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Prix
Guillevic
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Échos, disait-il
Guillevic, Hélène Vincent
- Gallimard Jeunesse
- Enfance En Poesie
- 5 Septembre 2013
- 9782070655427
Et si l'on essayait d'imaginer ce que pensent l'escargot, l'air, la tortue, la pluie, le tableau noir ? Cela donnerait de courtes fables où des animaux, des objets, le soleil, le ciel, le nuage... nous livreraient leurs réflexions et leurs interrogations les plus intimes. Voilà justement ce que Guillevic a concocté pour les enfants dans des tercets structurés autour de cette remarque : «Disait-il». Sensible aux êtres et aux choses qui l'entourent, le poète croit les entendre s'exprimer. Il note alors leurs confidences, qu'il nous livre, comme un écho.
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« Qui donc a fait ce recueil ? Le temps. Le passage des années, le travail de l'écoute, un éveil à ce qui va, vient, ouvre et nourrit la teneur des jours lorsque l'on exige d'eux qu'ils nous fassent grandir pour que nous soyons mieux tous ensemble et puissions ainsi partager autrement. Alors, voici : pour Guillevic, de 1938 à 1996, quelque soixante années seront à vivre ; et elles seront pleinement vécues. Une bonne part de son existence. On peut aussi lui faire dire, même si ces mots ne lui appartiennent pas vraiment, une part féconde de "vie en poésie". Cette vie qui, pour lui, incorpore, sans la moindre dérobade, deux exigences : la nécessité de "la recherche / Passionnelle et comblée // De quelque chose que l'on sait / Ne jamais atteindre" et celle d'"incarner la passion du monde" avec, dans leur entre-deux, ce "creusement" qui requiert sans cesse le poète et le fait se tenir aux aguets, dans cette attente structurante qui lui fut révélée par Hölderlin : "Mais si, un jour, il m'est donné de réussir / Ce que j'ai de sacré dans le coeur, le poème, // Sois alors bienvenu, ô calme du royaume des ombres !" Des poèmes sont venus, oui. "Encore un poème / Encore un" ! L'oeuvre publiée en témoigne. Il me restait à mettre à la disposition des lecteurs certains textes ayant connu, au fil des années, une édition limitée, textes toujours publiés en connivence, au gré des opportunités, des rencontres, des amitiés, avec des peintres, des graveurs, des plasticiens, des sculpteurs, des éditeurs-imprimeurs, des photographes, tous femmes et hommes très engagés dans leur recherche d'une expression pour eux vitale, prenant appui sur leur temps, et qui l'exprime. » Lucie Guillevic-Albertini.
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Guillevic joue avec les sons et le rythme pour décrire le bouillonnement de la vie animale sous terre. À la manière d'Henri Michaux dans son poème « Le grand combat », il y glisse même quelques mots inventés, genre « ça s'entregrouille et s'entrefouille », dont on comprend évidemment le sens grâce aux sonorités et au contexte !
Les images de Clotilde Perrin donnent vie aux rivalités mais aussi à la tendresse souterraines de ce petit peuple affairé qui évolue loin des regards. La dernière image, en écho au texte de Guillevic qui évoque le calme apparent qui règne à la surface, nous montre un petit ver de terre regardant par la fenêtre de sa colline une petite fille qui fait très tranquillement la sieste dans la prairie. sans imaginer tout ce qui vibre sous ses pieds !
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Eugène un beau matin découvre une chouette réfugiée sous son lit. Il aimerait la garder et la choyer dans une cage. Mais l'oiseau sauvage dépérit dans sa prison. Et Eugène, écoutant son coeur, décide de lui rendre la liberté...
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Ce livre provient de deux recueils distincts : Humour blanc, composé d'une quinzaine de pièces, et Fabliettes, vaste ensemble dont nous publions les textes les plus adaptés aux jeunes lecteurs. Mais qu'est-ce qu'une fabliette ? Une toute petite fable amusante, qui ne sert pas à faire la morale comme les grandes fables. Guillevic y déploie tout son sens de l'humour, le conjuguant à une forme toute enfantine de naïveté. Pour une fois, les fables n'imposent pas aux enfants la morale des adultes. Les poèmes qui composent Humour blanc et autres fabliettes témoignent d'un attachement aux animaux, aux plantes et aux choses, dont le poète célèbre l'humble et mystérieuse présence.
Une lampe, une brouette, un dictionnaire, un pissenlit, un poisson, une fourmi, un hanneton... tels sont les personnages de ces fabliettes. C'est à eux que Guillevic donne la parole. Ce sont eux aussi que le poète Christian Bulting évoque dans une postface drôle et instructive. C'est de l'humour, c'est de l'amour, de quoi faire rimer la vie.
