Filtrer
Support
Éditeurs
- Grasset (19)
- Le Livre De Poche (11)
- Gallimard (6)
- Hachette Bnf (4)
- Books On Demand (3)
- Mecene (3)
- Hachette Pratique (2)
- Selection Du Reader'S Digest (2)
- Aubanel (1)
- First (1)
- Flammarion (1)
- Futur Luxe Nocturne (1)
- Hachette BNF (1)
- L'Express (1)
- La Decouverte (1)
- La Martiniere (1)
- Lattes (1)
- Mercure De France (1)
- Plon (1)
- Robert Laffont (1)
- Sand (1)
- Solar (1)
- Stock (1)
Langues
Jean Ferniot
-
Un neveu vénal, des maris trompés, un jeune homme sans talent échouant en politique, des époux qu'une haine réciproque conduit à s'entre-empoisonner, un prêtre cédant aux avances d'une prostituée...Jean Ferniot revient à la nouvelle, avec dix-huit textes pleins d'humour, et des héros qui semblent sortis de Balzac. Moquant nos innombrables travers, il brosse des portraits tour à tour superbes et pathétiques, et nous livre une passionnante méditation sur l'humaine condition.
-
L'ouvrage s'ouvre sur la mort par défenestration de Jacques Cabriac, qualifié mystérieusement de « petit salaud »...
Les Cabriac sont notaires de père en fils, à Rodez. Le vieux Dieudonné, bigot austère, a passé la main de l'étude à Urbain. Celui-ci, cinquantenaire, s'accommode d'une vie confortable et désespérée entre sa femme Nathalie, névrosée et alcoolique et leur fils, Florian, qui, il l'ignore ou ne veut pas le savoir, n'est pas de lui (Nathalie l'a conçu lors d'une coucherie accidentelle à Toulouse). La seule véritable passion d'Urbain est sa soeur Claire, à laquelle des liens quasi-incestueux l'ont uni dans sa jeunesse, avant que Claire ne soit répudiée pour cause de grossesse hors mariage : chassée avec l'enfant qu'elle portait (Jacques), elle s'est exilée chez l'ami Biboulac, cafetier aveyronnais à Paris.
Quand Urbain apprend que Claire est hospitalisée à Paris après une chute quasi-mortelle, il se précipite à son chevet ... et toute la machinerie familiale se détraque.
Un roman noir où tous sont coupables et tous châtiés.
Florian, le seul innocent, « l'enfant du miracle » venu d'un autre sang, deviendra meurtrier à son tour, purifiant par le feu les péchés de la lignée (hypocrisie, lâcheté, inceste, mensonge, meurtre). -
Grand journaliste, Jean Ferniot a une oeuvre importante de romancier, de nouvelliste, d'essayiste. Personne n'a oublié Je recommencerais bien, son autobiographie. Il a obtenu le Prix Interallié. Le général Hugo Von Kettelbach n'a pas attendu 1943, dans la Normandie occupée, pour comprendre la folie dans laquelle le troisième Reich a entraîné l'Allemagne. Mais son commandant en second, le colonel Stefan Moebius, engoncé dans sa minerve et aveuglé par sa haine, professe une ferveur nazie qui oblige Kettelbach à vivre silencieusement, douloureusement et solitairement son intime déchirement. Occupant en maître le château du Baron Honoré de Boncel, Kettelbach aurait pu continuer de cacher ses convictions anti-hitlériennes si deux épisodes ne l'avaient contraint à sortir de la froideur autoritaire qu'il s'était fixée pour seule règle de conduite : la disparition soudaine du lieutenant Rupert Höcher qui, à peine échappé de l'enfer de Stalingrad, vient d'apprendre la mort de sa femme et de ses deux fils ; l'arrestation de Jacqueline, fille du baron de Boncel, convaincue d'actes de Résistance. Les réseaux clandestins de l'abbé Lécuyer, curé de Perneville, cachent le déserteur Höcher sous le nom de Frère Paulin, tandis que Jacqueline disparaît dans la nuit et le brouillard. Ellipse du récit jusqu'au printemps 1945 : aucun des personnages ne retrouvera sa place, ni même celle que la vie lui aurait assignée si la guerre n'avait coudé son destin. Kettelbach suicidé ; Moebius rédimé ; Jacqueline déportée à jamais dans la nuit de ses cauchemars, et tant d'autres encore que la Libération ne libérera pas de leur honte...
