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Hilaire Belloc
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Qu'est-ce qu'une hérésie ? Quelles ont été les grandes hérésies du passé ? Quel profit pouvons-nous encore tirer de leur étude ?
Cet ouvrage nous offre sans doute la meilleure synthèse jamais publiée sur le sujet. La confusion et le manque de sens des proportions propres à l'esprit moderne ont rendu la question obscure voire inintelligible ; elle demeure pourtant essentielle pour qui voudrait non seulement comprendre les ressorts profonds de notre histoire, mais aussi identifier les sources de nos convulsions présentes.
Servi par l'écriture claire et limpide, l'érudition colossale et le souffle prophétique de l'auteur, cet essai condense et met en scène les plus redoutables tentatives de subversion dont a fait l'objet l'Église catholique, depuis ses origines jusqu'à nos jours :
- L'hérésie arienne et sa cristallisation au coeur de l'Empire romain.
- L'islam, dont Belloc annonce l'inévitable résurgence.
- L'hérésie albigeoise, forme médiévale de l'affection manichéenne.
- La Réforme et l'implosion moderne de la Chrétienté.
- L'entreprise de destruction contemporaine, manifeste à tous les plans de la vie sociale. -
Mahmoud est un riche marchand arabe. Au soir de sa vie, il décide de réunir ses neveux pour leur raconter la façon dont il a pu, avec la grâce d'Allah, faire fortune. Qu'importe qu'il vole, mente ou pousse au crime, Mahmoud sait que tout ce qu'il obtient est une faveur d'Allah. Devant ses neveux passionnés, il déroule les chroniques de sa jeunesse, dans un récit d'une drôlerie satyrique qui frôle l'humour noir. Hilaire Belloc nous livre ainsi un roman politique d'une rare finesse et perspicacité. Hilarant.
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Définie de manière équivoque, critiquée de toutes parts ou simplement oubliée ; la propriété reste l'enjeu politique le plus pressant, le plus décisif de notre temps. À l'heure où l'on voudrait nous en dispenser, elle représente la clé de toute résistance humaine à un modèle en faillite - un modèle dont l'État servile sera le prolongement logique.
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Traduction inédite du grand essai de Hilaire Belloc qui mêle histoire, économie et philosophie pour proposer une économie distributiste, décentralisée et à hauteur d'homme.
« Vous ne posséderez rien et vous serez heureux ». Cette phrase, prononcée à l'occasion d'une conférence du « Forum de Davos » (World Economic Forum ou WEF) est perçue comme une déclaration explicite de la volonté des puissants à déposséder les peuples. Mais disparition de la propriété privée rime-telle vraiment avec promesse de bonheur? Pourrait-on garder sa dignité et son honneur dans un monde où rien ne nous appartiendrait ?
Hilaire Belloc a tranché cette question par la négative dans ce texte écrit déjà en 1912, intitulé sobrement L'Etat servile. George Orwell écrivait en 1940 que « dans ce livre Belloc avait anticipé avec une étonnante précision tout ce qui se passe maintenant. » (Time and Tide, Londres, 6 avril 1940) On peut lire 1984 d'Orwell comme l'illustration romanesque des idées de Belloc.
La géniale perspective orwellienne, selon laquelle « celui qui a le contrôle du passé a le contrôle du futur », a aussi son origine chez Belloc. Notre auteur, historien formé à Oxford, homme politique et un des écrivains anglais les plus importants de la première moitié du XXe siècle, avait remarqué que le pouvoir politique avait opéré une immense réécriture de l'histoire anglaise. Pour asseoir son autorité « anglicane », l'oligarchie libérale avait gommé l'importance écrasante du catholicisme dans la genèse de la Grande Bretagne. La corruption de la mémoire historique comme méthode de manipulation politique - thèse qu'Orwell explique au grand jour, et qui a fait la fortune de sa dystopie, vient de ce petit ouvrage de Belloc.
Révolutionnaire pour son époque, cet essai a été aussi une inspiration majeure du prix Nobel d'économie F. von Hayek, auteur de La route de la servitude (1944).
La polysémie du mot « Etat » permet à Belloc de traiter à la fois de la condition humaine et des gouvernements où l'esclavage est pratiquement rétabli, que ce soit au profit de grands monopoles capitalistes ou de la centralisation bureautique collectiviste.