Pas si bêtes ! est inscrit depuis peu par le ministère de l'Éducation nationale sur la liste des ouvrages recommandés pour l'école primaire et le Printemps des poètes rendra, en mars 2008, un hommage appuyé à Guillevic, dont on fête le centenaire de la naissance.
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Cet ouvrage est une réédition d'un livre classique épuisé et devenu introuvable. L'édition originale de ce texte d'Eugène Guillevic et des photographies de Marc Tulane date de décembre 1987 (coédition Créaphis / la Tuilerie tropicale).
Grand poète des pierres (et en particulier des pierres " obstinées " de Bretagne), Guillevic (dont le nom même résonne comme un éclat étincelant) a créé ce joli néologisme " Pétrée " au regard des photographies de Marc Tulane.
Ici l'accord le plus juste se trouve entre la présence des pierres dures, polies, froides, et l'analogie que procure la photographie en révélant des formes sensuelles du corps d'une femme couchée, comme " née de la vague ". Le poème est d'ailleurs chargé d'un érotisme latent en parfaite harmonie avec le refrain visuel des sept photographies qui balisent le texte.
Cet espace - c'est aussi un estran - de rochers, de vagues et de granit offre un entre-deux pour la rêverie et une sorte de méditation concrète... L'attachement de Guillevic aux images de ce rivage n'est pas étonnant pour un poète dont le premier recueil s'est intitulé Choses. Ce n'est pas sans rappeler que Le Parti pris des choses de Francis Ponge est paru la même année que Terraqué (1942). Ce lien aux choses de la terre et de l'eau, aux éléments les plus simples, le poème Pétrée l'exalte dans sa forme brève chère à l'auteur. Très peu de mots, des retours à la ligne, une adresse directe au lecteur sous la forme d'un " tu ".
Pétrée s'inscrit donc dans une ligne directrice, majeure de l'oeuvre de Guillevic, où apparaît l'enseignement d'une poésie " objective " chère à Rimbaud déjà mais qui s'exprimera particulièrement chez les poètes américains du courant objectiviste. -
Ce volume rassemble deux recueils de Guillevic publiés par Pierre Seghers au début des années 1950 : Envie de vivre (1951) et Terre à bonheur (1952).
De l'aveu même du poète, les textes qui composent cet ouvrage furent écrits " dans une période de créativité difficile ", dominée par le contexte très particulier de la guerre froide. Un demi-siècle plus tard, l'erreur serait de croire que ces poèmes empreints de militantisme n'ont plus rien à nous dire. Devant la menace d'un conflit planétaire, face au pessimisme de l'époque, Guillevic rappelle avec force, lyrisme et conviction, que la terre est faite pour que les hommes y vivent heureux ; qu'elle est faite pour le bonheur.
Cette réédition inclut des manuscrits autographes inédits, inventoriés et mis au jour pour la première fois. Brouillons et variantes, ratures et biffures font entrer le lecteur dans l'atelier où l'oeuvre s'est élaborée, témoignant du travail par lequel l'artisan du langage donne corps à la poésie qui le traverse.
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Trakl emploie principalement le bleu et le brun parmi d'autres couleurs dont le rouge, le noir, le vert et le doré dont il est difficile de dire qu'il a une valeur symbolique, le bleu et le brun sont là d'un manière obsédante.
Au contraire de Rimbaud qui définit de façon énigmatique ses couleurs (et là je crois avec d'autres qu'il s'agit de l'énoncé des couleurs des lettres initiales dans un dictionnaire), Trakl décrit en les accentuant les couleurs de Salzbourg, avec la forte dominante bleue du ciel et le brun et le doré des forêts d'automne. Guillevic
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Matière ; carnet, cahier, feuillets intimes 1929-1938
Guillevic
- L'Atelier Contemporain
- 7 Juin 2019
- 9791092444865
Dans la décennie qui précède la publication de Terraqué, Guillevic, qui est encore un inconnu, un apprenti, s'adonne à une forme d'écriture intime vouée à céder ensuite entièrement la place au poème.
Ces notations discontinues, très personnelles, recueillies dans des carnets ou sur des feuilles volantes, relèvent tantôt de l'entrée de journal, du fragment introspectif, de la chose vue, de la note de lecture, de la tentative critique ou de l'essai de poème. Elles nous renvoient à une période capitale de germination qui aboutira, au terme d'une lutte solitaire, et pour ainsi dire intestine, à la grande oeuvre poétique que l'on sait.
