Voici enfin un ouvrage de référence qu'on ne trouvait jusqu'ici ni dans les bibliothèques, ni chez les libraires : un dictionnaire de la langue grecque employée par les philosophes depuis les origines jusqu'au VI° siècle de notre ère. On y trouve non seulement 370 mots essentiels à l'expression de la pensée, avec leurs différents sens et la variété de leurs nuances, mais encore leurs références : plus de 1500, puisées chez 140 auteurs. Un tel ouvrage deviendra vite indispensable aux philosophes, aux hellénistes, et même à ceux qui n'ont pas appris la langue grecque : chaque mot, en effet, apparaît d'abord en translittération française, avant d'être reproduit en graphie originale.
François est devenu un saint mythique dans l'histoire chrétienne d'occident.
Nul sans doute n'a poussé aussi loin, dans un contexte certes changé puisqu'on était au cours du moyen age, l'imitation de jésus. ne l'a-t-on pas appelé " la plus parfaite copie du christ ", " le très saint miroir de la sainteté du maître " ? françois, comme tous les mythes, a sa légende, consignée dans les merveilleux fioretti.
Mais au fond, qui était-il, le petit pauvre d'assise ? dans quel monde, quelle culture, quelle eglise a-t-il surgi ? au-delà de la légende, qu'a-t-il fait, qu'a-t-il dit, qui lui a valu une telle renommée ? quelle fut son message spirituel ? quel héritage a laissé à sa mort, en 1226, françois le " frère universel ", le saint séraphique, le pauvre et le simple par excellence ? yvan gobry, après avoir raconté cette vie exceptionnelle, expose avec une grande clarté ce qu'est " l'esprit franciscain ".
Il y ajoute une anthologie franciscaine, avec des textes de françois et d'autres. une chronologie et une bibliographie mise à jour complètent l'ouvrage.
Le livre est repris de la célèbre collection " maîtres spirituels ", avec une bibliographie actualisée.
A l'heure d'un renouveau d'intérêt pour la pensée de saint Thomas d'Aquin, il importe de connaître non seulement la doctrine du grand Docteur catholique, mais encore sa vie, sa personnalité et ses vertus.
Ainsi ce travail contient-il, outre le récit de la vie de saint Thomas, ses titres à la double appellation de saint et de Docteur de l'Église. Thomas d'Aquin ou l'alliance exceptionnelle de la foi et de la raison.
Ce dictionnaire complet rassemble tous les papes, des plus obscurs aux plus brillants, qui se sont succédé sur le trône de saint Pierre, depuis ce dernier jusquà lavènement de François.
Chaque notice comprend leurs dates de naissance et de mort, les dates de leur pontificat, la présentation des événements majeurs de leur règne. Lensemble est rédigé avec la plus stricte objectivité historique.
Édition 2013 augmentée et mise à jour Couverture : Papes © Leemage, sauf François © Picture Alliance / Rue des Archives et Gardes Suisses © Franco Origlia / AFP / Getty Images News
En 879, les fils aînés de Louis II, dit le Bègue, Louis III et Carloman montèrent très jeunes sur le trône et régnèrent conjointement. Ils montrèrent toutes les vertus qui les rendaient dignes de la couronne, notamment dans leur lutte contre l'envahisseur viking sur lequel ils remportèrent plusieurs victoires. Mais l'un et l'autre moururent prématurément de façon accidentelle (chute de cheval, accident de chasse), et ils furent momentanément remplacés, en 884, de façon discutable, par leur cousin, l'incapable roi de Germanie, Charles le Gros.
Ce chaos monarchique appela au trône le comte Eudes de Paris, ancêtre de la dynastie capétienne.
Portrait de Louis III et Carloman, Grandes Chroniques de Saint-Denis, 512,1595 r © Bibliothèque de Toulouse. Charles le Gros recevant les messagers, détail d'une enluminure tirée des Grandes Chroniques de France, vers 1375-1380
Nouvelle édition
Injustement éclipsé par la renommée de son père saint Louis et par celle de son fils, Philippe IV le Bel, Philippe III, qui régna quinze ans, est néanmoins un grand roi.
