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Jean Michel Djian
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Ivan Illich ; l'homme qui a libéré l'avenir
Jean-Michel Djian
- Points
- Points Documents
- 24 Mai 2024
- 9791041410903
En 1970, deux textes majeurs lançaient un avertissement contre la société industrielle et consumériste : le rapport Meadows sur la dégradation de la planète et celui d'Ivan Illich sur le délitement de notre civilisation. Il fallait de l'audace pour dénoncer cette course folle et ses effets destructeurs au moment où la croissance battait son plein. Ivan Illich transgressa les idées reçues notamment sur les transports, la santé, l'école et traça une nouvelle voie d'avenir, plus que jamais d'actualité.
Un récit biographique inédit sur une personnalité visionnaire du XXe siècle. -
Revue des Deux Mondes juillet-août 2024
Aurélie Julia, Paul-François Paoli, Christian Authier, Marin de Viry, Yves de Gaulle, Yves Gagneux, R
- Revue Des Deux Mondes
- Revue Des Deux Mondes
- 3 Juillet 2024
- 9782356503077
"J'arrêterai de faire de la politique quand les politiques arrêteront de nous faire rire" : la boutade de Coluche est encore dans toutes les têtes. La bêtise et le ridicule seront au coeur de ce numéro. Il y a la bêtise mise en scène par des comédiens, humoristes, dramaturges et celle que commettent des personnes à leur insu. Molière, Mao, Desproges, Hollande... Nous en proposerons un florilège.
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Michel Rocard, portrait intime et informé d'un homme d'État contrarié Deux ans avant sa mort en 2016, Michel Rocard rédige un texte testamentaire intitulé J'irai dormir en Corse ; quelques pages d'une désarmante sincérité, destinées à tirer les enseignements d'une vie, crier sa colère contre l'aveuglement des puissants, déclarer son amour pour sa femme Sylvie et pour l'île de Beauté où il souhaite se faire inhumer. Grâce à la découverte de documents plus politiques et personnels (notamment ses carnets de scout rédigés pendant la guerre) et aux confidences recueillies du temps de leur complicité, Jean-Michel Djian révèle ici un Rocard méconnu, esseulé et farouchement déterminé à pratiquer son parler vrai . Un universaliste engagé qui en veut à tous ceux qui, au sommet de l'État ou dans les médias, ne cherchent plus à comprendre la complexité du monde ni à agir au nom de l'intérêt supérieur de l'humanité.
Ce portrait, d'une finesse remarquable, est celui d'un enchanteur désenchanté , fatigué, à l'entame du IIIe millénaire, de pratiquer un métier de sauvage , mais qui force aujourd'hui encore l'admiration pour ses pensées visionnaires et son intégrité. -
Dans un hôpital psychiatrique de Charleville, est enfermé Arthur Rimbaud. Entre quelques gorgées d'absinthes, il continue d'aimer ses mots, sa poésie qu'il donne à entendre et porte un regard de vieil homme qu'il n'a jamais été sur tous ces rimbaldolâtres du monde d'aujourd'hui.
1 homme / 1 h 30
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Ministre de la Défense dans le gouvernement de François Hollande puis ministre de l'Europe et des Affaires étrangères d'Emmanuel Macron, Jean-Yves Le Drian est une exception politique française. D'avril 2012 à mai 2022, il aura passé dix années de bons et loyaux services « continus » auprès de deux présidents. Un record sous la Ve République, un record tout court à des postes si lourds. Dans ce livre d'entretien, Jean-Yves Le Drian partage son expérience humaine et politique en abordant de nombreux sujets : son engagement en politique, la Bretagne, la place de la France en Europe et dans le monde, l'exercice du pouvoir au sein de gouvernements successifs... Un livre rythmé qui passionnera tout citoyen et tout lecteur curieux de mieux connaître les coulisses de notre démocratie.
