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1134, dans le Jura suisse. Tous les membres - ou presque - du chapitre de la cathédrale de Bâle doivent décider de l'implantation d'une nouvelle communauté religieuse. Moins de deux ans plus tard, le chantier de l'abbaye de Bellelay débutera sur les hauteurs de la montagne du Faucon. Le début d'une véritable aventure humaine...
Chronique historique la plus fidèle possible, "Le Clocher de l'abbaye" dévoile un large panorama de la vie quotidienne au XIIe siècle à travers les difficultés de la construction d'une église sur une quarantaine d'années : taxes, féodalité, nourriture, métiers, maladies, jeux, sous la toute puissante houlette de l'Église omniprésente.
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Les cinq nouvelles réunies ici sont des variations sur ce constat : un jour survient, où les parents se rendent compte qu'ils doivent accorder la liberté à leurs enfants. Ceux de Rébecca le font trop tôt, en de ténébreuses circonstances qui teinteront de noir la révolte de leur fille à fleur de peau. Le père d'Anatole et Claire, lui, ne veut rien lâcher, sans se rendre compte qu'il s'est déjà réfugié dans un monde auquel ses enfants n'ont plus accès. Quant à François-Xavier et Helen, ils pensent pouvoir tout savoir des agissements de leur fils ; jusqu'à la survenance d'une maladresse effroyable. En dehors des sentiers battus, il reste la consolation de l'inexplicable, et la présence réconfortante des fantômes. Car il est doux, parfois, de ne pas tout connaître du passé. Ou de l'avenir.
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C´est l´histoire d´un tableau tout blanc qui ravit son acquéreur mais qui chagrine son meilleur ami. C´est une comédie sur la vanité des hommes, de l´art et de ceux qui l´admirent... pour l´acheter notamment. Une discussion s´engage sur le sens de l´art, ses évolutions. Hypocrisie et cynisme sont les deux maîtres-mots de la conversation pour des esprits qui sont chauffés à blanc. Tout ce petit monde se regarde dans le blanc de l´oeil mais tout finit autour d´un petit blanc savoureux. Mais nous le savons tous : vanité, tout n´est que vanité.
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Lucy et Murray pourront-ils transcender les ténèbres du XIXe siècle et résister aux forces qui tentent de les séparer ?
Une étreinte à l'oxyde de chrome est un livre romantique. Pas une romance, mais la résurgence moderne des affres ténébreuses du XIXe siècle. La figure de la Muse est incarnée par Lucy, chanteuse de rock et fondatrice d'un groupe aussi flamboyant que gothique, les Children of Enoch. Le rêveur en face d'elle est un être de plus en plus déconnecté d'une société anglaise qui évolue trop vite pour lui mais aussi un fan absolu aux ressources insoupçonnées.
Au cours de cette fresque familiale et sociale de près de cinquante ans, les existences de Lucy et Murray n'auront de cesse de s'entrecroiser. Et si les sirènes de la vie cherchent à les éloigner l'un de l'autre comme elles parviennent à engloutir leurs proches dans de funestes abysses, eux deux tenteront d'outrepasser l'envoûtement du spleen. Y parviendront-ils ? -
En 1349, le jeune marchand Hugues rentre chez lui dans la principauté de Bâle et découvre que tous les habitants de son village sont morts de la peste. En examinant mieux le cadavre de son frère, il aperçoit qu'il a été assassiné. Par qui ? Un seul témoin : un enfant de cinq ans, affamé et apeuré. Hugues mettra tout en oeuvre pour découvrir le meurtrier et venger son frère. Rien ne lui sera épargné : peste, famine, tremblement de terre, incendie criminel, injustices, batailles. Se laissera-t-il emporter par la noirceur de ce siècle impitoyable ? C'est avec délice que l'auteur du "Clocher de l'abbaye" nous emmène sur les routes de l'Europe médiévale, de Bâle à Florence, de Gênes à Strasbourg, de Zurich à Venise, en passant par les terribles cols du Gothard ou du Mont Cenis. Toujours aussi précis dans la reconstitution historique, il dévoile un large panorama de la vie quotidienne au XIVe siècle au coeur de l'Europe. Mêlant petite et grande histoires, dont la naissance de la confédération helvétique, Renaud de Joux signe avec "Le Fils du tanneur" une aventure haletante et réaliste.
