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Jacques Abeille
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Les Jardins statuaires est l'un des romans fondateurs de l'histoire du Tripode. Premier volume du Cycle des Contrées de Jacques Abeille, ce roman d'une imagination stupéfiante, à mi-chemin de Gracq et de Tolkien, est à la fois un monument littéraire et la porte d'entrée de l'une des plus importantes oeuvres de la littérature française contemporaine.
À une époque indéterminée, un voyageur découvre un monde étrange où, dans des domaines protégés par de vastes enceintes, les hommes cultivent des statues...
Devenu pour ses lecteurs un roman à nul autre pareil, Les Jardins statuaires relèvent à la fois de la fable, du roman d'aventure, du récit de voyage et du conte philosophique.
L'illustration de couverture a été réalisée par François Schuiten.
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Le cycle des contrées Tome 2 ; le veilleur du jour
Jacques Abeille
- Folio
- Folio Science-Fiction
- 3 Mai 2018
- 9782072753473
Barthélemy Lécriveur est un homme sans mémoire et sans passé. Venu du pays des Hautes Brandes, il rejoint la ville de Terrèbre dans l'espoir de pouvoir embarquer vers les îles. Mais une fois dans la capitale de l'Empire, alors menacée par l'invasion de barbares, il rencontre une serveuse ensorcelante qui l'amène à changer tous ses projets. Il se retrouve ainsi mis en relation avec une société d'archéologues à la recherche d'un gardien pour un entrepôt vide, un mystérieux bâtiment bordé d'un cimetière laissé à l'abandon. Barthélemy est convaincu que ce lieu sert à des activités clandestines mais, irrésistiblement attiré par son étrangeté, il accepte le poste.
Le pouvoir visionnaire de Jacques Abeille dans Le veilleur du jour justifie le rapprochement fait par la critique avec les oeuvres de Gracq, de Le Guin, de Tolkien.
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Le cycle des contrées Tome 3 ; les voyages du fils
Jacques Abeille
- Folio
- Folio Science-Fiction
- 7 Février 2019
- 9782072753572
Depuis son plus jeune âge, Ludovic Lindien tente d'éclaircir les mystères qui entourent la mort de son père, Barthélémy Lécriveur.
Après la disparition de sa mère, il décide de partir sur les traces de son géniteur dans l'une des régions les plus sauvages des Contrées, les Hautes Brandes. Cette quête des origines devient rapidement une quête initiatique. L'obscénité, la magie, la violence des coutumes et les transgressions successives qu'il découvre vont le forcer à prendre part au désordre du monde.
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Dans le monde des Contrées, la ville de Terrèbre se retrouve subitement occupée par les troupes barbares d'un mystérieux Prince venu des steppes. La population s'accommode comme elle peut de ces nouvelles conditions de vie. Un modeste professeur d'université, linguiste et seul habitant à connaître la langue des envahisseurs, est un jour enlevé par des cavaliers et conduit auprès du Prince. Celui-ci propose au savant de l'accompagner dans l'ultime périple qu'il prévoit. Commence alors un fabuleux voyage qui les ramènera au pays des Jardins statuaires, à la recherche des légendes d'un monde peuplé de paysans et de chasseurs, de prostituées et d'amazones...
Un homme plein de misère nous invite à traverser dans sa totalité le monde des Contrées. On y découvre la barbarie d'une société brutale, cupide, privée de croyances et d'imaginaire... telle que nous pouvons sans trop d'effort la concevoir aujourd'hui.
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Un passé lumineux ; Pour une lecture amoureuse
Jacques Abeille, Léo Barthe
- La Musardine
- 7 Mars 2024
- 9782364906303
À sa disparition, en janvier?2022, l'écrivain Jacques Abeille finalisait Un passé lumineux, qu'il avait signé sous le pseudonyme de Léo Barthe. Dans ce roman, le narrateur s'adonne avec Albertine, sa compagne, à un rituel obsessionnel qui les conduit à de voluptueuses étreintes. Véritable hymne à la femme, à sa beauté, ce récit offre une réflexion sur la passion amoureuse et nous donne à voir, une dernière fois, le petit théâtre sulfureux d'un couple qui trouve son bonheur dans un vice assumé.
Avec Pour une lecture amoureuse, texte critique et autobiographique sous forme de requiem intime, Jacques Abeille nous livre son rapport à l'imaginaire, à l'aiguillon du désir, et évoque sa place au sein de la " république des lettres ". -
Il y a près d'un demi-siècle, Jacques Abeille inaugurait le « Cycle des contrées » avec Les Jardins statuaires. Après des années d'attente, cette fresque immense de la littérature française s'achèvera à l'automne 2020 avec cet ultime roman, La Vie de l'explorateur perdu.