Il demeure avec Philippe Auguste le plus grand rassembleur de terres françaises, ayant annexé de vastes comtés. Il participa à la huitième Croisade. Il se soumit aux règles de la justice, liant des relations courtoises avec la noblesse, le clergé et la bourgeoisie. Son ardeur et sa bravoure lui valurent le surnom de Hardi. Ce sont quinze années d'un règne brillant que relate ce volume fondé sur des sources irréfutables.
Dernier et dramatique épisode de l´épopée " La France abandonnée ". Alix et François se rejoindront-ils ?
Quatre-vingt-treize clôt cette série relatant les aventures de deux jeunes gens au moment de la Révolution française : Alix, fille de M. de Montigny, et François, fils de paysans bretons. La fin de la Révolution semble se profiler pour nos deux jeunes héros, qui se sont une nouvelle fois perdus de vue. Alix, jeune femme impétueuse et engagée, suit avec angoisse l'évolution post-révolutionnaire. Avec la nouvelle de l'arrestation et de l'emprisonnement du roi. Puis l'arrestation de son cousin, Henri de La Rochejaquelein, les événements se précipitent. Alix et François seront, cette fois encore au coeur de l'action contre-révolutionnaire. L'armée Catholique et Royale les voit lutter chacun de leur côté rassemble ses forces et s'embourbe bientôt dans d'énormes difficultés... Illustrations d'Alain d'Orange. Un roman de la série " Pleins Feux ".
Quel destin fascinant que celui de ce fils de riche bourgeois italien, destiné à la carrière des armes, qui choisit de tout abandonner pour répondre à l'appel de Dieu.
Pauvreté et humilité seront ses deux compagnes. Déshérité par son père, François se met au service des plus pauvres, ne vit que d'aumônes et pratique la charité parmi les lépreux. Dans ce XIIIe siècle en quête de spiritualité, les disciples attirés par cet idéal affluent. Il faut songer à une règle ; c'est le pape Innocent III qui l'approuve en 1209. Les Frères Mineurs sont nés, ils peuvent maintenant répandre la parole de Dieu.
Malgré de nombreuses persécutions, François et ses compagnons ne perdent jamais courage pour mener à bien leur mission. On les rencontre aux quatre coins du monde connu ; François, lui-même, se rend en Égypte puis en Palestine, avant de retourner dans son Italie natale où il s'éteint en 1226, marqué par les stigmates du Christ. Un homme d'exception promis à une postérité d'exception. L'Église en fera un saint.
Bien plus qu'un édifiant ouvrage sur la vie spirituelle de cette figure majeure de l'Occident médiéval, le Saint François d'Ivan Gobry redonne une dimension profondément humaine au pauvre d'Assise ; un François bien loin de l'image hiératique qui est habituellement la sienne.
21 mai 1420 : dans sa folie, le roi charles vi de france déshérite son fils au profit du roi d'angleterre, alors que depuis plus d'un siècle déjà, la france est en proie à une guerre qui semble sans fin.
Le dauphin légitime devra donc lutter pour reconquérir son royaume. par les armes, par la diplomatie, par sa volonté et sa détermination, il affrontera avec succès ses adversaires, henri v, puis henri vi d'angleterre, et philippe le bon, le puissant duc de bourgogne. mais c'est aussi grâce à ses proches que charles " le bien servi " accède au trône, lui qui s'est toujours entouré de conseillers de talent (sa belle-mère, yolande d'aragon, et son argentier, jacques coeur), de capitaines valeureux (xaintrailles, richemont, dunois, etc.
), et d'affections attentives (son épouse marie d'anjou, ainsi que sa maîtresse agnès sorel), et qui a su faire confiance à une jeune fille, qui lui apporte la victoire : jeanne d'arc. commencé dans les troubles, le règne de charles vii s'achève dans la paix.
Pendant presque mille quatre cents ans, des rois
se sont succédé de manière quasiment ininterrompue
sur le trône de France. Ils étaient issus de trois
célèbres dynasties, les Mérovingiens, les Carolingiens
et les Capétiens. À travers l'épopée tumultueuse
de leurs vies et de leurs règnes, où se révèlent
des personnalités diverses et parfois controversées,
renaissent avec un grand éclat les heures les plus
prestigieuses et les plus exaltantes de notre Histoire.
