S'appuyant sur une sélection de symboles inscrits sur les murs des églises romanes, des commanderies templières ou des cathédrales gothiques, Jacques Rolland explore dans ce petit traité les liens atemporels existant entre certains symboles Templiers et Francs-Maçons, parmi lesquels celui, célèbre, des deux cavaliers portés par un même cheval, ou encore ceux de la triple enceinte, de la balance ou du Beaucéant et du pavé mosaïque.
L'auteur présente le miroir, outil pour faire naître un regard spirituel, comme la source et le fondement de toute création permettant de tenter le retour aux origines, enjeu majeur de la démarche initiatique.
Détachement...
Un mot étrange, dans un monde où l'homme semble entravé par mille et un liens contraignants. S'inspirant de son expérience initiatique, l'auteur montre pourtant l'immense étendue de ce concept et la nécessité de le mettre en oeuvre. En se détachant de « l'avoir » sous toutes ses formes, en luttant contre les passivités, en chassant les fantômes, et même en osant penser qu'il est possible de dépasser la souffrance, le désespoir et la mort, l'homme n'atteindrait-il pas une nouvelle forme d'existence, nourrie d'une anthropologie et d'une économie spirituelles ? Certes, le détachement ne suffit pas, et l'auteur indique qu'un certain type d'action permet à la conscience de s'ouvrir à l'universel.
Espérance et foi d'un franc-maçon est un pamphlet assez violent, un brûlot dévastant les bonnes consciences, un libelle à la manière de Voltaire qui eut ce mot édifiant : « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me bat-trais pour que vous puissiez le dire.
» Ce livre est une réponse aux religions qui, ayant abandonné toute forme de spiritualité, ont fait que la Foi a disparu avec l'Esprit et que les cathédrales se sont vidées... La Franc-Maçonnerie, société initiatique, n'aurait-elle pas comme premier devoir d'assurer la transmission d'une influence spirituelle qui devrait permettre de remonter à la source primordiale, aux premiers temps du commencement, voire d'envisager la vraisemblance d'un principe créateur en évolution ? C'est le souhait de l'auteur qui, dans Espérance et Foi d'un Franc-Maçon, propose une spiritualité sans Dieu ne donnant ni leçons ni recettes, mais demandant tout simplement à être vécue, car son secret reste incommunicable.