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Politique culturelle : la fin d'un mythe
Jean-Michel Djian
- Folio
- Folio Actuel
- 3 Février 2005
- 9782070300983
Qu'il soit monarchique, impérial ou républicain, le pouvoir en France s'est accaparé, au nom d'une mystique nationale, la protection d'un patrimoine artistique et l'encouragement à son enrichissement. Cela s'est appelé «la politique culturelle».Mais ce mythe aujourd'hui se fissure.Jean-Michel Djian se livre à son anatomie : celle des instruments, nationaux, régionaux, administratifs et privés, qui agissent au nom de cette politique au même titre que des associations en mal de subventions et des artistes en voie de précarisation. Mais aussi celle de l'avenir d'une telle politique à l'heure de la concentration des industries de loisirs, de la civilisation télévisuelle de masse, des limites de l'intégration culturelle butant sur les inégalités sociales et scolaires.
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Papiers n.22 : pourquoi voulons-nous du nouveau ?
Jean-Michel Djian
- Exils
- Papiers
- 5 Octobre 2017
- 9782912969842
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Léopold Sedar Senghor ; génèse d'un imaginaire francophone
Jean-Michel Djian
- Gallimard
- Hors Serie Litterature
- 8 Décembre 2005
- 9782070776016
La langue française a été, pour le premier agrégé de grammaire issu du Continent noir, une authentique histoire d'amour ; une histoire qui, tandis qu'elle nourrissait son oeuvre et façonnait l'homme politique, contribuait de façon décisive à l'épanouissement de la francophonie. Avec son complice Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor s'est employé à faire rayonner la négritude et, d'une certaine manière, à sacrer les valeurs de l'humanisme. Car le poète-président - il souhaitait qu'on l'appelle ainsi - était un héritier africain des Lumières, convaincu que la «civilisation de l'universel» appelée de ses voeux, était autant un dessein politique que culturel. Voilà donc l'homme «total», narré, ici, à la lumière de sa vie, de ses contradictions, de ses utopies, de ses combats comme de ses tragédies. Il traversa le XX? siècle de génie et de sang en chevauchant les obstacles les plus fratricides, en s'immisçant dans les interstices artistiques les plus prometteurs ; puis, avec la constance d'un sage, il trouva, in fine, aux frontières de cet Occident convulsif et prédateur, sa juste place pour prédire. Senghor poète, Senghor prophète. Mais aussi Senghor politique. Un homme d'exception capable de défier l'histoire tout en tombant parfois dans les travers les plus convenus des pratiques politiciennes. Il fut, néanmoins, le premier des chefs d'État de l'Afrique indépendante à quitter le pouvoir de son seul fait, en laissant à son successeur Abdou Diouf, son ancien Premier ministre, un pays largement engagé dans un processus démocratique institutionnalisé. Suivi de documents inédits et de textes concernant Senghor et la Francophonie, le récit de Jean-Michel Djian, largement illustré, revisite, en toute liberté, un Senghor plus étonnant que jamais.
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- A l'occasion du cinquantenaire des Indépendances africaines, célébré durant toute cette année en France comme dans 14 pays d'Afrique, et du quarantième anniversaire de l'avènement de la notion même de francophonie, paraît la première biographie consacrée à Ahmadou Kourouma, écrite par le journaliste et écrivain Jean-Michel Djian. L'auteur retrace (il ne s'agit pas ici d'une biographie à thèse, ni d'un compte rendu exhaustif, mais d'une biographie inspirée, intuitive) l'itinéraire surprenant du grand écrivain ivoirien, montrant combien Kourouma est devenu une figure incontournable dont se réclame aujourd'hui toute la nouvelle génération des écrivains africains, de Kossi Efoui à Fatou Diome, de Abdourahman Waberi à Alain Mabanckou. Il a clos un " siècle désespéré " et ouvert une nouvelle page, en émancipant l'Afrique des questionnements de l'héritage colonial et post-colonial, et en libérant de façon décisive une parole entravée par des discours dominants d'inspiration le plus souvent " ethnologique ". En ce sens, il est l'illustration d'une certaine modernité africaine qui, mise à l'épreuve des espoirs et des désillusions des Soleils des Indépendances, s'est patiemment constituée, envers et contre tout, durant ces dernières décennies. On n'oubliera pas que cet emblème majeur de la francophonie, d'abord découvert par un éditeur québécois, puis légitimé par un prix en Belgique, a été définitivement consacré en France par le Seuil.
