Jean roch Bouiller
7 produits trouvés
-
Claude Champy ; terre complice
Jean-roch Bouiller
- La Revue De La Ceramique Et Du Verre
- 1 Février 2010
- 9782908988567
Sous la direction de Jean-Roch Bouiller, jeune conservateur chargé de la céramique contemporaine à Sèvres, ce premier catalogue rétrospectif sur la carrière de Claude Champy fait écho à l'exposition organisée à Sèvres - Cité de la céramique. Il retrace le parcours depuis les années 1970 d'un des céramistes français les plus admirés par ses pairs, par les collectionneurs et à l'échelle internationale, principalement illustré par les photographies de sa fille, Cécile Champy. Contributions de Jaen-Roch Bouiller, Christine Shimizu et Christian Garcelon.
-
Autour d'une Saison américaine en France qui réunit quatre musées français du réseau FRAME (French Regional and American Museum Exchange), le Musée des beaux-arts de Rennes est associé au Musée d'arts de Nantes, le Centre de la Vieille Charité, Musées de Marseille et le Musée Fabre de Montpellier. L'INHA, Institut national d'histoire de l'art organise à cette occasion un colloque le 17 mai à Paris sur de nouvelles lectures de l'art entre l'Amérique du Nord et la France dans la seconde moitié du xxe siècle. Autour des estampes et peintures de Stanley William Hayter (1901-1988), sont présentées les gravures de plus de soixante artistes qui participèrent à l'Atelier 17 entre 1927 et 1964. Quatre essais déclinent une histoire de l'art moderne entre Paris et New York puis Paris de nouveau. L'approche pédagogique exceptionnelle de Hayter fait découvrir aux États-Unis la gravure comme un mode d'expression séminal. La création artistique des femmes artistes, sculptrices se révèle essentielle à l'atelier. Si les créations de Hayter témoignent d'un ancrage surréaliste qui s'affirme tout au long de sa carrière, il a également su favoriser et encourager l'abstraction à l'atelier, comme dans sa pratique de la peinture et de la gravure.
-
Le Mucem prépare pour le premier semestre 2018, du 24 avril au 10 septembre 2018, une exposition sur l'or. L'or rencontre en effet dans l'expression artistique contemporaine un succès d'une ampleur inédite et d'un genre nouveau.
Symbole traditionnel du pouvoir et de la richesse, pour sa rareté, son prix et son éclat, il est aussi, par sa plasticité même, le matériau de toutes les métamorphoses. Cette qualité émancipatrice en fait le support privilégié d'une nouvelle poétique, nous invitant à repenser nos approches du sacré, du politique, de l'esthétique ou du social. Ce phénomène révèle aujourd'hui la plasticité voire la fluidité d'un matériau qui ne s'est jamais réduit au fil de l'histoire à ses seules expressions figées.
Il ne s'agit donc pas d'offrir au public une nouvelle accumulation de trésors qui ne retiendraient de ce métal précieux que son éclat mort. Le dialogue entre archéologie, histoire et création contemporaine permettra au contraire d'appréhender l'or dans ses imaginaires oniriques, politiques et sa luminosité créatrice.
I. L'or, un trésor avant tout Lorsqu'on évoque l'or dans un contexte euro-méditerranéen, on pense avant toute chose à la matière précieuse, à sa thésaurisation, à son accumulation sous forme de trésor... Cette première partie vise à identifier les différents aspects des clichés entourant ce métal particulier.
II. La plasticité de l'or Cependant l'or ne se limite pas à ces questions de possession, d'accumulation et de thésaurisation. L'or est plastique non seulement d'un point de vue technique mais aussi du point de vue de son usage dans la société (sa capacité à être fondu, refondu, échangé). Perçu de cette manière, il n'est plus seulement le témoignage d'une richesse accumulée mais celui de la potentialité d'un échange.
III. La symbolique de l'or La présence de l'or sur différents supports constitue aussi un investissement symbolique. Qu'elle soit pérenne, récurrente ou éphémère, l'apparition de l'or met en évidence ce qu'une société se donne comme valeurs suprêmes, comme autant de signes représentatifs d'un ordre établi. L'or prend alors une valeur de représentation pour une communauté.
-
La couleur crue
Jean-roch Bouiller, Sophie Kaplan, Anne Langlois
- Dilecta
- 2 Juillet 2021
- 9782373721072
Ce catalogue est publié à l'occasion de l'exposition "La couleur crue" qui se tiendra à Rennes au musée des Beaux-Arts du 25 juin au 13 septembre 2020 (dates à confirmer) L'exposition se concentre sur la relation entre la couleur et la matière. Derrière ce lien étroit, apparaît d'emblée la question - essentielle pour les artistes - de l'existence de la couleur à l'état naturel et de sa relation à la lumière.
