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Erwin Panofsky
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L'oeuvre d'art et ses significations ; essais sur les arts visuels
Erwin Panofsky
- Folio
- Folio Essais
- 16 Octobre 2014
- 9782070456888
Ce recueil est largement inspiré, dans sa composition, de Meaning in the Visual Arts (1957) dont l'auteur avait souhaité une adaptation au public français.
«L'histoire de l'art est une discipline humaniste» définit les trois niveaux de signification d'une oeuvre et leur donne pour principe de contrôle une histoire des styles, des types et des symboles ; «L'histoire de la théorie des proportions humaines», conçue comme un miroir de l'histoire des styles, applique la méthode à l'analyse d'un schème structural particulier.
«Artiste, savant, génie» (1962) peut apparaître comme la dernière synthèse de la pensée de l'auteur sur la Renaissance. Tandis que des deux articles qui le suivent, l'un, «Le premier feuillet du Libro de Vasari», montre la façon dont cette époque, la Renaissance, a pris conscience d'un style, le gothique, qu'elle tenait pour extérieur à elle-même, l'autre, «Deux projets de façade par Beccafumi», est, sur le maniérisme dans l'architecture du XVIe siècle, une discussion sur les principes qui, aujourd'hui, permettent de caractériser un style.
Les trois derniers essais, «Dürer et l'Antiquité», «L'allégorie de la Prudence chez Titien» et la merveilleuse étude sur Poussin et la tradition élégiaque, "«Et in arcadia Ego», offrent, parvenus à leur point de perfection, les chefs-d'oeuvre de l'interprétation iconographique.
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Essais d'iconologie ; thèmes humanistes dans l'art de la Renaissance
Erwin Panofsky
- Gallimard
- Tel
- 4 Novembre 2021
- 9782072957673
Quand les Essais d'iconologie sont réunis pour la première fois, en 1939, l'histoire de l'art est encore dominée par des explications psychologiques et esthétiques, voire réduite à une simple description iconographique. C'est en approfondissant les démarches de ses maîtres Ernst Cassirer et Aby Warburg qu'Erwin Panofsky parvient à lui offrir son statut contemporain de science d'interprétation.
À partir d'un corpus d'oeuvres picturales traversant plusieurs siècles du Moyen Âge à la Renaissance, l'historien retrace les métamorphoses des traditions antiques : le temps, l'amour, la mort ou la genèse du monde ; il met au jour de petites odyssées étranges et savantes, dont les épisodes consistent en fusions et confusions de concepts et d'images, en malentendus, oublis, et renaissances de toute sorte.
En décodant ces petites « résurrections » humanistes, Panofsky donne accès à une compréhension de la chimie artistique où la pensée imageante prend le pas sur la pensée discursive.
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La Renaissance et ses avant-courriers dans l'art d'occident
Erwin Panofsky
- Flammarion
- Champs Art
- 22 Septembre 2021
- 9782080247018
Dans ce classique de l'histoire de l'art, Erwin Panofsky s'interroge sur la spécificité de la Renaissance : ce mouvement artistique a-t-il bien eu lieu et si oui, comment s'est-il distingué des renouveaux médiévaux que l'on évoque sous le même nom ? «L'historien d'art [...] devra accepter certains faits fondamentaux ; à savoir qu'une première rupture par rapport aux principes médiévaux de représentation du monde visible au moyen du trait et de la couleur s'est effectuée en Italie à la fin du XIII? siècle ; qu'un second changement fondamental, qui a commencé en architecture et en sculpture, plutôt qu'en peinture, a eu lieu au début du XV? et a entraîné un intérêt intense pour l'Antiquité classique ; et qu'une troisième phase, apogée de tout le développement, qui a finalement synchronisé les trois arts et a temporairement éliminé la dichotomie existante entre les points de vue naturaliste et classicisant, a commencé au seuil du XVI?.» Erwin Panofsky. Par une étude minutieuse et richement illustrée de la sculpture à l'architecture en passant par la peinture et les enluminures, Panofsky livre ici un ouvrage fondamental pour la compréhension de l'art de la Renaissance.