- Jean-Michel Djian est journaliste, ancien rédacteur en chef du Monde de l'Education. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels Léopold Sédar Senghor, genèse d'un imaginaire francophone (Gallimard, 2005). Il est éditorialiste à Ouest-France, grand reporter à Jeune Afrique et chroniqueur au journal La Croix et au Monde 2.
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Quel mouvement citoyen peut se prévaloir, 150 ans après sa naissance, de réunir encore près de deux millions d'adhérents ? La Ligue de l'enseignement, fondée en 1866. Grâce à des documents rares provenant des Archives nationales et des contributions inédites d'intellectuels et d'écrivains contemporains, ce livre fait revivre l'histoire de ce grand mouvement populaire, inspirateur de lois républicaines dont l'actualité ne s'est jamais démentie.
Dans le sillage du coup d'État du 2 décembre 1851, une société civile éprise des idéaux de la Révolution française rêve d'instaurer une véritable démocratie. Un jeune utopiste du nom de Jean Macé lance alors un appel à la mobilisation citoyenne pour lutter contre l'ignorance . Ainsi naît en 1866 la Ligue de l'enseignement. Prônant une école obligatoire, gratuite et laïque, ce mouvement d'éducation populaire s'étend rapidement à tout le territoire, porté par un imaginaire républicain fécond. Ses fondateurs vont inspirer des lois dont l'actualité ne s'est jamais démentie : celles de 1881 et 1882 sur l'école, de 1901 sur les associations, de 1905 sur la séparation de l'Église et de l'État. Forte de ses milliers d'enseignants et militants associatifs, la Ligue élargit le périmètre scolaire en organisant à grande échelle aussi bien la pratique sportive que l'éducation artistique et cityonne (ciné-clubs, colonies de vacances, auberges de jeunesse, séjours culturels à l'étranger, accueil de réfugiés, cercles Condorcet...).
Aujourd'hui, si la Ligue de l'enseignement n'échappe pas à la crise de confiance qui s'est installée entre le pouvoir politique et la société civile, elle résiste cependant. En effet, quel mouvement citoyen peut se prévaloir, 150 ans après sa naissance, de réunir encore près de deux millions d'adhérents ?
C'est donc tout un pan méconnu de l'histoire de notre République qui est ici raconté, grâce à des documents rares provenant des Archives nationales et des contributions inédites d'intellectuels et d'écrivains contemporains. -
Au coeur de l'Afrique subsaharienne des XVe et XVIe siècles, Tombouctou est une cité florissante qui attire enseignants et étudiants, protégés par l'empereur du Songhaï. C'est là que se partage et se propage le savoir. L'enseignement et le livre prospèrent et tous les métiers en profitent : copistes, libraires, répétiteurs, relieurs, traducteurs, enlumineurs... On vient d'Égypte, d'Andalousie, du Maroc ou de l'empire du Ghana pour suivre des cours à l'université de Sankoré. Ainsi, en pleine gloire, la ville accueillait au XVe siècle plus de 25 000 étudiants.
Sur des parchemins, sur des papiers d'Orient, sur des omoplates de chameau ou des peaux de mouton, tout est noté, commenté, référé : le cours du sel et des épices, les actes de justice, les ventes, les précis de pharmacopée (dont un traité sur les méfaits du tabac), des conseils sur les relations sexuelles, des précis de grammaire ou de mathématiques.
Après l'effondrement de l'empire Songhaï au XVIIe siècle, ces manuscrits ont été oubliés, conservés dans des cantines rouillées et des caves poussiéreuses, mangés par le sel et le sable. Mais les choses changent : les héritiers des grandes familles ouvrent des bibliothèques privées, l'institut Ahmed Baba est crée, l'Unesco et les chercheurs du monde entier s'y intéressent. Le professeur Georges Bohas estime que seulement 1% des textes sont traduits et 10% catalogués.
