The Roman army was one of the most successful fighting forces in history. Its highly advanced organization and tactics were unequaled until the modern era, and monuments to its perseverance and engineering skill are still visible today throughout Europe and the Mediterranean world.
This book is the first to examine in detail not just the early imperial army, but also the citizens' militia of the republic and the army of the later empire. Every aspect of the Roman army, from the daily lives of individual soldiers to the outcome of major campaigns, is explored:
- The Republican Army considers the earliest armies, the creation of the Roman navy, and the militia army that conquered the Mediterranean.
- The Professional Army describes reforms under Marius and his successors and the creation of the new legionary structure.
- The Life of a Roman Soldier looks in detail at all aspects, from recruitment and daily routine to equipment and off-duty life.
- The Army at War reveals how the army operated, from grand tactics to hand-to-hand combat and siege warfare.
- The Army of Late Antiquity examines the reorganization after the defeats of the third century and the rise in the use of cavalry.
Dans le monde antique, la guerre est la vie même des Etats.
Elle ne se contente pas d'assurer leur survie. Elle les approvisionne en richesses, en force de travail - l'esclave est un prisonnier. Elle démontre leur puissance. Elle est un savoir-faire qui met en oeuvre de multiples techniques. Elle est même, pour les citoyens, puis pour les engagés, un métier, et, pour les politiques, l'apprentissage obligé de la responsabilité et du commandement. En elle se construisent les valeurs de référence, et par elle se bâtissent les empires.
Encore faut-il qu'ils durent. Le triomphe historique de Rome aura été la durée. Jamais, dans notre mémoire, nous ne rencontrons un édifice aussi durablement solide, aussi large, aussi lourd. C'est par la guerre que Rome a fait sienne la Méditerranée, puis l'Europe jusqu'à la Baltique, le nord de l'Afrique, les confins de l'Asie. Entreprise incroyable dans son extension géographique comme dans sa continuité historique : ce n'est pas l'oeuvre éphémère d'un homme, mais le triomphe d'un peuple, d'une culture politique et militaire.
Des guerriers du légendaire Romulus aux légions dispersées aux quatre coins de l'empire, c'est par ses armées que Rome façonne son monde. C'est au coeur des légions qu'au fil des siècles se brassent cultures et religions, c'est autour des bivouacs que la langue latine se transformera.
En métamorphosant un royaume affaibli du nord de la Grèce en empire planétaire, Philippe et Alexandre de Macédoine ( - 359/ - 323) ont bouleversé le cours de l'Histoire.
À la fin de sa brève existence, à 32 ans, Alexandre le Grand avait éclipsé la grande puissance perse, traversé l'Hindou Kouch et pénétré dans ce qui est aujourd'hui le Pakistan : son empire s'étendait de la mer Adriatique au sous-continent indien. Mais son succès n'était pas seulement le produit de son génie personnel et d'une énergie inépuisable. Il résultait aussi de plusieurs décennies d'efforts réalisés par son père. L'Histoire nous a présenté Philippe II de Macédoine comme un vieil homme dont l'assassinat, fort commode, a permis l'arrivée au pouvoir de son fils génial. Erreur et mensonge. Des dizaines d'années de combats acharnés et d'indéniables talents de diplomate l'ont conduit à unifier le pays et conquérir la Grèce tout en bâtissant une armée invincible. Tout cela, il l'a transmis en héritage à son fils, au bon moment et à l'âge idéal pour pouvoir s'auréoler d'une gloire encore plus grande et bâtir le premier grand empire de l'Antiquité. Philippe et Alexandre ont tous deux joué un rôle essentiel dans la très large diffusion de la langue et de la culture hellènes, aux répercussions nombreuses et profondes, comme l'écriture du Nouveau Testament en grec et un empire romain hellénophone qui survécut pendant mille ans à l'est de la Méditerranée après la disparition du dernier empereur régnant en Italie.
L'oeuvre d'un maître de l'histoire au sommet de son art.
Un ouvrage palpitant, à la hauteur de ses ambitions, comme Philippe durant son règne, et aussi fondamental que les conquêtes d'Alexandre. Tom Holland En un seul volume, Adrian Goldsworthy nous donne à lire le récit des exploits d'un duo de conquérants - père et fils - le plus brillant de tous les temps. L'auteur met en lumière à la fois leur caractère dramatique et violent et leurs répercussions au cours des siècles. Le résultat est un travail d'expert, fluide et vivant. Barry S. Strauss
The Pax Romana is famous for having provided a remarkable period of peace and stability, rarely seen before or since. Yet the Romans were first and foremost conquerors, imperialists who took by force a vast empire stretching from the Euphrates in the east to the Atlantic coast in the west. Their peace meant Roman victory and was brought about by strength and dominance rather than co-existence with neighbours. The Romans were aggressive and ruthless, and during the creation of their empire millions died or were enslaved. But the Pax Romana was real, not merely the boast of emperors, and some of the regions in the Empire have never again lived for so many generations free from major wars. So what exactly was the Pax Romana and what did it mean for the people who found themselves brought under Roman rule? Acclaimed historian Adrian Goldsworthy tells the story of the creation of the Empire, revealing how and why the Romans came to control so much of the world and asking whether the favourable image of the Roman peace is a true one. He chronicles the many rebellions by the conquered, and describes why these broke out and why most failed. At the same time, he explains that hostility was only one reaction to the arrival of Rome, and from the start there was alliance, collaboration and even enthusiasm for joining the invaders, all of which increased as resistance movements faded away.