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Idea contribution a l'histoire du concept de l'ancienne theorie de l'art
Erwin Panofsky
- Gallimard
- Tel
- 26 Septembre 1989
- 9782070715299
Ces conférences furent publiées dans le cadre désormais célèbre de l'Institut Warburg. De Platon et Phidias à Michel-Ange et Dürer, Panofsky étudie le trajet de l'idée, élaborée par les anciennes théories de l'art qui ne dissocient pas encore le beau et le bien, jusqu'aux esthé esthétiques qui, avec la Renaissance et le Maniérisme, ont commencé à bouleverser les fondements du beau en s'appuyant davantage sur la volonté et le plaisir. L'origine de la modernité en art est donc contemporaine de ce renversement de sens, bien antérieur à ce qu'indiquent en général les périodisations classiques de l'histoire de l'art.
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La perspective comme forme symbolique
Erwin Panofsky
- Éditions du Minuit
- Le Sens Commun
- 1 Janvier 1976
- 9782707300911
Les cinq essais réunis dans ce volume représentent la quasi-totalité des travaux que panofsky a publiés en allemand, avant 1932.
La volonté de fonder une science rigoureuse de l'oeuvre d'art qui s'exprime dans les recherches épistémologiques des débuts, et en particulier dans la critique de wölflin et de la notion de kunstwollen, s'affirme en acte dans ce chef-d'oeuvre de la science sociale qu'est la perspective comme forme symbolique. refusant de réduire la perspective à un simple problème technique ou mathématique, panofsky entend établir, à travers l'analyse de l'usage de la perspective angulaire dans l'antiquité, de l'ignorance quasi systématique de la perspective au moyen-age et de " l'invention " de la perspective plane par la renaissance, que le recours à la perspective s'appuie sur une philosophie de l'espace qui est elle-même solidaire d'une philosophie de la relation entre le sujet et le monde.
C'est ainsi que la philosophie idéaliste des " formes symboliques " se dépasse vers une histoire sociale des catégories de perception et de pensée.
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Les Primitifs Flamands, un des ouvrages phares de Panofsky (Historien et théoricien de l'art d'origine allemande (1892-1968), s'est développé à partir d'une série de conférences. Il conserve de cette origine une remarquable clarté et constitue ce qu'il est convenu d'appeler une somme. Paru en 1953, il a été traduit par Hazan pour sa première édition en français en 1992. L'étude de Panofsky suit le cours chronologique, en remontant très loin en arrière : la question des origines de cet art septentrional qui ne culminera qu'au milieu du XVe siècle occupe une place très importante.
Et c'est une passionnante enquête sur des terres mal défrichées : les miniatures franco-flamandes, le style gothique international, l'art de la cour de Bourgogne, les écoles locales du Nord avant la révolution de l'ars nova qui apparaît avec le Maître de Flémalle. Puis viennent les chapitres de l'âge d'or, sur les Van Eyck et Van der Weyden, qui constituent comme autant de monographies. Le livre se termine par une étude sur les héritiers immédiats de cet âge : Petrus Christus, Dirk Bouts, Hugo Van der Goes, Gérard David, Juste de Gand, etc. Ici la démarche iconologique de Panofsky s'infléchit pour se faire histoire stylistique et dégager peu à peu l'émergence d'un continent culturel entier. Par-delà la minutie de l'approche, naissent au fil des pages de véritables petites épopées de la pensée, et l'on se demande comment l'auteur parvient à maîtriser son érudition pour savoir la rendre toujours aussi utile et parlante. De l'identification d'un musicien sur un portrait de Van Eyck (et du discours qui s'ensuit sur peinture et musique) à la définition du style anguleux de Van der Weyden, de l'étude presque tactile des Heures des manuscrits enluminés des XIVe et XVe siècles à la caractérisation des difficultés d'un suiveur comme Petrus Christus, le lecteur est amené à relier entre eux les fils innombrables d'une continuité que Panofsky retrace avec son habituelle élégance. -
- Indices, détours, sources cachées, ramifications imprévues, résurgences, singularités - l'enquête iconologique est comme une science du ricochet : d'un point à un autre, par rebonds successifs, par petites touches, une oeuvre est traversée. Ici, à propos du Titien, et en six études aux sujets circonscrits, la méthode de Panofsky s'illustre une nouvelle fois, avec une maîtrise consommée.