Dans ce livre, qui mêle l'histoire de Tombouctou, les images de ces textes précieux et les contributions de cinq des plus grands africanistes, Jean-Michel Djian s'interroge : pourquoi un tel oubli ? Que cachent ces manuscrits ? Que peuvent-ils nous apprendre ? -
En France, plus encore que la politique c'est le pouvoir qui fascine. Mais qui en connaît vraiment les secrets de fabrication? Que sait-on de la solitude que nos hommes d'Etats affrontent au moment critique de ce qui, de simple politique, devient Histoire ? C'est dans les profondeurs de ces solitudes que Jean-Michel Djian est allé chercher l'énigme et tenter de comprendre le fonctionnement si singulier de notre République. Du général De Gaulle à Baden-Baden à François Hollande au Mali en passant par Alain Juppé lors des grandes grèves de 1995, voici révélés les secrets du pouvoir et de ceux qui l'exercent.
Un livre nourri par de nombreux entretiens et archives inédites, par un spécialiste éclairé de la vie politique française. -
Tout semble avoir été dit sur Rimbaud. Tout. De son vivant déjà, Verlaine l'avait rangé dans son recueil des Poètes maudits, et on n'avait jamais vu maudit si fameux. Le mythe s'augmentait de l'absence, le poète abandonnant la poésie et partant pour le Harar. Rimbaud est très vite devenu plus que Rimbaud, plus que sa poésie. Tout de suite sont apparus des « rimbaldolâtres », qui l'ont utilisé pour leur cause. Catholiques, surréalistes, révolutionnaires, rockers, tant d'autres !
En allant à la rencontre les rimbaldolâtres du XXIe siècle, biographes exaltés, essayistes maniaques, passionnés sincères, écrivains, cinéastes, hommes de télévision, jusqu'à Patti Smith qui, cent vingt ans après sa mort, lui a rendu un hommage public dans l'église Saint-Rémi de Charleville-Mézières, ce livre nous raconte la création d'une mythologie moderne.
Seulement, plus on s'approprie Rimbaud, moins il est là. Plus on croit l'étreindre, plus il nous échappe. Cessant d'être poète, il est devenu, sous le regard érudit et jaloux des rimbaldolâtres une star, un extraterrestre. Son mystère est devenu la proie de tous les fantasmes.
D'un style drôle et mordant, l'auteur nous révèle une face méconnue de ce continent littéraire, où prospère une légende dont on se demande qui elle sert le plus : l'idole ou ses dévots?
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Plus de 116 millions de personnes s'expriment en français dans le monde. Chaque jour des enfants, des adolescents ou des adultes de soixante nationalités différentes le pratiquent pour apprendre, s'épanouir et communiquer. Depuis sa création au 1er siècle de notre ère (842, Le Serment de Strasbourg) jusqu'à l'institution officielle de la Francophonie en 1970, des milliers d'artistes, d'écrivains, d'intellectuels ou d'hommes politiques ont non seulement enrichi la langue française, mais en ont fait une langue de l'esprit. Ce dictionnaire des citations a donc pour ambition de rendre à notre langue ses vertus esthétiques. Des mots donc, mais des mots qui dans leurs diversités comme dans leurs puissances sémantiques donnent du sens au français, à sa culture, et contribuent à parfaire la civilisation et le développement humain. Parmi les auteurs cités : L. S. Senghor, Ahmadou Kourouma, Sony Labou Tansi, Aimé Césaire, Tahar Ben Jelloun, Erik Orsenna, JMG Le Clézio, Kateb Yacine, Jacques Chessex, Denise Bombardier, Anna Moï, Nathacha Appanah...
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Quand, en mai 1981, François Mitterrand arrive au pouvoir, la Gauche n'a pas encore idée de ce que la musique peut receler de populaire chez les Français. Certes, elle en a eu un avant-goût place de la Bastille le 10 mai, mais personne au PS n'aurait imaginé qu'il fût possible d'en instituer une fête nationale. Un an de gestation, de maturation, d'hésitations seront nécessaires à la République pour qu'elle accouche d'un phénomène culturel sans précédent dans les nations modernes : une " fête de la musique " nationale, populaire et païenne. Les géniteurs de cette improbable manifestation de masse sont trois rêveurs impénitents, trois figures socialistes quadragénaires : Christian Dupavillon, Maurice Fleuret et Jack Lang. La fête sera gratuite, ouverte à tous, à toutes les musiques.L'information se répand comme une traînée de poudre, tant et si bien que les musiciens d'un soir qui se déploient aux abords des cafés, parcs et halls d'immeubles en oublient les horaires. À 20 h 30, des milliers de gens jouent, chantent et dansent partout en France dans une sorte de grâce et de bonhomie républicaine qui, pour les plus anciens, rappelle le faste populaire des 14 juillet d'antan. La nuit la plus courte, solstice d'été oblige, se transforme comme par magie en un concert le plus long de l'année et ils furent près d'un million dans toute la France à envahir la rue pour jouer ou chanter.En réalité, avec près de trente ans de distance, il apparaît que seules la conjonction de contextes et des intuitions firent de cette fête un événement populaire national qui est devenu, mieux qu'une institution, une énigme joyeuse, robuste, planétaire, dont personne ne peut vraiment expliquer le succès.