Le diagnostic de Hilaire Belloc, c'est que le capitalisme est fondamentalement instable, ce qui l'entraîne vers la concentration des moyens de production et l'asservissement des masses, auxquelles il garantit en échange une certaine satisfaction et une certaine sécurité: en bref, les puissants achètent la paix sociale avec la Sécurité sociale. En France, cette sécurité sociale est désormais légalement obligatoire, avec des TAXES qui atteignent 50% des revenus. C'est cela un des traits de l'Etat servile : les dominés sont obligé de financer leur domination, par peur de la précarité.
Plus encore, Belloc ferraille contre l'Etat tutélaire et « redistributeur des richesses » parce que ces prélèvements obligatoires empêchent l'individu économe, frugal et travailleur d'accumuler de l'épargne. Ces économies, les « richesses mises en réserve pour les besoins de la production future et non pour la consommation immédiate, (...) portent le nom de capital », rappelle Belloc. Or, en étant taxé d'une façon indécente par un Etat monstrueux, jamais un salarié ne peut devenir petit propriétaire autonome, en se constituant un capital propre.
Les mathématiques sont impitoyables, et chacun peut refaire le calcul pour montrer la justesse des analyses de Belloc : en 2023, un travailleur en CDI au SMIC est contraint de cotiser, selon les chiffres officiels, 653 euros par mois pour la retraite et l'assurance maladie, ce qui fait 7836 euros par an. S'il disposait librement de cet argent et qu'il le plaçait chaque année, même à seulement 5% par an, à supposer même que son salaire n'augmente pas, avec les intérêts composés, en 43 ans il obtiendrait 1 120 495 euros. En faisant l'hypothèse qu'il vive encore 35 ans, même en mangeant simplement le capital épargné, il aurait une retraite mensuelle de 2667 euros. Certes, on devrait prendre en compte l'inflation et divers accidents de la vie, mais on a aussi présupposé que son salaire n'allait pas non plus augmenter en 43 ans, alors qu'il suivrait certainement la hausse des prix. Comparez cela avec le montant que quelqu'un qui a travaillé toute sa vie au Smic touche actuellement : 961 euros ! C'est là que se trouve la raison profonde pour laquelle Belloc attaque « la loi sur les assurances », entrée en vigueur en Grande-Bretagne l'année de la parution de l'Etat servile. Belloc y voit un de ses signes annonciateurs, non pas parce qu'avec sa santé de fer, il aurait été indifférent au sort des indigents, mais parce qu'il s'était aperçu que ces prélèvements obligatoires étaient le début d'un engrenage qui menait à l'appauvrissement de tous.
Pour échapper à cette dérive liberticide, Belloc fait de la petite propriété privée et de la décentralisation la seule alternative viable. Le dernier bastion de liberté individuelle tombera le jour où « l'on ne possédera rien ». Celui qui s'opposera à la machine étatique rentrera dans le rang ou mourra de faim.
L'originalité de Belloc par rapport aux critiques de « gauche », c'est de mettre l'accent sur le partage, non pas des richesses produites, mais des moyens d'en produire. Pour échapper au capitalisme actuel, c'est le nombre des capitalistes qui devrait augmenter, comme le disait l'ami de Belloc, G. K. Chesterton. Tel est le sens du distributivisme, qu'ils ont développé à quatre mains: non pas mieux répartir les fruits d'une production massifiée et aliénée, mais mieux répartir la propriété des moyens de production. L'horizon est l'avènement d'une société de propriétaires responsables et travailleurs, à l'opposé à la fois du communisme étatiste et du capitalisme de l'Etat-Providence, immenses machines asservissantes.
Ce livre devrait intéresser particulièrement ceux qui s'intéressent à la doctrine sociale de l'Eglise, et les lecteurs de Frédéric Hayek, Jacques Ellul, Leopold Kohr, Ivan Illich, Olivier Rey, Guy Debord et G. K. Chesterton, c'est-à-dire tous ceux qui aiment encore la liberté, et méditent sur les conditions concrètes de son expression politique. -
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The Path to Rome is British-French writer and historian Hilaire Belloc's first travelogue. It describes the pilgrimage he took to Rome as the result of a vow he made while visiting his hometown of Toul, in Lorraine, France. In his own copy of the book, dated May 29, 1904, he notes: I wrote this book for the glory of God.
Belloc walked two and a half hundred leagues to Rome, over twenty-two days, and arrived in time to hear Mass on the Feast of Saints Peter and Paul. As he walks, he quickly discovers the difficulty of keeping every vow he made before starting, as the days are long, the mountains steep, and his finances stressed. But the book is far more than a simple travelogue; alongside the narrative of the journey, Belloc wanders into topics as varied as the art of writing, life in the military, his Catholic faith, the middle class, literary criticism, music, poetry, and more. His unique politics and personality shine in his many digressions and asides.