Au milieu des années 1970, à la manière d'un rêve, Jacques Abeille s'engageait dans l'exploration d'un monde imaginaire en écrivant un roman : Les Jardins statuaires. Depuis, de livre en livre, s'élabore l'univers extraordinaire des Contrées, avec ses règles et ses fantasmagories. Après des années d'attente, La Vie de l'explorateur perdu vient clore enfin cette fresque immense de la littérature française. Il est le roman des origines et celui de la fin. C'est l'heure des dernières étreintes et de l'ultime révolte, de l'ultime énigme et des derniers témoins. Adieu le Haut Plateau, Terrèbre, les Jardins statuaires et les enfants d'Inilo. Nous voilà quittant l'immensité des contrées, courant derrière les fantômes de Barthélemy Lécriveur et de Léo Barthe, faisant nos adieux à Ludovic Lindien, cet être inépuisable qui toute sa vie n'a pu respirer qu'en dehors du lieu étroit où sa vie l'a confiné. Désormais, sur ce monde, la lumière s'éteint.
« Folie, dira-t-on à bon droit de cette étrange amitié dans laquelle chacun incarnait le contre-type de l'autre. Avais-je été soucieux sans cesse de laisser à Ludovic la plus grande place ou était-ce mon exaspérante réserve qu'il s'était efforcé de combler ? Nous espérions peut-être que l'un des deux accèderait à la vie. Cet effort nous paraissait généreux. A-t-il pu croire que dans la fin de ses voyages je trouverais mon épanouissement ? Avec sa disparition il m'a supprimé. Le petit bateau dont la coque bleue s'est ternie sur l'étagère de mon bureau jamais plus ne naviguera. On ne rencontre jamais son ombre. »
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Au milieu des années 1970, à la manière d'un rêve, Jacques Abeille s'engageait dans l'exploration d'un monde imaginaire en écrivant un roman : Les Jardins statuaires. Depuis, de livre en livre, s'élabore l'univers extraordinaire des Contrées, avec ses règles et ses fantasmagories.
Les Carnets de l'explorateur perdu est considéré comme le sixième roman du « Cycle des contrées ». Il regroupe les récits de Ludovic Lindien, un homme avide de connaissance, un aventurier anticonformiste qui parcourt inlassablement les Contrées. De l'origine de la parole à la cosmogonie des peuples du désert, de l'organisation armée des cavalières aux cérémonies orgiaques des Hulains, de la forêt de la Louvanne en passant par une terre mystérieuse où veillent des statues, Ludovic Lindien veut être un témoin de cette vaste succession de territoires où coexistent plusieurs cultures et civilisations. Voici les carnets d'un homme qui fut hanté depuis l'enfance par une crainte obsédante de perdre la mémoire, voici la vie révoltée d'un explorateur qui s'est perdu dans sa légende.
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Vingt ans après sa première publication, La Clef des ombres rejoint enfin le Cycle des contrées , fresque immense de la littérature française et chef d'oeuvre maudit devenu culte.
En 2010, les éditions Attila publiaient le roman Les Jardins statuaires. Cette oeuvre maudite, conçue dans les années 1970 suscita tout à coup l'enthousiasme des critiques et des lecteurs.
Les Jardins statuaires sont le point de départ de l'ambitieux Cycle des contrées , ensemble dans lequel Jacques Abeille a construit une oeuvre à l'architecture hors du commun, où se déploie une langue luxuriante, où l'art de l'intrigue le dispute à celui de la contemplation.
La Clef des ombres est considéré comme le troisième roman du Cycle des contrées . Jacques Abeille nous emmène à Journelaime, ville provinciale de l'Empire de Terrèbre, dans les pas d'un homme sans qualités : Brice est un modeste fonctionnaire, simple d'esprit et au physique ingrat, un rêveur qui mène sa vie d'archiviste avec rigueur et monotonie... Mais son existence prend une autre tournure lorsqu'il se rend compte que chaque nuit, au jardin de la sous-préfecture, tel un somnambule, il converse avec un inconnu qui lui confiera une mission pour lutter contre le totalitarisme montant de Terrèbre. La Clef des ombres est une oeuvre sublime et noire, sans doute la plus onirique et la plus hallucinée de tout le Cycle. -
Après Les Jardins statuaires, un nouveau voyage dans l'univers poétique et épique de Jacques Abeille.