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Vincennes, une aventure de la pensée critique
Jean-Michel Djian
- Flammarion
- 2 Mars 2009
- 9782081224377
Conspuée par le pouvoir politique mais célébrée par les intellectuels du monde entier, " vincennes " est une légende.
Car l'université paris 8 vincennes-saint-denis, initiée il y a quarante ans par edgar faure dans la foulée de 68, a su attirer dans ses murs parmi les plus grands penseurs et artistes contemporains : alain badiou, étienne balibar, roland barthes, françois châtelet, noam chomsky, hélène cixous, gilles deleuze, jacques derrida, dario fo, michel foucault, andré glucksmann, félix guattari, pierre guyotat, henri laborit, jacques lacan, georges lapassade, jean-françois lyotard, le mime marceau, herbert marcuse, jacques marseille, henri meschonnic, andré miquel, henri mitterand, mona ozouf, jean-claude passeron, frank popper, jacques rancière, madeleine rebérioux, michel serres, tzvetan todorov, iannis xenakis et tant d'autres encore.
En réunissant des textes et des documents dont certains sont inédits, jean-michel djian honore l'expérience vincennoise à travers les témoignages de quelques-uns de ceux et celles qui l'ont enfantée ou nourrie : l'écrivaine hélène cixous, les géographes yves lacoste et alain bué, le mathématicien denis guedj, les linguistes pierre encrevé et bernard cerquiglini, l'historien de l'art pascal bonafoux, les anglicistes bernard cassen et pierre dommergues, le psychanalyste gérard miller, le poète philippe tancelin, la dramaturge stéphanette vendeville, le lusophone ( et ancien président de la république du portugal ) mario soares, le sociologue de l'éducation rémi hess, l'historien journaliste jacques julliard.
Creuset fécond des imaginaires sociaux, des utopies politiques et des pratiques novatrices de la transmission des savoirs, l'histoire de vincennes illustre ici, et de belle manière, le rôle critique de l'université française. un pavé dans le jardin de la pensée unique académique d'aujourd'hui.
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Aux arts citoyens ! de l'éducation artistique en particulier
Jean-Michel Djian
- Homnispheres
- Savoirs Autonomes
- 12 Septembre 2008
- 9782915129380
« Bienvenue Lennon, bienvenue Warhol, bienvenue Kerouac, Debord, Godard et compagnie. Vous avez, sans le vouloir, réussi le tour de force de nous embrouiller l'esprit avec votre génie, mais vous n'avez pas répondu à la seule question qui compte aujourd'hui : que faire d'intelligent sur cette terre quand on a 15 ans sans avoir à subir la fascination énigmatique de la médiocrité ?
A cette question stupide mais lancinante, la conscience répond avant la science. C'est-à-dire qu'elle bredouille un vague désir d'expression avant de sombrer séance tenante dans la soumission. Pour autant, la tête, elle, continue, sur les bancs de la classe ou le soir à table avec ce qui reste de parents, à vouloir un autre chose bien plus consistant que la seule marchandise du savoir disponible en vrac sur la grande scène de la vie. Cette conscience en veille mais bouillonnante, perturbée comme jamais par les virus répétitifs de la société du spectacle, cherche tout bêtement de la reconnaissance ».
Dans ce coup de gueule argumenté, limpide et efficace, la plume de Jean-Michel Djian réveille les consciences. A lire d'urgence pour comprendre ce qui se trame entre l'art et les nouvelles générations.
