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Ce n'est que dans la seconde moitié du XIXè siècle que les Français découvrent ce mot : « Vikings ». Jusque-là (et même ensuite, d'ailleurs) ils les qualifient de « Normands », reprenant un des vocables favoris du Moyen Âge - « Nordmanni » - pour désigner (en latin) les « hommes du Nord » qui terrifièrent l'Europe pendant deux siècles. Toutefois dans leur langue, les anciens Scandinaves appelaient eux-mêmes « vikings » (vikingar) ceux d'entre eux qui s'embarquaient pour « partir en expédition guerrière » (fara i vikingu).
Or les Scandinaves n'étaient pas des « barbares ». À la fois paysans, marins, commerçants et guerriers, mais toujours des hommes libres, ils appartenaient à des nations en train de se forger : le Danemark, la Norvège et la Suède. Leur société, fondée sur la famille et la propriété héréditaire, vivait essentiellement de l'agriculture, tout en misant sur une activité économique favorisée par un essor maritime remarquable... -
Les vikings et le patois de Normandie et des îles anglo-normandes
Jean Renaud
- OREP
- 7 Mai 2008
- 9782915762525
Dès la fin du IXe siècle les Vikings colonisent la Normandie de façon durable, mais ils s'y intègrent si rapidement que jamais leur langue ne s'impose aux populations locales : elle s'éteint au bout de quelques générations, en laissant toutefois des traces dans le vocabulaire normand.
Jean Renaud, professeur à l'Université de Caen, a regroupé ici, en expliquant leur sens et leur origine, les quelque 150 mots (et leurs dérivés) qui constituent l'apport des Vikings aux patois de la Normandie et des îles anglo-normandes, et dont certains colorent encore le français que parlent les Normands d'aujourd'hui.
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Dès le début de leurs exactions, au cours de la dernière décennie du VIIIe siècle, les Vikings s'assurent une réputation de pirates assoiffés d'or et de sang, un tableau que les clercs ne manquent pas de noircir Jamais le « phénomène viking » n'aurait duré aussi longtemps s'ils n'avaient été que de simples prédateurs sanguinaires. Ce phénomène est en réalité l'émanation d'une société bien établie qui prend son essor politique et culturel et en marque toute l'Europe.
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Vikings et noms de lieux de Normandie ; dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie
Jean Renaud
- OREP
- 13 Août 2009
- 9782915762891
Dans cet ouvrage, Jean Renaud, professeur à l'Université de Caen, recense la majeure partie des noms de lieux d'origine scandinave encore en usage en Normandie.
Il y a ceux qui ont été forgés par les Vikings eux-mêmes, au début du Xe siècle : ils se caractérisent pour la plupart par la juxtaposition de deux éléments purement scandinaves, ainsi Clitourps, Étaintot, Oudalle, Criquebeuf, Orbec, Bouquelon, Sanvic, etc.
Il y a ceux qui témoignent de l'influence viking tout au long du Xe siècle, voire au-delà : ils associent souvent un élément scandinave et un élément de type franc ou roman, ainsi Gonneville, Ronchetuit, Rubec, Champosoult, Torgisval, Hernetot, Tollevast, etc.
Et il y a ceux qui continuent d'être donnés parfois jusqu'à la fin du Moyen Âge, y compris dans des zones en dehors de l'implantation viking : ils perpétuent l'usage de simples mots scandinaves passés dans le langage courant, ainsi La Londe, La Hoguette, Le Torp, Le Becquet, La Mare, Le Tot, Le Thuit, etc.
Tous ces toponymes sont classés ici selon qu'ils décrivent à l'origine la nature ou l'habitat, et en fonction des différents appellatifs.
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À trente-sept kilomètres du Cotentin précisément, l'île de Sercq et ses cinq cents habitants sont ancrés dans les brumes et courants de la Manche, quelque part au large de Guernesey. C'est un plateau granitique de cinq kilomètres carrés posé à une centaine de mètres au-dessus de la mer et entouré de récifs tranchants. C'est très beau, très rural et vraiment difficile d'accès. Ce joli caillou, jadis repaire de terribles pirates, appartient directement à la reine d'Angleterre. Toujours gouverné par un seigneur, c'est le plus petit État indépendant du Commonwealth et le dernier royaume féodal d'Europe.
