folle peut nier la réalité de l'avenir, c'est au contraire une preuve de rationalité que de laisser la venue passée de Dieu parmi les hommes désenchanter l'avenir. C'est cette preuve que Hobbes entend avancer, en pensant la façon dont Léviathan, lorsqu'il est chrétien, s'inscrit dans l'histoire du salut du christianisme.
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?Les éléments de lecture et d'analyse de l'oeuvre dans son ensemble.
? Le texte intégral d'une partie de l'oeuvre, annoté et commenté, de différents outils (vocabulaire, notions, etc.).
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Responsabilité du vivant : quelle place pour la personne ?
Collectif, Ghislaine Biodjekian, Dominique Weber
- L'Harmattan
- 1 Novembre 2003
- 9782747511919
A partir de leur expérience de psychologues cliniciennes attentives à la souffrance des malades qu'elles rencontrent à l'hôpital général, ghislaine biodjekian - hôpitaux pierre wertheimer et louis pradel à lyon - et dominique weber - hôpitaux debrousse et hôtel-dieu à lyon - se demandent s'il faut mettre en accusation une médecine jugée inhumaine ou s'interroger à partir des différentes pratiques qui engagent la responsabilité pour la vie, au-delà de son aspect organique, dans une appréhension globale de la personne et du sujet.
Praticiens et chercheurs impliqués dans les champs de compétence historique, scientifique, juridique et psychanalytique tentent de leur place, de répondre de cette question. cet ouvrage reprend les différentes interventions des journées d'étude de l'association de psychologie clinique en milieu médical, organisées autour de cette réflexion, les 26-27 au 27 septembre 1997.