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Frédéric Tiphagne
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L'histoire du thé à travers ses définitions, citations, expressions... Sans oublier les nombreuses illustrations.
Le thé, qui " désenivre... et fortifie la raison. " Cette formule, employée par Antoine Furetière dans son Dictionnaire universel de 1690, nous rappelle que le thé fut d'abord assimilé en Europe à un remède salutaire aux mille vertus. Et de préciser que le breuvage doré " donne de nouvelles forces pour boire ".
Il représente une boisson éminemment littéraire ayant stimulé l'imagination de nombreux auteurs. Ainsi peut-on lire dans le Journal des Goncourt qu'" il serait intéressant qu'un littérateur intelligent fît plusieurs livres d'imagination : l'un au régime du café, l'autre au régime du thé, l'autre au régime du vin et de l'alcool, et qu'il étudiât sur lui les influences de ces excitants sur sa littérature et qu'il en fît part au public. Moi, si jamais j'écris mon étude obscène, je l'écrirai au thé ".
Mais le thé, qui " s'enracine " dans une tradition ancestrale, a bien d'autres facettes : les légendes chinoises l'assimilent à la découverte fortuite d'un empereur fabuleux à tête de bouf ; la Compagnie britannique des Indes orientales le finança un temps par le trafic de l'opium ; les Japonais en firent l'objet d'une cérémonie raffinée ; les indépendantistes nord-américains, un casus belli. Et si vous ne connaissez ni le chanoyu ni le bandège ou le calin - sans accent circonflexe - consultez l'index de cet ouvrage. L'histoire du thé passe par les mots. Sans oublier les nombreuses illustrations. -
L'abeille et son miel
Frédéric Tiphagne
- Honore Champion
- Champion Les Mots
- 16 Octobre 2014
- 9782745328649
L'ouvrage se déguste comme le bon miel et, en proverbes, dictons, expressions et citations abonde. Les illustrations y sont légion.
Industrieuse, dérobe-fleur, mignarde, suçotante ou
aiguillonnante figuraient parmi les épithètes que recensait Maurice de La Porte en 1571 pour qualifier l'abeille, dans un ouvrage qui fit époque. Quelque deux cent trente années plus tard, Bonaparte devenu Napoléon Ier parsèmera ses armoiries d'abeilles d'or. " Ainsi a-t-on dit quelquefois
les abeilles pour l'Empire ", écrira Émile Littré dans le courant du XIXe siècle. Plus tard encore, en 1901, Maurice Maeterlinck écrira, avec un lyrisme flamboyant, que les abeilles " sont l'âme de l'été, l'horloge des minutes d'abondance, l'aile diligente des parfums qui s'élancent, l'intelligence des rayons qui planent, le murmure des clartés qui tressaillent, le chant de l'atmosphère qui s'étire et se repose ".
Quant au miel, qu'il soit l'instrument d'un atroce supplice (le cyphonisme) ou bien qu'il soit subtil, suave, profitable, rosineux ou plus simplement délicieux, il a également charrié derrière lui les croyances, les savoirs et les représentations des époques successives.
L'ouvrage, en proverbes, dictons, expressions et citations abonde, et les illustrations y sont légion.