Le bal des dégoûtantes La chaleur du mois d'août électrise les corps et les coeurs.
Alors que Cheryl boucle ses valises pour un voyage en amoureux, le Poulpe disparaît pur enquêter sur la tuerie sauvage de Lapraline.
Aussi inquiète que folle de rage, Cheryl s'envole sur les traces de Gabriel et tente de raccrocher les wagons. Y aurait-il morue sous roche ? Rafler l'enquête à son grand abruti de Poulpe n'est plus son unique préoccupation quand elle est confrontée à des féministes un peu trop catholiques...
Attention à la jolie coiffeuse, elle en a sous les bigoudis !
Cheryl a 32 ans. Elle a un petit salon (Cheryl-Coiffure), rue Popincourt. Cheryl aime le rose et les peluches et sa prédilection pour les kangourous dénote un attachement à une jeunesse heureuse passée dans le 11ème arrondissement. Cheryl aime l'élégance et la distinction.
Son corps formidable fait bien des envieuses et sa blondeur naturelle charme en permanence le quartier qui l'a vue grandir.
Cheryl est suffisamment cultivée pour rabattre le caquet de ses contradicteurs, surtout quand elle se laisse aller à un langage de charretier appris sur le tas.
Cheryl la pulpeuse aime d'amour Gabriel, son Poulpe à qui elle n'ose pas demander de rester quand il part vers ses mystérieuses aventures. Mais comme elle est loin d'être une potiche, elle va, peu à peu, devenir la rivale de son amant, marcher sur ses brisées et parfois lui souffler la vedette.
Tout commence en voiture entre Paris et l'océan par une chasse à la femme. Mais Paul, le jeune chasseur, sera piégé jusqu'à l'âme : la femme, Lucie, est fatale. Elle boit, elle fume, elle monologue, elle s'enfonce dans la folie. Pour consommer quelle damnation ? Paul se le demande. Il se prend pour un écrivain et vit dans le double culte d'un frère mort et d'une poétesse de légende, morte également, une sorte de Rimbaud au féminin. Dans le huis clos d'une baraque solitaire et d'un bar de nuit, ils vont s'aimer et se haïr, se chercher et se perdre. Parfois, se rejoindre. Le mystère de Lucie s'alourdit. L'homme joue des blues sur un vieux piano. Il voudrait la sauver, lui offrir l'amour et le bonheur. Comme si l'amour... Ce blues désemparé peint l'âme en ruine d'une femme étonnamment moderne. Et solitaire. C'est aussi une belle histoire d'amour triste et pudique, un polar psychologique qui ménage le suspense jusqu'au bout.
Lili Martinez, comédienne et détective privée, enquête sur la disparition de Plume, une marginale de 17 ans. Lors du tournage d'un téléfilm, l'un des acteurs, Marc, disparaît à son tour. Lili mène ses deux enquêtes de front et découvre des trafics peu catholiques.
Ceci ne prétend pas être une biographie de Jean Eustache, encore moins une étude exhaustive de son oeuvre, mais une approche très personnelle par une de ses proches. Elle retrace son parcours, en retournant sur les lieux qu'il fréquentait, à Paris, en allant à Narbonne où il a passé son adolescence et tourné deux de ses films, en interrogeant des proches et des acteurs...
«Debout les frustrées de la terre !» Évane Hanska, qui n'a peur de rien, lève l'étendard de la révolte. Elle prend pour cible le fruit le plus répandu et le plus frelaté de l'imaginaire féminin : le Prince Charmant. Elle propose aux modernes Emma Bovary un remède amoureux : la Bête Charmeuse. «J'accuse le Prince Charmant, ce blond minet en barboteuse, menteur, coureur de dots, imposteur, dépravé, asexué, surgelé, pervers, fétichiste du pied, zoophile, immature et falot, d'escroquerie caractérisée envers la gent féminine.»
L'infirmière dit que ma mère est morte vers quatre heures du matin en criant mon prénom.
Je devrais pleurer mais je ne pleure pas.
Avec toi les armistices étaient rares et ne duraient jamais longtemps. Tu parais enfin calme pourtant je me méfie. Avec toi tout pouvait changer en une fraction de seconde. Tu es là immobile à jamais. Inoffensive. En apparence. Avec toi on ne peut parier sur rien. Jamais. Si seulement tu avais été plus méchante que folle. Si au moins tu avais été laide.