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Isabelle Alonso
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La peau de l'ours : Pourquoi je reste de gauche
Isabelle Alonso
- Éditions du Rocher
- 17 Janvier 2024
- 9782268109961
La peau de l'ours, on la vend sans l'avoir, comme le capitalisme déchaîné pille les ressources d'une planète qui ne lui appartient pas. Qui n'appartient à personne. Le néolibéralisme, à bout de souffle, génère des milliardaires, riches jusqu'à l'absurde, et des pauvres, de plus en plus démunis. Il détruit les équilibres naturels, génère de la violence sociale, cultive la cupidité. Triste bilan.Quelle est le point commun entre un ours blanc sur son reste de banquise et une fille de rouge dans une gauche morcelée ? La déconfiture.Dans un monde en décomposition qui a désespérément besoin de valeurs humanistes, Isabelle Alonso se désole des incapacités d'une gauche qui oublie son devoir, son histoire, son héritage. Dans un plaidoyer pour l'union, elle tente de trouver des raisons d'espérer. Et reste de gauche, contre vents et marées.
Romancière, essayiste, chroniqueuse, féministe et femme de gauche, Isabelle Alonso publie ici son septième essai. Ses romans sont le plus souvent inspirés par sa propre histoire. Ses essais par son engagement citoyen, féministe et humaniste. -
Avant d'être le sien, l'exil fut le pays de ses parents. Réfugiés politiques, Angel et Libertad ont laissé derrière eux un paradis perdu, confisqué par les fascistes. De ce déracinement originel, la fillette née en France a gardé la blessure en héritage. Le sentiment d'être « déplacée ».
Grandir avec une double-culture, entre deux langues, avec le devoir de « s'intégrer », ni tout à fait de « là-bas », ni complètement « d'ici », mais ne pas rester étrangère à soi-même - tel est le défi de ceux qui n'oublient pas d'où ils viennent et tracent pourtant leur route. Sans souci des frontières.
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1931. La Seconde République d'Espagne est proclamée sous les yeux ébahis de Gelín, surnom affectueux d'Angel Alcalá Llach. Bercé par les idéaux libéraux, égalitaristes et anticléricaux de ses aïeux, le petit garçon de sept ans croit corps et âme en cette « République-providence » qui sonne la fin de l'asphyxie sociale. « Le peuple vient de gagner. Sans coup de feu.
Proprement. C'est la fin de la misère, de l'injustice et de l'ignorance », lui annonce son père. La vie est douce à Madrid. Le soir, les parents jouent aux échecs au son du gramola, le tout nouveau tourne-disque. Après ces années d'effervescence et de liesse, la montée du franquisme vient saper les espoirs de la famille. Alors adolescent, Gelín s'engage dans la résistance pour « botter le cul des fachas » et lutter contre la vermine phalangiste.
Dans les rangs de l'armée républicaine, ses nobles convictions se heurtent à la réalité du champ de bataille.
Sous les traits de Gelín, jeune idéaliste, témoin forcé d'un drame humain et politique que sa naïveté adolescente refuse d'accepter, Isabelle Alonso donne vie à un grand roman espagnol. Conte initiatique, Je mourrai une autre fois est le récit tendre et émouvant d'un monde fracassé par une guerre fratricide, d'un conflit que le reste de l'Europe, tourné vers l'Allemagne, a préféré ignorer, et d'un peuple qui s'est senti trahi par l'Histoire.
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Avertissement : À l'occasion de la rédaction de ce livre, aucun Homme de sexe masculin n'a été maltraité, humilié ou sous-payé...
Il était une fois la révolution. Drôle de révolution. Sans arme, sans mort et sans violence. Sans nom, sans reconnaissance et sans célébrations. Pas de jour férié, pas de monuments, pas de plaques aux coins des rues...
Pourtant, à la manière des continents qui se déplacent sans mouvement perceptible jusqu'à changer la face du monde, cette révolution bouleverse la société, impose une nouvelle réalité. Les limites entre espaces public et privé explosent. Les femmes ont massivement investi le monde du travail, la sphère publique. Que se passe-t-il à la maison ? Quand les femmes changent de place, tout le monde change de place.
Mais qui s'interroge sur les ajustements qui s'imposent ? De quelle manière la politique répond-elle à ces nouvelles données ? Cette révolution est contrainte à la clandestinité. Au silence.
Et ce silence a un prix. La société craque de partout. Le vieux patriarcat lève toutes sortes de troupes sauvages et pathétiques. Combat l'esprit par la censure de la parole féministe et féminine. Et contrôle les corps par la distillation quotidienne des codes pornographiques dans l'intimité de chacun-e.