-
Noces de Nuit raconte l'histoire d'un homme ordinaire qu'une souffrance ordinaire fait basculer dans une aliénation extraordinaire : il tombe éperdument amoureux du fantôme d'une femme morte avant sa naissance.
Guy Larcher, intellectuel raté devenu secrétaire de l'Académicien Armand Dégremont, partage durant une dizaine d'années la vie de Florence dont il est chaque jour plus jaloux - d'une jalousie sans objet érotique (« si elle jouissait, par-ci, par-là, entre ses bras, c'était auprès de quelques autres hommes qu'elle atteignait l'orgasme de l'esprit »).
Lorsqu'elle attend un enfant de son piètre amant, il se montre incapable d'assumer la perspective d'une paternité et pousse Florence à avorter. Elle le quitte et il s'enfuit en solitaire dans sa vieille bâtisse de Bretagne : « la Bretagne bigoudène, aux hautes coiffes de dentelle rigide plantées au-dessus de visages ridés, aux calvaires de granit qui n'ont baptisé qu'imparfaitement les croyances païennes, aux vestiges muets de civilisations mortes ».
Fouillant le grenier, Guy tombe sur une vieille malle en osier qui contient le journal d'une certaine Louise Vallet, née en 1912, dont le portrait le saisit.
Pénétrant en voyeur dans les secrets de cette femme, qui confesse sa totale dévotion à Antoine, l'homme marié qui la révèle à sa propre jouissance, Guy se met à organiser toute son existence autour de la morte : rendez-vous diurnes avec la lecture du journal, rendez-vous nocturnes avec le fantôme de Louise qui laisse dans son sillage un envoûtant parfum d'iris.
Lorsque le monde réel fera effraction dans le refuge de Guy pour y reprendre ses droits, il ne lui laissera d'autre choix qu'une nouvelle fuite vers l'absolu... -
Grand journaliste, Jean Ferniot a une oeuvre importante de romancier, de nouvelliste, d'essayiste.
Le Livre:
« Quand j'étais enfant, ma grand-mère me parlait de la sienne, qui était née sous la Révolution. Aujourd'hui, mes petits-enfants m'entendent raconter ce qui me fut dit du Second Empire. La nuit des temps. Et tout cela, pourtant, si proche. Dire que le monde a plus changé en un siècle qu'en un millénaire est devenu un lieu commun. Ce siècle fut le mien, à quelques années près. Ces changements, je les ai vécus. Les voici, à travers 140 histoires. Très courtes. C'était ma France. Humour par-ci, tragédie par-là. La vie, en somme. » Ainsi Jean Ferniot résume-t-il le propos de ce magnifique livre qui parvient, en 140 historiettes ou nouvelles, à incarner l'histoire de France des années 20 à la fin des années 80 : à travers des paysages perdus (vestiges des « fortifs », montagnes vierges, abattoirs...), des métiers oubliés (vitriers, crieurs, théâtres de rue, maisons closes, lessiveuses...), des objets disparus (poste à galène, blouse des écoliers, coupe-papier...) ou apparus (baignoire, frigidaire, cocotte-minute, télévision...), des portraits (Mendes-France, Pierre Lazareff, François Mitterrand...), la trajectoire de la vie de l'auteur réinscrite dans l'esprit d'une époque.
Ce qui frappe à la lecture de ces textes savoureux, c'est surtout l'ambiance et le pittoresque de la rue d'avant-guerre: d'anecdote en anecdote, de gouaille populaire en pince-sans rire aristo, de mots d'auteur en jeux de mots, tout « l'esprit Crapouillot » de l'invention française est ici restitué avec jubilation. -
« Quand la mort frappe à la porte, le mécréant lui-même se prend à espérer, serait-ce un bref instant, que c'est Dieu, un dieu bon et miséricordieux, qu'il trouvera derrière. Pour moi, cette visite ne devrait pas trop tarder. Le moment n'est plus trop éloigné où il faudra prendre congé. Et voici que je tourne autour de Dieu - autour de l'idée de Dieu, plutôt - pour les derniers ébats d'une partie de cache-cache qui dure depuis mon enfance ».Jean FerniotCe bref corps à corps avec la question de Dieu, au soir d'une vie, entrelace une dimension personnelle et une dimension spirituelle dans de très rapides chapitres tour à tour pédagogiques et autobiographiques.