Charles III
898~929
Triste destin que celui du Carolingien Charles III
le Simple, troisième fils de Louis II le Bègue ! Il n'a
que cinq ans en 884, quand son frère Carloman
meurt sans héritier. Les Normands désolent la
France, et les Grands du royaume, refusant de
laisser régner un enfant, appellent au trône Charles
le Gros, roi de Germanie, bientôt déposé. Les vassaux
élisent alors à la royauté Eudes, comte de Paris.
Quand celui-ci meurt, Charles, âgé de dix-neuf ans,
est enfin reconnu roi. Il se manifeste comme un
souverain entreprenant, s'empare du royaume de
Lotharingie et établit la paix avec les Normands. Ses
maladresses provoquent néanmoins une nouvelle
opposition des Grands, qui élisent au trône le
duc Robert, frère d'Eudes, puis Raoul, duc de
Bourgogne. Choisissant de lutter contre ses vassaux,
Charles, capturé, meurt misérablement en prison.
Ce recueil se veut un martyrologe alphabétique. Il n'est pas téméraire d'affirmer qu'il y eut un minimum de 100 000 martyrs de la Révolution française. Ivan Gobry a pu retrouver, pour plus de 7 000 d'entre eux, les noms et les titres à l'appellation. Il a employé pour cela les meilleures sources imprimées, elles-mêmes composées à partir d'archives sûres. Il a, autant qu'il était possible, comblé les lacunes et corrigé les erreurs. Ce martyrologe de la Révolution, par son ambition d'être le plus complet et le plus exact de ceux qui ont pu être édifiés jusqu'à ce jour, se justifie d'un simple point de vue historique et affectif, comme source d'exemples et comme hommage. Le plus grand nombre des victimes immolées pour leur foi a résolument proclamé celle-ci devant les juges ou les assassins. D'autres ont biaisé, ont tenté de fuir leur sort, ont voulu tromper leurs juges. Jusqu'à quel point peut-on reconnaître en eux des témoins ? Des prêtres ont prêté le serment de fidélité à la Constitution schismatique, puis ayant déplu au pouvoir exterminateur, ont été traînés à la guillotine ou au fond d'une prison où ils sont morts misérablement. Quelle fut leur acceptation ? D'autres ont été exécutés plus en haine d'un ordre politique que d'une foi religieuse. Dans quelle mesure le motif religieux est-il suffisant pour les ranger parmi les martyrs ? C'est ce que vous découvrirez dans cet ouvrage de référence, appelé à faire date sur cette époque terrible de notre histoire.
Le carolingien Charles III le Simple, roi depuis 898, fut déposé en 922 par les Grands du royaume (aristocratie militaire et religieuse), sur l'accusation d'en négliger le gouvernement, et d'avoir combattu ses vassaux à la tête d'une armée étrangère.
Pour le remplacer sur le trône, ils élurent Robert, frère cadet d'Eudes de Paris, qui avait régné de 888 à 898. Il était, comme son aîné, duc des Francs, c'est-à-dire chef de l'aristocratie et son représentant devant la monarchie.
Élection méritée : ce preux avait bouté hors du royaume les envahisseurs normands, et participé au traité de Saint- Clair-sur-Epte, qui avait accordé à leur dernière tribu l'occupation du territoire qui deviendrait la Normandie. Son chef Rollon avait accepté le baptême et choisi pour parrain le duc Robert.
Charles le Simple, voulant récupérer son royaume, l'envahit une nouvelle fois avec une armée recrutée en Lotharingie. Il fut vaincu et repoussé, mais Robert périt dans le combat.