Défendre les principes et les valeurs de nos démocraties, c'est sortir cette révolution de la clandestinité. Dénoncer une citoyenneté à deux vitesses selon les sexes. Imposer la question des femmes comme un enjeu politique essentiel.
Hommes et femmes ensemble, côte à côté, doivent construire un avenir différent, un monde plus juste, plus libre. Mixité ou barbarie, c'est la seule alternative.
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Juillet 1939, la guerre d'Espagne est finie. Angel Alcalá Llach, 16 ans, rentre enfin chez lui, après un an au front et quatre mois au camp de Saint-Cyprien. Mais, sous Franco, le pays asphyxié n'est plus qu'une prison à ciel ouvert.
Angel parviendra-t-il à survivre dans ce monde sans droits, où toute résistance est passible de mort ? C'est pourtant dans les temps les plus sombres que l'on fait les rencontres les plus surprenantes et que, contre toute attente, la vie peut revêtir les couleurs de l'espoir...
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C'est un puzzle, un puzzle à sept voix : sept femmes, Audrey, Ana, Claude, Violette, China, Joy et Patty nous confient tour à tour leur histoire d'amour. Elles racontent l'homme qui les a fait tellement rêver, qu'elles ont aimé avec passion, pour lequel elles ont tout donné. Le grand amour, oui, elles y ont cru. L'homme idéal ? Oui, elles l'ont rencontré. Cet homme magnifique, cet amant flamboyant s'appelle Maximilien. C'est de lui et de lui seul que parlent Audrey, Ana, Claude, Violette, China, Joy et Patty. Un homme et sept femmes... Un homme en filigrane que l'on ne voit jamais, que l'on entend à peine. Qui est-il : un amoureux sincère ? un joueur pervers ? un manipulateur ? Composant toutes les sept une vibrante palette des émotions amoureuses, elles parlent de leurs stratégies, analysent leur comportement, évoquent leurs rivales et démontent les erreurs, se jurent de gagner la bataille. Ensemble, elles dessinent un tableau impitoyable des pièges de l'amour et dressent un terrible portrait en négatif d'un prédateur.
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Et encore je m'retiens ! propos insolents sur nos amis les hommes
Isabelle Alonso
- Robert Laffont
- 3 Mai 1995
- 9782221080733
N'avez-vous jamais remarqué que :
Un homme fort est un homme puissant.
Une femme forte est une femme grosse.
Un homme qui a une maîtresse la saute.
Une femme qui a un maître écoute son enseignement.
Un expert est un scientifique.
Une experte s'y connaît au plumard.
Un professionnel est un homme compétent.
Une professionnelle est une pute.
Un homme public est un homme connu.
Une femme publique est une pute.
Un homme de mauvaise vie, ça se dit pas.
Une femme de mauvaise vie est une pute.
Et encore, elle s'retient !
Alors que l'on croyait réglée la situation des femmes dans nos sociétés libérales, Isabelle Alonso relance la mode du féminisme avec humour et perspicacité : un féminisme ouvert, sans exclusion, qui repose les vraies questions et cherche la complicité des hommes de bonne volonté.
Enfant, Isabelle Alonso voulait être la première femme présidente de la République. Elle visait trop haut !
Adulte, elle ne se contente pas d'être devenue une chef d'entreprise heureuse en affaires, elle revient à ses premiers centres d'intérêt : la politique et la cause des femmes.
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Tous les hommes sont égaux même les femmes
Isabelle Alonso
- Robert Laffont
- 1 Octobre 1999
- 9782221090831
Il parait même que la société est en voie de féminisation.
Pourtant, si on observe les structures de pouvoir, on constate que " les ovaires, c'est comme l'oxygène, ça se raréfie avec l'altitude ". Les femmes abondent à la base des hiérarchies ? C'est qu'une vraie femme est allergique à la compétition. L'une d'entre elles, à force d'acharnement, grimpe-t-elle au sommet ? On dit : " C'est un mec. " A Macholand, pile tu perds, face tu gagnes pas. Huit pour cent de femmes au Parlement, deux millions d'hommes batteurs, trente pour cent d'écart de salaire à poste égal, quasi-monopole du travail ménager (" Chérie, je t'ai fait tes carreaux "), carrières freinées pour celles qui mettent au monde la génération de demain.
" C'est comme ça parce que ça a toujours été comme ça et si c'était différent, ça serait plus comme avant. " Isabelle Alonso épingle avec humour " l'apartheid soft " mais bien réel qui sépare encore les hommes et les femmes dans notre société, et qui ne fait l'objet d'aucun débat digne de ce nom.