The Path to Rome sold very well, and many critics have viewed it as the book that made Belloc's name. His great friend G. K. Chesterton said of it in The World: The Path to Rome is the product of the actual and genuine buoyancy and thoughtlessness of a rich intellect. ... -
In The Servile State, British-French writer and historian Hilaire Belloc makes a provocative case that capitalism will inevitably move toward the reestablishment of slavery. The thesis in this book forms the backbone of Belloc's life-long effort as an advocate for reform to the existing socioeconomic system in the direction of what he terms as distributism.
As a critic of both socialism and capitalism, and a fervent Catholic, Belloc lays out a history of Europe where, over generations, the pagan slavery of the Roman Empire was transformed into a distributive model of the Middle Ages. But, he argues, this model was broken by the rise of capitalism in England during the reign of Henry VIII. Ever since, capitalism has been moving ever closer towards the servile state: the restoration of status in the place of contract, and a vast proletariat of wage-earners with few incredibly wealthy owners. -
The Mercy of Allah is a humorous, satirical novel on the methods by which the merchant Mahmoud rises from humble beginnings to massive wealth. The setting in a fictionalized Middle East provides deeply-Catholic author Hilaire Belloc a far-off land in which to attack what he saw as the rapacious nature of the British businessmen, industrialists, and bankers of his day.
Each episode of Mahmoud's life satirizes greed, from small frauds and outright theft, to market manipulation, money-printing, and funding both sides in a long war. Mahmoud justifies all his dealings as simply the way things are: For Allah, in his inscrutable choice, frowns on some and smiles on others. The first he condemns to contempt, anxiety, duns, bills, courts of law, sudden changes of residence and even dungeons; the second he gratifies with luxurious vehicles, delicious sherbet and enormous houses, such as mine.
First published in 1922, this satire fits into Hilaire Belloc's growing advocacy for the economic and social philosophy of distributism. It was selected as one of four books by Belloc for Arnold Bennett and Frank Swinnerton's influential Literary Taste: How to Form It. -
A Farrago is a confused mixture, an apt subtitle for this 1911 semi-fictional travelogue and love song to Hilaire Belloc's home County of Sussex. It is full to bursting with humor, songs (often including scores), speeches, drawings, fables, digressions, poetry, and legends, often partially or wholly invented, but all in service of Belloc's deep belief in the character of enduring things.
During a period of five days in 1902, including All-Halloween, All-Hallows' Day, and ending on the Day of the Dead, Belloc walks from the east end of the County of Sussex to the west, finally arriving at his boyhood home. Four Men, each an aspect of Belloc's personality, travel together on this walk: Myself, Grizzlebeard, the Sailor, and the Poet. They tell tales, sermonize, versify, feast, and sing as they go, holding forth on subjects such as: St. Dunstan pulling the Devil by the nose; how all animals' hides are covered in hair (and why Myself is glad that he is not); the Pelagian Heresy (as related in song); all the inns of the world and their ale (and how Alexander fought his way to Indus to seek a certain one); tales of each man's first love (the Sailor has a bit of trouble with his); and finally ending in a fine piece of verse on the way in which our land and we mix up together and are part of the same thing. -
"Hills and the Sea" is a collection of essays written by Hilaire Belloc, a prolific Anglo-French writer, poet, and historian. The book, first published in 1906, is a part of Belloc's broader body of work that includes essays, travel writing, and poetry.
In "Hills and the Sea," Belloc reflects on various topics, including travel, nature, society, and culture. The essays are characterized by Belloc's distinctive style, combining wit, insight, and a deep appreciation for the landscapes and people he encounters.
For readers interested in early 20th-century literature, essays, and the perspective of a writer with a keen sense of observation, "Hills and the Sea" provides a glimpse into Belloc's thoughts on life and the world around him. Belloc's diverse talents and his ability to engage readers make this collection a notable contribution to the literary landscape of the time. -
"The Old Road" is a historical and travel book written by Hilaire Belloc. First published in 1904, the book explores the historical and cultural aspects of the Old Road, referring to the ancient pilgrimage route from Winchester to Canterbury in England.
Hilaire Belloc, a prolific Anglo-French writer, poet, and historian, takes readers on a journey along the Old Road, offering insights into the landscapes, towns, and historical landmarks along the way. The narrative combines historical research with Belloc's own observations, providing a vivid portrayal of the route and its significance in medieval England.
For readers interested in medieval history, pilgrimage routes, and the writings of Hilaire Belloc, "The Old Road" offers a unique blend of travelogue and historical exploration, showcasing Belloc's deep appreciation for the past and his engaging storytelling style.