« Amateurs de Maupassant, Poe ou Du Maurier, voilà de quoi satisfaire votre appétit de frissons. Une histoire hitchcockienne, petit chef d'oeuvre d'atmosphère, hypnotique et magistralement menée ! » Librairie Delamain À son arrivée sur l'île de la Barbade, un jeune peintre est accueilli dans une saisissante demeure : Eltonsbrody. Bordée par la mer et entourée d'une végétation luxuriante, la maison semble sortie d'un songe. Mais peu à peu, la beauté s'effrite. Est-ce le bruit du vent ou celui des âmes qui y rend le repos impossible ?
Dans la lignée des chefs-d'oeuvre d'Edgar Allan Poe, de H.P Lovecraft et de John Carpenter, Eltonsbrody captive en faisant imploser le réel. Intrigant et obsédant, le roman happe le lecteur en le confrontant à l'empire des pulsions.
Né à Guyana, Edgar Mittelholzer (1909-1965) est un auteur métis. Découvert, après des années d'infortune, par Leonard Woolf, le mari de Virginia, Edgar Mittelholzer est le premier écrivain caribéen à connaître le succès en Europe. Mais rien n'apaise la haine de soi de celui qui se sent rejeté pour sa couleur de peau. De controverses en dépressions et face aux, déjà, prégnantes questions identitaires, il finit par se suicider en 1965.
Difficile de ne pas frissonner dans la bourgade anglaise de Middenshot. Quand le vent cesse enfin de hurler, c'est le tumulte intérieur qui prend le relai. Depuis son accident, quelque chose s'est brisé en Mr. Jarrow. Sa femme aimante et bien vivante, il s'est convaincu qu'elle était morte, alors il ne s'adresse à elle que lors de séances de spiritisme. Sa fille, en passe de devenir vieille fille, supporte toutes ses manies en se berçant d'illusions sur les intentions de son voisin : Mr. Holme. Or ce dernier sous ses allures de gentleman a des désirs bien dévorants. Et ce monde déjà bancal est menacé : un tueur fou rode à Middenshot. Pour lui échapper, il faudra aux personnages s'aventurer au-delà du bien et du mal. Êtes-vous prêts à les suivre ?
Edgar Mittelholzer invente un ton inédit de comédie noire. Tout y est terrifiant et tout y est amusant. Cet impossible équilibre n'a guère d'équivalent à part chez les frères Cohen.