Matière rassemble le petit nombre de ces documents intimes jusqu'ici conservés dans les archives du poète, à savoir :
Le Carnet du Val-de-Grâce, tenu entre Strasbourg, Paris et Huningue de janvier 1929 à janvier 1930 ;
Le Cahier d'août 1935, qui a vu le jour à Mulhouse et Paris entre le 9 août et le 1er septembre 1935 ; et Lieux communs, une douzaine de feuillets non datés, couverts de réflexions théoriques d'un degré conséquent d'élaboration.
Appelé à être complété par la publication de l'ensemble des poèmes écrits entre 1924 et 1939, ce recueil met au jour la sourde pulsation d'un travail quotidien sur soi en vue d'une accession à la vocation poétique. Grâce à lui, nous saisissons mieux d'où vient l'oeuvre, c'est-à-dire non seulement le tourment dont elle a procédé, mais l'immense effort de maîtrise qu'elle a requis. S'il est vrai qu'on ne naît pas, mais qu'on se reconnaît poète, on peut dire qu'on assiste ici au devenir de Guillevic.
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« La poésie est ce qui permet de tenir.
Elle est en moi un courant vital, fondamental, qui agit à la façon d'un sixième sens et me met en communication avec les choses tangibles et non tangibles de ce monde. Pour un peu je dirais : avec l'essence de ce monde.
Besoin de faire naître et de recueillir en moi ce courant. Quand il ne passe pas, je suis sans énergie, absent de moi-même, quand il circule, la vie me devient présence. Je communique avec le courant du monde extérieur et celui du monde intérieur. Je communique et je communie.
Le poème est l'accumulateur qui transmet, révèle ce courant, à la fois pour moi et pour ceux qu'il touchera. » Guillevic L'oeuvre poétique de Guillevic (1907-1997), reconnue en France comme l'une des plus originales de la seconde moitié du XXe siècle, a poursuivi pendant des décennies un « creusement » persévérant de l'exploration de l'« ici-maintenant » d'un réel concret et palpable. Couronnée par le Grand prix national de poésie en 1984, son rayonnement est international.
La bibliographie de Guillevic compte une centaine d'ouvrages en collaboration avec des peintres, dont Dubuffet, Léger, Manessier, Bazaine, Cortot, Pouperon, Sylvère, Baltazar. Son oeuvre est mise en musique par un nombre croissant de compositeurs en France et à l'étranger. Elle est traduite en une cinquantaine de langues et diffusée dans plus de soixante pays.
Guillevic était lui-même traducteur de l'allemand (Hölderlin, Heine, Trakl, Stadler, Rilke, Brecht.) et co-traducteur de nombreux poètes hongrois, russes, macédoniens, roumains, finnois, arabes.
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Ce recueil regroupe en particulier des publications antérieures, soit à tirages restreints, soit en plaquettes, éditées entre 1986 et 1995. Il contient : La plaine - Elle - Lyriques - Le matin - De l'oiseau - Le soir - L'innocent - Hôtes de la lumière - Du silence. Évoquant son recueil, Guillevic disait simplement que ce qui s'exprime là, «c'est ce que vit un vieux poète toujours en révolte contre les à quoi bon». Et les notations abondent qui affirment que «l'âge n'a rien changé», «que le pacte est toujours pareil» et qu'il est «un centre amant de sa propre lumière». La voix de Guillevic s'entend ici avec cette scansion, cette «frappe» singulière et inimitable qui est sa marque, mais aussi avec des jeux d'échos qui offrent à une expression toujours lapidaire d'infinies résonances.
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Eugène et la chouette
Eugène Guillevic, Hélène Vincent
- Gallimard Jeunesse
- Enfance En Poesie
- 7 Mars 2024
- 9782075202459
Un beau matin, Eugène découvre une chouette réfugiée sous son lit. Il aimerait la garder et l'installe dans une cage. Mais l'oiseau sauvage dépérit dans sa prison... Alors Eugène, écoutant son coeur, décide de lui rendre la liberté.
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Ce recueil regroupe en particulier des publications antérieures, soit à tirages restreints, soit en plaquettes, éditées entre 1986 et 1995. Il contient : La plaine - Elle - Lyriques - Le matin - De l'oiseau - Le soir - L'innocent - Hôtes de la lumière - Du silence. Évoquant son recueil, Guillevic disait simplement que ce qui s'exprime là, «c'est ce que vit un vieux poète toujours en révolte contre les à quoi bon». Et les notations abondent qui affirment que «l'âge n'a rien changé», «que le pacte est toujours pareil» et qu'il est «un centre amant de sa propre lumière». La voix de Guillevic s'entend ici avec cette scansion, cette «frappe» singulière et inimitable qui est sa marque, mais aussi avec des jeux d'échos qui offrent à une expression toujours lapidaire d'infinies résonances.
