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Transparence
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Introduction à la philosophie de Husserl
Renaud Barbaras
- Transparence
- Philosophie
- 2 Septembre 2008
- 9782350510415
Ce cours, qui n'a d'autre ambition que d'introduire à la lecture de husserl, prend pour fil conducteur la corrélation a priori et universelle entre l'étant transcendant et ses modes subjectifs de donnée.
L'évidence naïve selon laquelle le monde est tel qu'il nous apparaît a en effet une portée surprenante: tout étant est essentiellement relatif à des apparitions subjectives et la conscience enveloppe, par là même, un rapport nécessaire à l'étant transcendant. de l'aveu même de husserl, l'effort de la phénoménologie consiste à élaborer cet a priori, c'est-à-dire à penser l'être de la conscience et de la réalité en tant que, radicalement distincts, ils sont néanmoins relatifs l'un à l'autre.
Or, l'élaboration de cet a priori s'expose au risque permanent d'une réification de la conscience, qui procède elle-même d'une caractérisation encore naïve du sens d'être de la réalité: tant que la conscience est pensée sur le modèle de la chose, son pouvoir de faire apparaître l'étant demeure incompréhensible. on présentera donc l'élaboration progressive de la pensée de husserl - des recherches logiques à la phénoménologie transcendantale des leçons sur le temps et des idées directricescomme une tentative continuée de se libérer de toute forme de réalisme.
Parce qu'elle est de part en part motivée par le souci d'échapper à la naïveté- ce qui exige d'abord de la reconnaître sous ses formes les plus sophistiquées -, la phénoménologie, telle que husserl la fonde, apparaît comme l'accomplissement même de l'exigence philosophique.
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Le mouvement de l'existence ; études sur la phénoménologie de patocka
Renaud Barbaras
- Transparence
- Philosophie
- 19 Septembre 2007
- 9782350510262
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L'ouverture du monde ; lecture de Jean Patocka
Renaud Barbaras
- Transparence
- Philosophie
- 22 Août 2011
- 9782350510637
L'intuition fondamentale de Patoêka est que l'existence du sujet est de part en part mouvement, et c'est la signification de cette affirmation surprenante que l'auteur tente d'élaborer tout au long de son essai.
Quels sont les résultats les plus décisifs de l'analyse ? En intégrant le mouvement de notre existence dans un procès plus général de phénoménalisation dont le sujet est d'abord le monde lui-même, on découvre deux niveaux de la manifestation qui renvoient eux-mêmes à deux sens de l'individuation. D'une manifestation primaire - manifestation qui n'est encore pour personne et prend la forme d'une délimitation des étants -, il faut distinguer, au titre de son prolongement, voire de son accomplissement, une manifestation destinée, c'est-à-dire subjective, qui présuppose une individuation neuve et unique, celle par laquelle nous advenons.
C'est en ce point que la perspective cosmologique elle-même atteint sa propre limite pour autant que cette individuation ne peut procéder que d'un événement que rien n'annonce, d'une expulsion qui ne se prémédite pas dans le procès " physique " de manifestation. Cette scission entraîne comme une dérive dans la vie de la manifestation, de telle sorte que, par elle, le mouvement de venue du monde à la manifestation se tourne soudain vers son origine.
Or, cette scission, qui nomme tout simplement le point d'émergence du sujet, affecte le procès de mondification mais ne peut en provenir et, à ce titre, elle projette la phénoménologie, mais aussi la cosmologie, à sa propre limite. Identifier cette limite revient à poser un regard neuf sur le statut de la phénoménologie, ainsi que sur le rapport qu'elle entretient avec la cosmologie et la métaphysique.