Mais dans ce qui se voulait aussi hommage rendu à un artiste admiré entre tous vient s'inscrire une autre dimension. Si ce sont toujours des énigmes de la représentation figurée que le livre cherche à dévoiler, de fil en aiguille et chemin faisant, ce qui apparaît, c'est une étude qui dégage le sens de l'oeuvre dans son ensemble. Le discours, s'il reste bien entendu rigoureux, s'il en passe par ces prodiges d'érudition familiers aux lecteur de Panofsky, s'étonne ici d'une autre manière. Devant le caractère inépuisable d'une oeuvre dans laquelle il se sent littéralement immergé, Panofsky ne cherche pas à maîtriser les flux de signification en les orientant dans un sens biographique ou stylistique. Chacun des postes d'observation que constituent les thèmes des six études ici réunies fonctionne comme une sorte de tremplin à partir duquel il se jette dans l'océan de l'oeuvre en entraînant le lecteur avec lui. De telle sorte, qu'en partant à chaque fois d'un problème (par exemple : le Titien et Ovide), l'enquête en vient à révéler lumineusement mais surtout naturellement la problématique de l'oeuvre du Titien tout entière et à en dégager la singularité au sein de son époque. Un tel équilibre, fruit d'un contact amoureux permanent avec la peinture du maître vénitien, prend les allures d'un accomplissement : il s'agit en effet du dernier livre conçu et corrigé par le grand historien, qui donne ici à la fois un chef-d'oeuvre d'érudition poétique et une ultime méditation sur le sens des oeuvres. Mots clés : iconologie, Ovide, Charles Quint, Gonzague, Bassano, L'Arétin, Pesaro, Venise, Giorgione, Rubens, Raphaël, Campagnola. -
La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle
Erwin Panofsky
- Pu De Strasbourg
- Historiographie De Lart
- 12 Avril 2022
- 9791034401277
La sculpture allemande du XIe au XIIIe siècle (1924) d'Erwin Panofsky appartient à un genre éditorial bien défini : abondamment illustré, l'ouvrage est destiné à un public cultivé, mais pas nécessairement savant. Le texte doit en principe se contenter de décrire les oeuvres reproduites et leur assigner une localisation dans le temps et l'espace.
Débordant ce cahier des charges, Panofsky se livre ici à une analyse formelle, qui n'accorde pas une place centrale aux questions iconologiques, contrairement à ce que feront ses travaux ultérieurs. L'ouvrage dont nous proposons ici la première traduction française révèle donc le Panofsky d'avant Panofsky.
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Corrège, la caméra di San Paolo à Parme
Erwin Panofsky
- Hazan
- Bibliotheque
- 2 Avril 2014
- 9782754104296
La Camera di San Paolo est l'un de ces lieux un peu secrets qui, en marge des cycles célèbres et des chefs-d'oeuvre reconnus, constituent pour l'histoire de l'art des rendez-vous obligés. La singularité du propos, immédiatement visible, son caractère d'énigme ou de rébus font des peintures ornant cette " chambre " une véritable nasse symbolique où le visiteur fasciné se sent quelque peu perdu. Pourquoi et pour qui le Corrège a-t-il peint cet étrange cortège ? D'où viennent et que disent les figures ? À ces questions, l'étude de Panofsky répond, non de façon dogmatique, mais en suivant point par point le véritable réseau d'indices dissimulé dans les grisailles et le treillis de feuillage qui forme ce plafond unique en son genre. Devant un ensemble aussi complexe et aussi piégé, dont la cohérence saute aux yeux, Panofsky ne pouvait que relever le défi. Ce rébus mythologique, né dans le climat de l'Italie renaissante et selon les accents savants que lui imprimaient les cercles lettrés du Nord de la péninsule, fonctionne comme un véritable paradis exégétique : de telle sorte qu'avec cette étude Panofsky livre un modèle du genre, un modèle d'iconologie appliquée. Certes, ce n'est que la lettre de la peinture qui est ainsi approchée et il va de soi que l'indentification des figures ne dévoile pas tout de leur secret. Mais, chemin faisant, le voyage proposé à travers le temps, de l'origine de la mythologie à son réemploi renaissant, se mue en une série d'incursions dans la mémoire de l'Occident où, entre voilement et dévoilement, énigme et apparence, c'est la forme même d'apparition du sens qui est interrogée. Le cycle de peintures de la Camera di San Paolo à Parme, outre son raffinement exceptionnel, constitue un rebus mythologique né dans le climat de l'Italie renaissante et selon ses accents savants que lui imprimaient les cercles lettrés du Nord de la péninsule. Ce décor réalisé par Corrège fonctionne comme un véritable paradis exégétique à partir duquel Panofsky nous livre un modèle d'iconologie appliquée, à la manière d'un voyage à travers le temps, de l'origine de la mythologie à son réemploi renaissant.