Comment existe-t-elle dans la matière même ? Peut-on toucher la couleur ? Peut-on la traverser ? Peut-on la capter, la figer, la transmettre ? Le terme de couleur crue renvoie aux éléments fournis en profusion par la nature, aux forces telluriques et aux socles communs d'une histoire de l'art plurimillénaire. Elle peut suggérer l'aspiration à une forme de simplicité, voire de pureté (originelle), par opposition aux sophistications des sociétés matérialistes.
Elle peut également exprimer l'emploi direct d'objets trouvés, de matériaux considérés comme non nobles et des techniques artisanales abondamment remis au centre de la question artistique par plusieurs générations d'artistes du XXe et XXIe siècles, de l'Art & Craft à l'Arte Povera jusqu'à aujourd'hui. Enfin, la couleur crue c'est aussi des procédés chimiques et des expérimentations menées depuis toujours par les artistes.
L'exposition explore ainsi la couleur de la matière dans la variété des formes et des formats dont les artistes se sont saisis : couleurs naturelles et artificielles ; pigments simplement recueillis ou transformés. Elle entre dans les profondeurs de la matière-couleur à travers des oeuvres, des processus et des expérimentations aussi bien naturels que technologiques, qui vont de la matière la brute à la plus insaisissable et instable.
Liste provisoire d'artistes : Caroline Achaintre, Dove Allouche, Michel Blazy, Michele Ciacciofera, Edith Dekyndt, Sonia Delaunay, Daniel Dewar et Grégory Gicquel, Dan Flavin, Gérard Gasiorowski, Katharina Grosse, Ann Veronica Janssens, Anish Kapoor, Mike Kelley, Aglaïa Konrad, Wolfgang Laib, Perrine Lievens, Vincent Malassis, Flora Moscovici, Jean-Luc Moulène, Florian et Michaël Quistrebert, Evariste Richer, Anri Sala, SARKIS, Jennifer Tee, Adrien Vescovi, herman de vries, Jessica Warboys, Remy Zaugg...
-
Circuit céramique à Sèvres ; cité de la céramique
Jean-roch Bouiller, Urbe Condita
- Manufacture Porcelaine Sevres
- 21 Septembre 2010
- 9782953283518
Entre arts plastiques, design et pratique artisanale, la céramique contemporaine abolit les frontières.
En insufflant à ce matériau ancestral une dynamique conceptuelle, les créateurs s'éloignent aujourd'hui des usages purement " décoratifs " et utilitaires appliqués par tradition à ce domaine. Parfois associée à d'autres expressions artistiques - dessin, peinture, photographie, vidéo - la céramique prend des formes surprenantes. Cent dix artistes, talents émergents ou confirmés, sont réunis dans cet ouvrage pour composer un panorama français permettant d'apprécier le potentiel artistique de ce médium, en grande part méconnu.
-
-
Le panorama, un art trompeur
Jean-roch Bouiller, Ségolène Le Men, Laurence Madeline, Giusy Pisano, Collectif
- Pu Du Septentrion
- Arts Du Spectacle ; Images Et Sons
- 7 Novembre 2019
- 9782757428047
Conçu en 1787, le Panorama offrait au public une représentation grandiose donnant le sentiment de visiter une ville ou bien de vivre un événement historique. Pour rendre cette illusion parfaite, les lois scientifiques, les techniques et les sens étaient à l'oeuvre. Cet immense point de vue sur des peintures circulaires rehaussées d'effets de perspective et de lumière agrémentés par la musique annonçait les vues photographiques et cinématographiques. Les dispositifs de Réalité virtuelle (RV) ou encore de réalité augmentée prolongent cette expérience immersive. Son principe illusoire resurgit dans les installations d'artistes (Victor Burgin, David Claerbout, Michiel Van Bakel et John Gerrard, Olafur Eliasson, Dominique Gonzalez-Foerster). Il fait l'objet d'expositions, dont celle « J'aime les panoramas » (MuCEM, Marseille, 2016) qui a accompagné la réflexion, allant de son archéologie à ses résurgences, proposée par cet ouvrage. Cette étude s'inscrit dans les recherches du projet international Les Arts trompeurs. Machines. Magie. Médias (Labex Arts-H2H/ENS Louis-Lumière/CRILCQ).