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Slatkine
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Où l'amour frappe. (le lac de son galop ailé). un souffle profond sur le torse bleu des flots, onde souple des hippocampes et des murènes, nos élans se meuvent, oiseaux lutins, sur le corps gigantesque du vent. (Danse des pétales, dessin sur l'eau, d'un arbre fruitier.)
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"Après Terre, paru récemment, Robert Fred nous offre Tempête. C'est régal et quintessence que d'entrer à nouveau dans l'universet la quête intérieure de ce poète. Le vers est ciselé comme du diamant. Le verbe s'est vêtu de sa plus belle dentelle. Prenonsle large avec lui, sa tempête nous emmène vers une rive salutaire: le centre de nous- mêmes. Nul vers, nulle phrase ne peut résu mer ou traduire ce risque insensé de dialoguer avec l'univers que porte le don du poète, pour s'extraire de lui et être lui tout entier. Et pourtant, comment ne pas mettre en exergue ce vers simple, poli, authentique: Aimer sinon c'est faux. Le recueil est dans cette cadence, dépouillé et limpide. Il n'y a rien d'autre à dire. Lire ce poète vivant, c'est quitter le cellier où la so ciété nous astreint, pour regarder le monde à la fenêtre de la plus haute tour. C'est prendre de l'altitude. C'est vivre pleinement ce joyau qu'est l'existence. C'est faire un avec l'être et la matière qui nous entoure. Pourquoi ? Pour être vivant, tout simplement." Serge Mathurin-Thébault
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Après Terre et Tempête dédiés à notre planète et à l'humain, Robert Fred nous offre Pensers. Poésie et pensée sont un peu comme eau et huile dans nos usages, pourtant, né de la lecture d'Empédocle d'Agrigente, Pensers est un trait d'union. En effet, à la période dite présocratique, les penseurs mirent en place les premières colonnes de l a connaissance dans un univers fascinant, instinctif et naïf, appuyé sur une représentation imaginaire et poétique qui engendra le génie de la science. Le poète explore cette substance merveilleuse qui, d'un oeil innocent et d'un accord subtil, ouvre la porte de l'intelligence. Où réside le secret pour se libérer du voile qui nous occulte le monde? Où réside cette lucidité qui s'échappe devant nos craintes? Comment s'éveiller au monde pour y trouver son regard? La pensée est une palpitation, un jeu dans lequel le poète se lance, libéré de tous préjugés. Regard d'enfant dan s un coeur d'adulte, ouvert sur un monde renaissant sans cesse, il doit offrir un oeil nu. Il doit aller au-delà de lui-même. La pensée devient ici poésie, force créatrice à l'écoute du monde. Elle explore nos gestes, des plus bas aux plus hauts, jouant des formes et des apparences une symphonie pour la vie.
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« Le corps de la place est une cour en épaule : les terrasses s'y disposent en plate-bande sur le macadam, chaises en pétales autour des tables comme des fleurs d'aluminiums. » « Ils ne cherchent rien, ni ne certifient rien » « Ils sont assis les uns près des autres, et se laissent emporter pour la soirée comme dans une croisière, ouverte sur une mer imaginaire. » Cette nouvelle de Robert Fred, illustrée par Fred Naef, vous invite à une virée à Genève, dans la vieille ville, au Bourg-de-Four, sur la terrasse de la Clémence où de l'aurore à l'aube se croisent et se décroisent les vies et humeurs de gens de toute sortes. Un regard bienveillant, un voyage poétique dans le monde magique de la nuit.
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Sur le Chemin est un parcours en poésie illustré par Frédéric Naef. Ici Robert Fred livre ses vues et revient sur un chemin de vie, une fenêtre, où apparaît le poète. Écrit en vers libre, l'ouvrage aborde un voyage qui laisse le corps à son poids naturel et convie l'âme à la rêverie, au défrichage, à l'exploration et à la création.
Poète est suivi d'Errances, une invitation, une promenade au hasard du regard qui explore une vision du monde.
Elle y est encore ingénue, comme sortie de l'ombre, et pourtant palpable. Sentiment d'un élan qui se livre à la mer avec l'espoir d'y trouver un monde nouveau.
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