Dans un monde et une époque indéterminés, la ville de Terrèbre se retrouve subitement occupée par les troupes barbares d'un mystérieux Prince. La population s'accommode comme elle peut des nouvelles conditions de vie que leur imposent ces cavaliers venus des steppes. Un modeste professeur d'université, linguiste, se retrouve dans une position singulière : seul à connaître la langue pratiquée par les envahisseurs, il met ses connaissances au service des habitants.
Un jour, les cavaliers enlèvent cet homme et le conduisent auprès du Prince. Celui-ci propose au savant de l'accompagner dans l'ultime périple qu'il prévoit à travers le monde des Contrées. Commence alors un fabuleux voyage qui les ramènera au pays des Jardins statuaires, à la recherche des légendes d'un monde peuplé de paysans, de prostituées, de chasseurs et d'amazones...
En 2010, les éditions Attila publiaient Les Jardins statuaires, roman maudit, à la légende noire. Depuis sa genèse dans le milieu des années 70 et malgré plusieurs éditions, cette ouvre était restée quasiment méconnue du public et des critiques. Cette nouvelle édition reçut un tout autre accueil et le texte fut subitement rendu à son importance :
Un paradis littéraire. Martine Laval, Télérama Un roman hallucinant, véritable hapax dans la production romanesque de la fin du XXe siècle Jean-Didier Wagneur, Libération Dire que Les Jardins statuaires est un roman culte serait un euphémisme.
David Caviglioli, Le Nouvel Observateur L'univers littéraire de Jacques Abeille ressemble à ces forêts ou l'on perd les enfants.
Xavier Houssin, Le Monde Si l'on devait mettre un nom sur l'arc de triomphe de l'auteur méconnu, ce pourrait être celui de Jacques Abeille. Laurent Bosc, Rolling Stones L'infini bonheur de lire quelque chose de rare Isabelle Bourgeois, Avantages Un roman-monde aussi somptueux et grisant que Les Jardins statuaires méritait d'être réédité dans une maquette somptueuse. C'est chose faite Morgan Boedec, Cronic'art L'auteur Jacques Abeille est né en 1942. Depuis le milieu des années 70, il développe une ouvre poétique et romanesque qui, après les malheurs successifs des Jardins statuaires, se retrouve disséminée chez une myriade d'éditeurs.
Ses livres suivent une architecture singulière et complexe, à base de fragments, de secrets, de personnages d'archivistes, de voyageurs, et d'hétéronymes... dont Les Barbares est un nouvel exemple.
Le dessinateur Auteur avec Benoît Peeters du fameux cycle des Cités Obscures (éditions Casterman), François Schuiten est un artiste mondialement connu.
Emerveillé par la langue de Jacques Abeille, dont il a déjà illustré le roman Les Jardins Statuaires et conçu l'album Les Mers Perdues, François Schuiten poursuit ici son travail d'illustration de l'ensemble de l'ouvre de cet auteur. -
Un milliardaire recrute pour une expédition mystérieuse une jeune géologue, un dessinateur, un écrivain et un guide. Nul ne sait leur destination. Sont-ils en quête d'un trésor ? De rivages ignorés ? Ou d'une aventure plus intérieure ? A l'origine de ce projet, il y a la découverte et l'admiration immédiate de François Schuiten pour Les Jardins statuaires, roman de l'écrivain Jacques Abeille. Fasciné par ce livre, troublé par les résonnances qu'il suscite avec son propre travail, François Schuiten a présenté à Jacques Abeille une série de dessins inédits. L'écrivain, à son tour émerveillé par la proximité entre ces dessins et son univers romanesque, a conçu le récit d'une expédition dans des contrées imaginaires, où une nouvelle civilisation se développe autour de statues anciennes et étranges...
Auteur avec Benoît Peeters du fameux cycle des Cités Obscures (éditions Casterman), François Schuiten a réalisé plusieurs scénographies, le gigantesque Pavillon des Utopies (A planet of visions) qui a accueilli cinq millions de visiteurs à l'Exposition Universelle d'Hanovre en l'an 2000, le Pavillon de la Belgique à l'Exposition de Aichi en 2005. Il a aussi scénographié un opéra de Rossini, La Cenerentola, et conçu la décoration des stations de métro Porte de Hal à Bruxelles et Arts et Métiers sur la ligne 11 du réseau parisien.