-
« De Gaulle avait son style, à périodes raciniennes. Georges Pompidou caressait Balzac, Valéry Giscard d'Estaing rêvait de Maupassant, François Mitterrand châtiait son langage en songeant à Chateaubriand. Jacques Chirac fréquentait plutôt Henry Bordeaux. Nicolas Sarkozy côtoie, lui, Frédéric Dard. » (Extrait de « Eloquence ») « Que la France était gauloise, jadis ! Alex Alégrier, qui fut propriétaire du restaurant réputé Lucas Carton, m'a raconté que, dans les années trente, deux vedettes de la politique, Aristide Briand et Léon Bérard, faisaient après un déjeuner tête à tête quelques pas sur le trottoir. Passa une très belle femme. Briand : "Je la baiserais bien." Bérard : "Dites : volontiers." Même les pensées salaces, alors, exigeaient d'être exprimées dans une langue correcte. » (Extrait de « Sexe ») « Je n'aurais jamais imaginé, me confiait Raymond Barre, que la vie politique soit aussi répugnante. » (Extrait de « Haine ») De 1945 à la fin des années 1980, de « De Gaulle, Charles » à « Mitterrand, François », d' « Antisémitisme » à « Justice », d' « Argent » à « Eloquence », de « Bouffe » à « Sexe » et « Whisky » en passant par « Armée », Jean Ferniot revisite en un brillant abécédaire plus de cinquante ans de politique française, dont il fut, au cours de sa longue carrière de journaliste, l'un des témoins privilégiés. Traits et portraits, aphorismes, confidences inédites, réflexions singulières ressuscitent librement les hommes, les événements, et une époque qui fait dire, avec l'auteur : « Ah, que la politique était jolie... »
-
-
-
-
-
-
-
La france des terroirs gourmands
Jean Ferniot
- Selection Du Reader'S Digest
- 28 Septembre 1993
- 9782709804592
-
-
-
-
-
-
La cuisine de terroir - 320 recettes des provinces de france
Jean Ferniot
- Selection Du Reader'S Digest
- 20 Octobre 2005
- 9782709816953
la france est, de tous les pays du monde, celui qui possède le plus grand nombre de recettes de terroir, nées de l'extraordinaire diversité des produits de son sol.
avec ses trois cent vingt recettes tout spécialement choisies par jean ferniot, ce livre permet de s'initier aux traditions culinaires de notre pays qui se sont élaborées au fil du temps. le plus souvent faciles à réaliser, ces recettes sont accompagnées de conseils sur les vins qui se marieront à merveille avec un feuilleté au roquefort de rouergue ou un alycot à la béarnaise. un livre qui fleure bon les saveurs et les parfums des régions d'un pays sans équivalent en ressources culinaires.
-
-
Le corps de Paul et celui de Flore, de plus en plus rarement unis dans cette fête des sens qu'ils ont tant célébrée, deviennent étrangers l'un à l'autre. Comprenant les souffrances de Paul, Flore plaide, se leurrant elle-même, la seule cause qui lui reste : "Les exigences sexuelles des femmes ? C'est plus fréquemment que tu ne crois une comédie qu'elles jouent pour satisfaire la concupiscence et davantage encore la vanité masculine. Ce à quoi, en réalité, elles aspirent, infiniment plus qu'à la volupté, c'est à la tendresse..." Paul ne la croit pas ; tant d'années les séparent. Il est un vieil homme et Flore a gardé l'éclat d'une jeunesse qui se prolonge. Il décide de s'éloigner, de se terrer, d'assister seul à sa déchéance.
-
Homme du réel, romancier toujours proche des êtres et de leur vérité, Jean Ferniot découvre soudain dans ces nouvelles, les premières qu'il ait écrites, sa secrète fascination pour le fantastique. Chien-loup si attaché à son maître qu'il finit par lire ses pensées, onirique jalousie d'une épouse qui engendre des désirs pervers chez le plus sage des maris, brève passion téléphonique née d'une erreur, vieux couple modèle révélant brusquement les abîmes de son intimité, voyance meurtrière, ou songes parallèles, partout surgissent l'étrange, l'inattendu, au coeur tranquille du quotidien. Le destin a poussé la porte ; elle se referme d'un coup sec sur l'irréparable.