Ce sacrifice ne fut pas vain. Après les règnes des trois derniers Carolingiens, ce fut Hugues Capet, petit-fils de Robert Ier, qui fut élu au trône, assurant à leur descendance une succession définitive.
louis iv (936-954), roi doué d'une belle personnalité, eût pu établir un règne heureux.
exilé en angleterre (surnommé outremer) pendant la captivité de son père, il fut rappelé sur le trône en 936, à l'âge de seize ans, et tomba sous la coupe d'hugues le grand, " duc des francs ", le père d'hugues capet. le jeune roi voulut s'en délivrer et son règne ne fut plus qu'une âpre lutte contre ce dernier qui, pour finir, s'empara du souverain et le détint jusqu'à ce qu'il eût acquis toutes ses possessions.
le roi sans terre en appela alors à l'église. un concile, puis le pape, excommunièrent hugues qui se réconcilia finalement avec son suzerain. ce règne douloureux se termina comme un beau roman.
Rançois II, fils d'Henri II, est amené sur le trône en 1559, après la mort violente de son père. Il connaît un règne très court de dix-sept mois, qu'agitent les luttes que se livrent les grandes familles du royaume. Mais sa mère, Catherine de Médicis, une femme d'État exceptionnelle, s'emploie à garder l'équilibre entre leurs rivalités, alors que commencent les sanglantes guerres de religion.
Le premier acte a lieu en février 1560 avec la conjuration d'Amboise, fomentée par les princes de Condé et réprimée par les frères Guise au pouvoir, le duc et le cardinal.
Heureusement, en Flandre et en Italie, les généraux français continuent de tenir Charles Quint en échec. François II fut l'époux de la célèbre reine d'Écosse Marie Stuart, au destin tragique, avec laquelle il fut élevé.
Portrait de François II, détail d'une miniature en émail par Léonard Ier Limosin, 1560, Musée du Louvre © Akg-images / Visioars
Douze portraits de reines européennes qui ont marqué leur époque, soit en exerçant le pouvoir suprême en leur nom propre, soit en tant que régentes pour leur fils : Blanche de Castille, Catherine de Médicis, Marie Tudor, Marie-Thérèse d'Autriche, etc. Elles ont dû s'imposer au sommet de l'Etat, face aux hommes, par leur habileté ou leur ténacité.
Charles VIII, roi de 1483 à 1498, succéda à son père Louis XI à treize ans, et bénéficia pendant sa minorité de la sage et efficace régence de sa soeur aînée Anne de Beaujeu.
Dès qu'il fut en âge de régner, il n'eut plus qu'un objectif : conquérir le royaume de Naples, auquel il se prétendait des droits. Il réalisa brillamment ce projet en six mois. Mais il lui fallut revenir en France, et sa conquête fut perdue, malgré sa légendaire victoire à Fornoue sur une armée six fois plus nombreuse. Il épousa Anne, héritière du duché de Bretagne, mariage qui permit de réunir plus tard ce beau fief au royaume.
Il mourut accidentellement à vingt-sept ans, en se heurtant le front contre un linteau, sans laisser d'héritier direct. Ce fut son cousin Louis XII qui lui succéda sur le trône.
Grand-oncle d'Hugues Capet, roi de France en 888, on peut considérer Eudes comme le véritable fondateur de la dynastie capétienne. C'est à vingt ans qu'il est nommé, sur sa réputation de bravoure, comte de Paris pour défendre cette place forte contre l'envahisseur scandinave. Avec deux cents guerriers francs, il contient puis repousse, en un an de combats, quarante mille Danois acharnés. Devant ce succès, l'aristocratie militaire et religieuse décide de déposer l'incapable empereur carolingien Charles le Gros, monté sur le trône de France, pour acclamer Eudes comme roi à sa place. Il est aussitôt sacré par l'archevêque de Sens. En quelques années, ce souverain intrépide répond aux attentes et parvient à chasser les Normands, en écrasant avec une troupe réduite leurs deux plus fortes armées. Ses dix ans de règne lui suffisent pour unifier la noblesse française à une époque d'anarchie. À sa disparition, en 898, Eudes a réussi, par ses vertus, à imposer le prototype des grands rois capétiens à venir.
Histoire du règne de Louis Ier dit le Pieux puis le Débonnaire, seul survivant des fils de Charlemagne. Roi d'Aquitaine à l'âge de trois ans, puis empereur d'Occident en 814, par manque d'autorité, il laisse ses fils se déchirer son héritage et mettre fin au grand empire carolingien.