Par ses thèmes et ses principes narratifs, Les Mers perdues se rapproche du cycle des Cités Obscures qui a fait la renommée de François Schuiten. -
Ce livre, à la fois poétique et graphique, est composé d'Un carnet d'excursion qui donne son titre au livre et du "Manuel du vitrier", précédé d'une présentation de Vincent Bounoure. Cet ensemble vise à faire surgir une coïncidence d'émotions et non à promouvoir une esthétique : en un mot, sceller l'amitié profonde qui liait trois amis.
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Troisième volet chez Attila du Cycle des Contrées, après Les Jardins statuaires et Les Barbares.
Un homme, parce qu'il avait traduit dans sa langue natale le dernier livre des Jardins statuaires, se retrouvait entraîné avec des barbares dans un long périple à travers les différentes contrées de son monde.
La Barbarie : après plusieurs années de pérégrinations, le voici de nouveau aux portes de Terrèbre. Le temps est venu de reprendre le cours de sa vie professorale dans une ville qui, entretemps, s'est reconstruite. Mais comment exister dans une société désenchantée, privée de croyances et d'imaginaire lorsque l'on a soi-même découvert l'ailleurs ?
Le narrateur du nouveau roman de Jacques Abeille échappe à la barbarie par les pouvoirs de l'art et de l'imaginaire.
Ce livre nous semblait le moment opportun pour donner à voir un autre pan de l'oeuvre de Jacques Abeille : sa peinture.
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Un roman érotique majeur de Jacques Abeille. Le portrait d'une femme insoumise servi par une écriture aussi simple que puissante.
Si je fus bouvier, c'était qu'en moi le sang des âges lointains ne s'était pas assagi. " Par goût de la solitude, un homme s'est choisi une vie d'errance et va, au gré de ses envies, de ferme en ferme pour offrir ses services journaliers. Mais la quiétude de son existence silencieuse se voit rompue un après-midi par une apparition. Alors qu'il erre dans la campagne, le vagabond surprend une bergère emportée par l'ardeur de ses sens, et qui offre son cul à une touffe d'orties. S'initie alors entre l'homme sans attaches et la jeune femme sauvage une quête éperdue du désir et de la plus violente liberté...
Histoire de la bergère est né d'une histoire d'amour. Il y a une trentaine d'années, condamné par les circonstances à une relation épistolaire, un écrivain décide d'écrire pour sa maîtresse un roman érotique qui déploie leurs désirs les plus secrets. Jacques Abeille imagine ainsi la vie d'une femme farouche, assoiffée de volupté, et offre le texte à celle qu'il aime. C'est ce roman que nous republions aujourd'hui, sous l'habituel pseudonyme de l'auteur : Léo Barthe.
Cette figure de femme insoumise est au coeur de la trilogie que Léo Barthe a intitulé De la vie d'une chienne et dont Histoire de la bergère est le premier volume. Cette trilogie fut initialement publiée par les éditions Climats entre 2002 et 2003, dans un relatif anonymat.
La reconnaissance dont jouit ultérieurement l'oeuvre de Jacques Abeille imposait la redécouverte de ces trois magnifiques romans dédiés aux désirs les plus crus et à l'émancipation des femmes.
Mon coeur a fait un saut et s'est partagé quand j'ai vu jaillir son cul, son cul si pâle qu'elle tendait par mégarde à portée de ma main. J'aurais voulu la prévenir que sa peau dans son intimité la plus tendre risquait d'être brûlée par les orties. En même temps je désirais que cette cruauté acérée crispe sa chair. Comme si mon désir était contagieux, je l'ai vu reculer, se tendre sur ses cuisses tremblantes dans la direction des feuilles urticantes qu'elle ne pouvait voir. A n'en pas douter, elle cherchait à se faire griffer par la pointe des feuilles. Elle s'est relâchée pour se soulager... Une courte brise a passé sur la pointe des hautes herbes. Les orties ont cambré leur tige et de la tête ont balayé les fesses ouvertes. La bergère a laissé échapper un gémissement rauque. -
Dans ces onze nouvelles, où érotisme et onirisme se confondent, ce sont les femmes qui triomphent. Femmes-biches, femmes-oiseaux, géantes somnambules ou grottes attirantes, Jacques Abeille imagine des corps immenses, en perpétuelle métamorphose, comme des mondes parallèles où l'homme s'aventure. Mystérieuses, ces créatures surgissent de la nuit pour séduire celui qui ne demande qu'à s'extraire de sa banale existence. La femme n'est plus l'objet du désir, elle est son principe envoûtant. L'imaginaire fantastique de Jacques Abeille se développe avec une liberté jubilatoire. Un livre aussi poétique que charnel, parfois malicieux, qui prête aux femmes un visage merveilleux.