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Si peu de mots pour un poème. Si peu pour dire pleinement le refus ou l'accord, l'évidence ou le secret. Guillevic sait capter et transmettre. Tout signe venu des êtres et des choses, il en fait un éclair, une force d'éveil de la réalité. Pour lui, les mots sont les messagers lapidaires du monde. Ils surgissent du souffle des pierres, du frémissement des arbres, de l'effroi des bêtes abandonnées et du combat incessant des hommes. Guillevic sait d'un seul mot accueillir le poème. Il est du côté des bourgeons qui rêvent aux fleurs sans trop s'émouvoir des fruits.Ici le poète questionne et se divertit, vagabonde et joue des tours. Il ne confie pas de recettes d'écriture et ses rares conseils sont d'amicales chausse-trapes : Regarde au verso des mots,/Démêle cet écheveau...Dans toute son oeuvre, Guillevic a observé l'instant de l'émergence, le moment où la parole se donne. Ce qui fait surgir le poème, il l'a transcrit, signalé et maintenu explicitement dans l'alliage constitutif du chant. Par là, tous ses recueils apparaissent comme un immense art poétique célébrant la présence au monde et la joie de créer : son art d'écrire est un art de vivre, et réciproquement.
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«C'est bien un homme qui, à travers l'objet, parle ici à d'autres hommes et, bien sûr, puisqu'il s'agit d'un poète, c'est par le langage, dans le langage, qu'il se parle et nous parle ; mais enfin il parle, et le langage, auquel un rôle privilégié n'en est pas moins attribué, n'est pas seul, cela, je ne crois pas que Guillevic l'ait jamais cru, à parler. Loin d'exiler le texte indéchiffrable du monde et, sans communication avec lui, de se renclore en eux-mêmes, ces mots, ce langage s'en prennent au monde, ils l'interrogent, ils le somment ; interrogation, constat, ou amorce déjà d'une réponse, ils sont à la fois instrument de connaissance et exorcisme, savoir, élucidation, presque toucher, armes patientes du courage : Les mots, C'est pour savoir. Quand tu regardes l'arbre et dis le mot : tissu, Tu crois savoir et toucher même Ce qui s'y fait (...) Et la peur Est presque partie. (Exécutoire) Tel est bien, pour Guillevic, l'art poétique essentiel. Tel est l'acte poétique lui-même. Les mots sont savoir ; par là-même, ils sont aussi assurance, protection ; et l'homme sans eux nu, livré, exposé : aux choses, aux monstres, aux forces mauvaises, en lui et hors de lui, à la double et constante menace de l'en dehors et de l'intériorité.» Jacques Borel.
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«Le chant de Carnac, dont la publication en 1961 a marqué une résurgence dans l'oeuvre de Guillevic, ne demeure pas comme un menhir isolé : d'autres poèmes l'ont accompagné, certains enfin, par la voie tracée à travers le langage, lui succèdent. De cet
ensemble harmonique Guillevic a composé Sphère qui est la terre, le monde (celui de la lumière, de la nuit en dehors, comme celui de notre lumière, de notre nuit intérieure), qui est aussi l'univers clos du poème. La poésie n'est ici ni désespoir, ni magie, mais la preuve de la puissance et de la sérénité reconquise d'un homme, à travers les mots qu'il a fait siens jusqu'à sa parfaite et
mystérieuse ressemblance.» Georges-Emmanuel Clancier (Bulletin Gallimard n° 180, mai 1963). «Les lecteurs de Guillevic qui, dès la publication de Terraqué en 1942, avaient eu le sentiment de découvrir une oeuvre profondément originale, ont pu s'étonner d'un silence de près de dix ans depuis Terre à bonheur, rompu seulement par les Trente et un sonnets (1954). Guillevic cependant ne cessait d'écrire. Carnac a ainsi été composé au terme d'une longue réflexion appliquée à l'art de poésie. Carnac n'est pas un recueil de poèmes. C'est un seul poème longuement poursuivi. L'art si singulier que l'on avait aimé dans Terraqué, dans Exécutoire, se retrouve ici plus dépouillé encore, plus libre de lui-même. Sa patience l'a fait capable de nous rendre présentes les plus obscures intimations d'une imagination de la matière dont Bachelard disait déjà, dans son livre sur La Terre et les rêveries de la volonté, qu'elles permettent au poète de "souffler un peu le mot de l'énigme dans une demi-confidence".» Jean Lescure (Bulletin Gallimard n° 158, mars 1961). -
Du domaine [...] Dans le domaine Que je régis, Le cadastre Est oublié. o Le dehors Doit exister. o Dans le domaine, Les buissons Ne se plaignent pas. o L'oiseau Traverse. Reste l'oiseau Qui s'est trouvé Indispensable. [...]