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Editions Maia
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« - Quand on a perdu un être cher, ça ne fait jamais longtemps. Ça fait vingt ans, mais il me semble que c'était hier. Ce n'est pas une découverte pour toi, mais je suis un être très sensible, et souvent dans ma vie, j'ai cru que j'étais très forte. En réalité, j'ai compris au fil du temps que j'avais au fond de moi une immense fragilité.
Elle lui demanda de la laisser seule quelques instants, elle avait besoin de se recueillir, d'écouter le silence et de contempler la beauté des choses.
Sans dire un mot, il se retira quelques minutes.
- Ne t'éloigne pas trop s'il te plaît. J'ai besoin de te savoir que tu es là, tout près.
A son retour, elle semblait enfin apaisée. »
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La communauté des joyeuses feignasses
Fred Duncan
- Editions Maia
- Futurs Proches
- 20 Novembre 2023
- 9782384418244
Dans la France de 2060, un enseignant aussi honnête que naïf lutte contre la folie du pédagogisme et le stalinisme des ressources humaines. Dans un pays où le bon sens et la vérité n'existent plus, il tente de faire entendre sa voix.
L'humour noir, l'absurde et des descriptions au vitriol se succèdent dans des établissements et des lieux n'ayant plus rien d'humain.
« Comme l'école n'a pu changer une société corrompue, cette même société corrompue s'est chargée de changer l'école. La vérité est devenue opaque, ou multiple comme un caléidoscope... Porte ouverte à l'aseptisation totale... Il n'y a plus de cancres, il n'y a plus que de sales profs incompétents ne sachant pas gérer de petits «génies» incompris. La théâtralisation de l'école a été à la fois l'emplâtre sur la jambe de bois et la brèche où se sont engouffrés les imbéciles, les politiques et les sociologues ; la plupart cumulent les trois fonctions d'ailleurs. À partir du moment où l'on a désacralisé l'école et ses professeurs, le foutoir et la «chienlit» ne pouvaient que s'installer logiquement telle une gangrène sur une jambe déjà fragile. » -
Ce jour où Paul a failli perdre la vie dans le Sahel, il n'est pas près de l'oublier. Les années ont passé. Au cours du printemps 2015, voilà que tout chavire. Accusé à tort d'un crime dont il ne peut nier les évidences, il ne trouve pas d'explication à ce qui le relie à un réseau criminel international. Alors qu'il est séquestré dans un entrepôt désaffecté, ses bourreaux tentent de lui faire avouer ce qu'il ne sait pas. Il est question d'un butin important. Torturé, privé d'eau et affaibli par la douleur, il ressent le souffle chaud de Boris qui examine longuement son visage et commence à charger la seringue qui va l'endormir. Alison et les enfants occupent ses pensées, il ne les reverra plus jamais. Dans ce silence sépulcral, il découvre que le hasard ne s'est pas invité tout seul. Son coeur se met à battre encore plus fort, il commence à comprendre... Paul sent des larmes sourdre sous ses paupières. Non ! Ce n'est pas possible...
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Se laisser porter par les mots tracés par cette fidèle plume, une oeuvre qui s'est écrite au fil des émotions, des sentiments. Les mots semblent se croiser, s'entrelacer et parfois se contredire pour mieux s'assembler.
Des poèmes qui se veulent parois de la colère pour que survive la bienveillance.
Tout un chacun peut se retrouver dans ces vers ; Brise l'âme vient interpeller le plus profond de soi-même, suggère une autre approche du plus secret des jardins. Savoir s'arrêter, contempler, tolérer, s'interroger pour une meilleure interprétation. Du fait de l'opposition, retrouver un équilibre.
La poétesse propose un instant figé pour se renouveler, se renforcer et surtout, esquiver le côté sombre, ne pas oublier, mais aller de l'avant.