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Jacques Abeille est né à Lyon en 1942, et vit à Bordeaux depuis plus d'un demi siècle. Il a commencé à participer aux activités surréalistes en 1964 et n'en a jamais démordu. Ses principaux romans - Les Jardins statuaires, Les Mers perdues, Les Barbares, La Barbarie - publiés aux éditions Attila, constituent un cycle de contes fantaisistes. On trouve aux éditions des Vanneaux un ensemble de proses plus ou moins brisées (d'Ombre) accompagnées d'encres de Pauline A. Berneron. Sous le pseudonyme de Léo Barthe, il a également commis quelques livres érotiques. Avec Brune esclave de la lenteur, Jacques Abeille signe ici une oeuvre poétique d'une grande sensualité aux lectures multiples, accompagnée de plusieurs « petites peintures » de l'auteur.
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Dans ce recueil de sept nouvelles, Jacques Abeille nous emmène dans les mondes imaginaires avec la puissance évocatrice qui caractérise ses fresques romanesques. Un insomniaque devient navigateur au long cours et aborde des îles oubliées, tandis qu'un écrivain est projeté dans un hors-temps suite à la résurgence d'une femme qu'il a aimée voilà longtemps.
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Henriette et Jean mènent une vie paisible. Jusqu'au jour où Georgette et Edmond, deux amis, leur confient Buster, chien aussi encombrant qu'affectueux, le temps des vacances. Le quotidien du couple s'en trouve bouleversé, leur sexualité également.
Il y a dans la langue de Léo Barthe, jusque dans les dialogues entre les personnages, quelque chose de parfait, une évidence, qui rend la situation irréelle, en même temps qu'authentique et " banale " ; et ce tour de magie permet tout - tous les tabous. -
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Deux fois trois nouvelles.
Trois histoires racontées à deux voix, par deux auteurs qui à tour de rôle reprennent le récit pour l'accroître et souligner la richesse des histoires individuelles. ces nouvelles, qui, parce qu'elles conservent au fond d'elles-mêmes le désir de l'idéal, sont souvent teintées d'onirisme, parlent d'abord de rencontres entre deux êtres aspirant à l'unité. le dialogue qu'entretiennent jacques abeille et corinne desportes par textes interposés se prolonge alors dans la narration même, pour former un ensemble qui tend tout entier vers une quête d'harmonie.
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Petites proses plus ou moins brisées
Jacques Abeille
- ARFUYEN
- Les Cahiers D'arfuyen
- 2 Avril 2015
- 9782845902138
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Pour pimenter la relation qu'elle entretient avec son amant, une femme accepte de relever les défis qu'il lui lance. Cette fois, il s'agit de déniaiser un collègue de l'amant, un pauvre diable, comptable de métier, et coincé comme pas deux. La femme se rend chez lui et joue la putain. Il la paie. A mesure cependant, elle y prend goût. Savoure cette humiliation. En redemande. Le pauvre comptable, lui, goûte aussi au plaisir, pour aussitôt faire acte de contrition, homme pieux qu'elle surprend à genoux, psalmodiant des prières au pied du lit, après chaque rapport. Pour lui aussi, l'humiliation fait partie intégrante, sans doute, de la jouissance. Jusqu'à ce que tous deux, congédiant le premier amant à l'origine du complot, accomplissent d'un même geste fornication et rituels pieux, comme les deux étapes d'un même orgasme.
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Viens, mon petit, viens nous montrer ce qu'il en est.
Elle répondit en soupirant une manière de roucoulement, une plainte perlée et consentante, puis se leva les jambes tremblantes et dans ce mouvement sa jupe retomba. Elle vint vers nous, le visage toujours baissé sur quoi tombait l'ondée de ses cheveux. Il me sembla, cependant, qu'à travers ce rideau elle coulait vers moi un regard chargé d'une supplique ardente et je crois bien qu'il s'agissait de me convaincre de consentir à poursuivre cet entretien auquel je prenais une part si muette.
Elle fut contre les jambes de son mari. - Eh bien, va, mon petit, lui dit-il toujours avec la même tendresse. Elle nous tourna le dos et s'agenouilla contre la table de telle manière que son buste s'y étalait de tout son long et dans un si complet abandon qu'on l'eût crue en syncope. - C'est bien, approuva le mari et, se tournant vers moi Voyez.(Sachant recevoir)
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