Mais voilà, ce petit fief rural et fleuri est aujourd'hui pris à l'abordage. Pas un coup de feu n'est tiré, pas une goutte de sang n'est versée : c'est un coup d'État juridique que mènent depuis plusieurs années deux milliardaires anglais, Sir David et Sir Frederick Barclay, propriétaires de l'îlot voisin de Brecqhou. Au nom des droits de l'homme, ces deux frères jumeaux mènent l'offensive à coups de millions de livres et de procédures judiciaires et réclament la démocratie. Un comble pour cette île qui a soigneusement tenu à distance les principaux acquis du monde moderne, depuis le moteur à explosion jusqu'à l'impôt sur le revenu. À croire que la brume ne protège plus de rien !
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À mi-chemin entre les côtes françaises et l'île de Jersey, se trouve justement l'archipel extraordinaire des Minquiers : des îlots perdus, des rochers déchiquetés et submergés par la marée, un chaos de cailloux reliés entre eux par des isthmes de galets ou des bancs de coquillages, des monstres de granit émergeant des flots, des roches acérées à fleur d'eau, des criques invraisemblables, des lagons aux eaux limpides.
Totalement inhabités et très difficiles d'accès, les Minquiers auraient pu être oubliés par l'histoire. Pourtant, ils ont été l'enjeu d'une querelle séculaire entre Normands et Jersiais.
Dans ce livre passionnant et plein d'humour, Philippe Renaud raconte les tentatives authentiques de conquête de ces écueils redoutables : celle du banquier Édouard Le Roux qui entreprit d'y construire une cabane en 1929 avant d'être délogé par les Jersiais avec la complicité de l'administration française, celle de Marin-Marie, le célèbre peintre-navigateur qui prit le commandement d'une véritable armada de pêcheurs de Chausey en 1939 et celles, plus récentes, des forces secrètes d'un curieux roi de Patagonie qui n'ont jamais renoncé à y prendre pied.
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Dès le début de leurs exactions, au cours de la dernière décennie du VIIIe siècle, les Vikings s'assurent une réputation de pirates assoiffés d'or et de sang, un tableau que les clercs ne manquent pas de noircir... Jamais le « phénomène viking » n'aurait duré aussi longtemps s'ils n'avaient été que de simples prédateurs sanguinaires. Ce phénomène est en réalité l'émanation d'une société bien établie qui prend son essor politique et culturel et en marque toute l'Europe.
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Philippe Renaud est originaire de Sainte-Mère-Église où il a passé sa jeunesse. Amoureux du Cotentin et du monde de la mer, dès que ses activités lui en laissent le temps, il revient naviguer dans les îles Anglo-Normandes dont il connaît le moindre récif. À mi-chemin entre la côte du Cotentin et l'île de Jersey, se trouve justement l'archipel extraordinaire des Écréhou. Encore méconnu du grand public, seuls les marins avertis s'y hasardent...
Dans ce livre passionnant, Philippe Renaud raconte l'histoire rocambolesque mais authentique dont ces écueils redoutables ont été le théâtre : celle de Pinel Ier et Alphonse Le Gastelois, rois insolites, naufragés plus ou moins volontaires de la société, qui ont régné sur ces îlots perdus au milieu des flots ; celle aussi des marins et des pêcheurs de plusieurs nationalités qui s'y sont affrontés, étendard en main... Savez-vous qu'un casino a même failli voir le jour aux Écréhou ? Aujourd'hui encore, il s'y passe de bien curieux évènements...
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La mémoire par l'image est la devise des reporters de guerre attachés aux forces armées de leur pays. Ces albums souvenir sont à la fois des supports pédagogiques simples mais aussi des recueils émouvants des moments de tension, des combats, des drames et des victoires, souvent mêlés, immortalisés par l'objectif des correspondants de guerre pour la postérité. C'est enfin le cheminement par l'image dans un passé glorieux, tout au long de ces communes littorales chaleureuses résolument tournées vers l'avenir mais qui n'oublient pas.
Creating memories through images such was the motto of the war correspondents in the armies of their nations. These souvenirs albums are a simple pedagogical tool recalling and it is a moving collection of moments of tension, combat, drama and victory, often blended together and immortalized by the lenses of those war correspondents for posterity. It is also a stroll through all of those welcoming coastline villages, which stand looking towards the future, but unable to forget the past.
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L'auteur pose son sac de marin à terre pour faire découvrir au lecteur le Barneville-Carteret d'aujourd'hui. Dans son sillage, vous naviguerez entre bons petits bistrots et grands restaurants ; vous découvrirez les produits du terroir qui feront le barbecue du soir ; vous prendrez des bols d'air vivifiants et iodés et, si le coeur vous en dit, vous tirerez même un bord vers la Potinière et le Kissing... À la lecture de ce livre qui se présente comme un guide, tout, vous saurez tout (ou presque tout...) sur la vie à Barneville-Carteret.