Huit nouvelles policières qui explorent la palette des thèmes des romans policiers : vengance, jalousie, cupidité, machisme...
Il devait surveiller sa petite soeur au square, mais à 17 ans, comment résister lorsqu'une jeune femme vous drague ostensiblement et vous demande de l'aide pour son vélo. À son retour, Élise a disparu du bac à sable. La police est très pessimiste, mais lui se jure de la retrouver.
Les parents d'Alice (15/16 ans) et de Gabin (6 ans) vivent dans une belle maison, quartier très résidentiel, auprès d'un lac. Les voisins : Jean-Alain dit Lilin, l'idiot du village, le gogol, et ses parents. Alice va souvent lui lire des romans, il adore ça, sans doute pas si débile. Juste un peu obnubilé par Laura, une autre voisine adolescente qui adore provoquer Linlin avec ses jupes ultra-courtes, ses shorts rasibus, ses décolletés plongeants. Aussi lorsque Laura disparaît, le coupable est tout trouvé, les gendarmes mènent l'enquête mais pour tout le monde l'affaire est claire, enfin presque tout le monde. Alice n'y croit pas du tout, elle aussi cherche ce qui a pu se passer. Nourredine, un gendarme clairvoyant, recoupe des indices, des témoignages, mais la piste ouverte ne l'enchante guère.
Roman policier où l'on retrouve l'art de Nozière pour croiser les récits, évoquer la vie des gens, leurs petits secrets, leurs grandes peurs.
Il y a des jours où tout va de travers.
Des combines soigneusement préparées qui s'effondrent, des mensonges élaborés avec talent qui sont révélés, des secrets de famille bien gardés qui éclatent au grand jour...
Les personnages, collégien, braqueur, voyante, jeunes mariés, flic ou dealer, sont des antihéros et ont tous un point commun : ils passent un mauvais quart d'heure... façon de parler ! Malchance ou manque de talent ?
Mauvaise passe ou mauvais choix ?
Morale des ces histoires : la vie est pleine de risques, mais aussi, ne pas prendre les vieilles pour des débiles inoffensives.
C'est par l'humour, le suspense, la cruauté mais aussi avec tendresse que Jean-Paul Nozière dresse le portrait de ces perdants magnifiques dont la vie est soudain au-dessus de leur force.
Demain ça ira mieux ?... On peut toujours rêver.