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Galilée, critique d'art
Erwin Panofsky
- Impressions Nouvelles
- Reflexions Faites
- 1 Septembre 2016
- 9782874494178
Dans une thèse paradoxale, le critique d'art Erwin Panofsky soutient ici que Galilée, en dépit de son génie, aurait raté les découvertes keplériennes par manque de sens artistique. Pour les besoins de sa démonstration, l'auteur croise histoire des sciences et théorie des arts, numérologie et anamorphose, maniérisme et poésie, astronomie et marqueterie.
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Les antecedents ideologiques de la calandre rolls-royce
Erwin Panofsky
- Gallimard
- Le Promeneur
- 18 Octobre 1988
- 9782876530669
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- La Vie et l'art d'Albrecht Dürer est l'un des livres majeurs d'Erwin Panofsky. Et peut-être, comme le pensait un esprit aussi critique que Ernst H. Gombrich, la plus achevée des monographies écrites sur un artiste au XXe siècle.
Publiée en 1943, alors que Panofsky, réfugié aux États-Unis, enseignait à l'Université de Princeton, elle s'est tout de suite imposée comme un véritable monument. De fait, plus de soixante ans après sa publication, la plupart des travaux sur Dürer continuent à se définir par rapport au texte de Panofsky, bien plus, il faut le souligner, qu'à celui d'Heinrich Wolfflin écrit, en 1905, dans une perspective plus formaliste. À bien des égards, l'image de Dürer construite au fil du livre, celle d'un créateur virtuose mais surtout d'un véritable« penseur , reflète largement la propre conception que Panofsky se faisait de l'activité intellectuelle. La longue analyse de Melencolia 1 ou le chapitre sur Dürer théoricien pourraient à eux seuls faire l'objet de publications séparées. Mais, pour Panofsky, contraint à la fuite par le régime nazi, revenir à distance sur l'artiste emblématique qu'est Dürer -avec Grünewald -, dans l'historiographie allemande, avait forcément la valeur d'un acte éminemment symbolique. Il faut en définitive lire La Vie et l'art d'Albrecht Dürer de Panofsky comme ce que, d'emblée, ce livre se déclare : une réflexion critique sur la contribution des nations à la formation des styles ; une méditation intellectuelle d'un exilé sur le rapport de son pays, l'Allemagne, à l'histoire de l'art ; une volonté aussi d'opposer une sorte de contre-narration aux travaux sur l'art allemand les plus marqués par l'idéologie nationaliste ou fasciste. -
Peinture et devotion en europe du nord - a la fin du moyen age
Erwin Panofsky
- Flammarion
- 28 Mars 1997
- 9782080126306
Rassemble huit études de l'historien d'art consacrées à la peinture flamande, publiées entre 1935 et 1956 dans des revues. Panofsky est le maître incontesté des études iconographiques qui précisent le signification intentionnelle ou involontaire des oeuvres d'art.
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Le codex huygens et la theorie de l'art de leonard de vinci
Erwin Panofsky
- Flammarion
- 1 Novembre 1998
- 9782080126313
Publié en 1940, un an après le recueil capital des Essais d'iconologie et la même année que «L'Histoire de l'art comme discipline humaniste», Le Codex Huygens et la théorie de l'art de Léonard de Vinci demeure, plus d'un demi-siècle après sa parution, un texte fondamental.
Reconstituant minutieusement l'état originel d'un manuscrit négligé depuis sa redécouverte en 1915, Erwin Panofsky démontre son exceptionnelle valeur documentaire. Le Codex Huygens date de la fin des années 1560. Ses nombreuses illustrations, de même que les textes qui les accompagnent, reprennent pour la plupart des originaux de Léonard dont un certain nombre a disparu.
Présenté par Panofsky - chaque folio est décrit et commenté -, le Codex Huygens est accompagné d'un long essai, mise au point sur les trois thèmes principaux du Codex : la théorie des proportions, l'étude des mouvements du corps humain, la conception de la perspective. Ce livre court et clair, illustré de la plupart des dessins du codex original - certains directements calqués de ceux de Léonard - constitue ainsi une synthèse savante mais brillante des travaux effectués séparément par Panofsky sur ces différents thèmes.