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Plongez une grenouille dans de l'eau bouillante, elle fera tout son possible pour s'extraire du liquide brûlant.
Réchauffez progressivement le liquide tiède dans lequel se trouve immergé l'animal et il cuira doucement dans son bain.
La grenouille, c'est nous, et le bain, c'est l'école.
Depuis les années 1970, l'école s'est arrêtée de " penser " et ses citoyens avec. Elle a conduit les esprits à se satisfaire d'une pensée globalisante, consensuelle et simpliste dans laquelle la compétition l'emporte sur l'imagination.
Devenue la matrice légitime d'un système d'ordre cynique, notre appareil éducatif et culturel le nourrit de ses déficiences et des inégalités qu'il engendre sans que quiconque ne s'en sente responsable.
L'ordre régente notre vie. De manière invisible, il se sert du droit, de l'économie, de la politique et des médias pour imposer un modèle de société dans laquelle l'égalité, la liberté et la fraternité ne sont que des leurres.
Symbole de sécurité et d'efficacité, l'ordre méprise les vertus du désordre, cette capacité à libérer les forces créatrices nécessaires à l'épanouissement des individus.
Dans cet essai décapant, Jean-Michel Djian montre par des exemples simples et concrets de la vie quotidienne qu'une société trop (bien) ordonnée nuît à sa créativité comme à sa convivialité, et prône une dose de désordre pour le bien commun.
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Ministre ou rien ; confidences et règlements de comptes au sommet de l'Etat
Jean-Michel Djian
- Flammarion
- Documents
- 15 Janvier 2014
- 9782081332744
Depuis la naissance de la Ve République en 1958, cinq cent quatre-vingt-neuf hommes et femmes ont eu le privilège d'occuper la fonction prestigieuse de ministre. Mais que sait-on, au fond, de cette responsabilité publique si particulière ? Vingt et un d'entre eux ont accepté de confier à Jean-Michel Djian cette histoire-là, c'est-à-dire d'évoquer sur le ton de la confidence, et parfois avec vivacité voire acidité, le contexte de leur nomination, démission ou éviction, les joies comme les souffrances de cette expérience. Cette saga gouvernementale inédite en dit long sur l'exercice quotidien du pouvoir mais aussi sur la profondeur de la crise que traverse le «métier» politique d'aujourd'hui.
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Jean-Jacques Rousseau musicien ; l'histoire méconnue d'une passion contrariée
Jean-Michel Djian
- L'Harmattan
- 18 Juin 2014
- 9782336295121
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Pour comprendre et apprécier le métier de gardien ou de gardienne, il faut dépasser la rumeur sourde des cages d'escaliers, jeter un oeil panoramique sur les parties communes, lire les règlementations affichées dans les halls, observer tous les recoins de la loge et entamer une bonne conversation avec le maître des lieux.C'est le résultat de ce travail qui est ici narré sous la forme d'une vingtaine de portraits. Des récits de vie souvent étonnants et qui battent en brèche quelques idées reçues sur une profession méconnue, voire ignorée. Une bouffée d'humanité au coeur du logement social parisien.
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éloge du rot ; petit traité spécialisé à l'usage des hédonistes
Jean-Michel Djian, Philippe Djian, Philippe Geluck
- Dicoland/Lmd
- 4 Novembre 2008
- 9782856082249
Est-ce la gêne qui l'accompagne, toujours est- il que le rot n'est plus un sujet de curiosité anthropologique. Et ce, pour une raison bien simple : au XIX ème siècle, quelques aristocrates éclairés de la III république se sont fait les parangons des bonnes manières. Il fallait en finir avec les relâchements des soldats de l'Empire décadent, qui, las de l'indifférence de leur hiérarchie, eurent, pour notre plus grand malheur, tôt fait de célébrer le borborygme au rang de manifestation ultime de leur pleutre existence. C'en était trop. Depuis, le rot est l'injuste victime d'un ostracisme étroit, urbain, bourgeois, pour tout dire énigmatique, qui témoigne d'une propension rare de nos congénères à s'enfoncer dans l'ignorance.