Identifié avec certitude en 1981 seulement, l'auteur du Codex Huygens, le peintre Carlo Urbino, célèbre à l'époque pour sa science en perspective, prolonge fidèlement la pensée de Léonard. Mais le caractère rétrospectif et inachevé de son entreprise marque aussi la fin d'une tradition : l'alliance de l'art et de la science, une des grandes ambitions de la Renaissance, est battue en brèche à Milan où Charles Borromée met en place la Contre-Réforme.
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Hercule a la croisee des chemins - et autres materiaux figuratifs de l'antiquite dans l'art plus rec
Erwin Panofsky
- Flammarion
- 19 Février 1999
- 9782080126221
Comprend deux études publiées en 1929 par l'Institut Warburg de Hambourg : Signum triciput et Hercules prodicius, inédits en français jusqu'à ce jour.
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Erwin Panofsky ne fut pas seulement l'un des tenants les plus fameux et les plus fertiles de l'interprétation iconographique de l'oeuvre d'art, c'est-à-dire de la mise en relation et de l'illumination réciproque de l'oeuvre par les textes qui l'entourent. Il fut aussi un critique de la culture au sens large, ce que démontrent avec éclat les trois essais ici réunis, dont deux étaient jusqu'alors inédits pour le lecteur français. L'un s'intéresse aux symptômes, ou sources visuelles, caractéristiques des oeuvres du baroque ; l'autre ébauche (dès 1934) les rudiments d'une stylistique du cinéma ; le troisième n'établit rien moins que l'identité visuelle d'un pays, en proposant une petite anatomie du goût anglais. Tous sont écrits avec la virtuosité, l'ampleur de l'érudition et le sens de la synthèse propres au maître de Princeton. Il s'agit, en chacun de ces trois cas, de définir au plus près, ce qui peut constituer le caractère essentiellement singulier d'un médium, d'un moment ou d'une culture. Caractère que peut révéler la réalité en apparence la moins remarquable : pour Panofsky, comme pour Warburg et avant lui Flaubert, Dieu se trouve avant tout dans le détail.
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Tomb sculture-its changing aspects from ancient egypt
Erwin Panofsky
- Phaidon Press
- 1 Janvier 1999
- 9780714828244
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La boîte de Pandore ; les métamorphoses d'un symbole mythique
Dora, Erwin Panofsky
- Hazan
- Bibliotheque
- 22 Janvier 2014
- 9782754107396
- « Pandore est la première femme, le beau mal ; elle ouvre une boîte défendue ; en sortent tous les maux dont héritera l'humanité ; seule demeure l'espérance. » D'Hésiode à Paul Klee, soit sur la totalité de l'arche de temps de l'art occidental, le mythe de Pandore accomplit son chemin. C'est ce parcours, avec ses longs silences, ses reprises, ses transformations, que le livre de Dora et Erwin Panofsky retrace.
De la Délie de Maurice Scève (« Et de moy seul fatale Pandora ») aux dessins et aux peintures du néo-classicisme, de l'inquiétante et très belle Eva Prima Pandora de Jean Cousin à la femme fatale peinte par Dante Gabriel Rossetti, à travers livres d'emblèmes, textes savants, poèmes, compilations et grande peinture, ce sont non seulement les transformations d'un mythe, mais aussi la façon dont les époques qui le reprennent se projettent en lui, qui deviennent explicites. S'il sert bien tout d'abord à coudre très finement ensemble les pièces détachées dont se compose l'histoire de l'art, le fil conducteur des avatars du mythe de la boîte de Pandore, dégagé de l'ensemble du tissage culturel par une érudition à la fois extraordinaire et délicate, et comme tendu invisiblement par une sûreté théorique tout aussi déconcertante, vient ici fonctionner comme une sorte de révélateur. Le long de cette enquête si riche en pièces à conviction, le lecteur se retrouve, pour sa joie la plus grande, dans la posture de celui qui avance au sein d'une fiction : ce qui s'échappe de la boîte de Pandore ouverte par Erwin et Dora Panofsky, c'est la matière fictionnelle même, dans une pureté quasi originelle. Un nouvel essai du grand historien de l'art Erwin Panofsky, qui s'ajoute aux trois succès dans la collection Bibliothèque Hazan : Dürer, Titien et Les primitifs flamands.