New York, dans les années 1980 : une ville fascinante et un peu folle. Berceau du hip hop et de la culture underground, elle débordait d'une énergie créative inégalée qui a vu naître les créations artistiques parmi les plus significatives du XXe siècle. C'est à cette époque que Jean-Michel Basquiat - aujourd'hui l'un des peintres les plus côtés sur le marché de l'art, régulièrement exposé dans les plus grands musées du monde - est devenu un artiste d'avant-garde.
Durant les dernières années de sa vie, avant sa mort à l'âge de 27 ans, il a partagé sa vie avec Suzanne Mallouk, son amante et sa muse. Tous deux s'étaient rencontrés dans un bar du Lower East Side, après que Suzanne a fui son foyer canadien. Ce fut le point de départ d'une relation agitée et passionnée, qui a profondément influencé le travail de Basquiat. C'est de cette relation que Jennifer Clement fait le récit, du point de vue de son amie Suzanne Mallouk.
Pearl et sa mère vivent dans une voiture en plein coeur de la Floride, sur le parking d'un camp de caravanes. Elles se sont créé un quotidien fait de chansons d'amour, de porcelaine de Limoges, d'insecticide Raid et de lait en poudre. Mais cet équilibre fragile bascule à mesure que l'adolescente prend conscience du trafic d'armes qui s'organise autour d'elle, tandis que sa mère s'abîme dans sa liaison avec Eli, un mystérieux Texan au passé trouble qui prend peu à peu sa place dans la Mercury.
Dans ce roman au lyrisme engagé, Jennifer Clement dénonce avec humour et poésie le sort des plus démunis et les ravages causés par le marché de l'armement aux États-Unis.
Ladydi, 14 ans, vit dans les montagnes de Guerrero, au Mexique, où les barons de la drogue règnent sans partage, et où les filles doivent se déguiser en garçon ou s'enlaidir pour éviter de tomber aux mains des cartels qui en font des esclaves sexuelles. Avec ses amies, néanmoins, elle rêve d'un avenir plein de promesses. Prix des lectrices de Elle lycéens.
**Longlisted for the National Book Award for Fiction 2018** 'Haunting ... poetic ... Full of sorrow and aching sweetness' Washington Post Gun Love is a hypnotic story of family, community and violence. Told from the perspective of a sharp-eyed teenager, it exposes America's love affair with firearms and its painful consequences.
'My mother called anyone or anything that seemed alone, or ended up in the wrong place, a stray. There were stray people, stray dogs, stray bullets, and stray butterflies.' Fourteen-year-old Pearl France lives in the front seat of a broken down car and her mother Margot lives in the back. Together they survive on a diet of powdered milk and bug spray, love songs and stolen cigarettes.
Life on the edge of a Florida trailer park is strange enough, but when Pastor Rex's 'Guns for God' programme brings Eli Redmond to town Pearl's world is upended. Eli pays regular visits to Margot in the back seat, forcing Pearl to find a world beyond the car. Margot is given a gift by Eli, a gun of her own, just like he's given her flowers. It sits under the driver's seat, a dark presence...
'One of those rare books that the reader might wish to be a few dozen pages longer, to spend more time in this fully realised world ' Observer
« Leonora n'a pas de père [.] La mère de Leonora ramasse des brindilles pour faire des balais, [.] utilisés par les balayeurs des rues et les jardiniers. Elle et ses enfants passent trois semaines par mois dans la montagne à chercher ces longs rameaux cassants. La mère de Leonora leur dit qu'ils sont des »enfants-brosse«. » Leur peau est sombre, ils sont Mexicains, d'origine indienne, ils vivent dans l'humilité, souvent l'humiliation. Avec l'espoir de jours meilleurs, la mère de Leonora envoie ses trois filles au couvent de Saint Cecilia. Elle leur fait cette double recommandation : se taire et répondre toujours oui. Leonora, dressée par les soeurs, est placée, à l'adolescence, chez une famille de gens riches, les O'Conner, à Mexico. Le mari est avocat. Son épouse, femme au foyer. Ils ont deux garçons en bas âge, et deux autres servantes. Petit à petit, le mari se rapproche de Leonora. La rejoint secrètement dans sa chambre. Un jour, il lui fait un enfant. « Et tout ceci se produit en silence. » Leonora se tait. Quand la vérité éclate, Mrs O'Conner (qui elle-même ne peut plus avoir d'enfant) se résout à ce que le bébé soit élevé dans sa famille, en apparence comme un enfant adopté. Elle exige que Leonora parte, retourne chez les siens.
''Now we make you ugly,'' my mother said. ''The best thing you can be in Mexico is an ugly girl.'' The Narcos only had to hear there was a pretty girl around and they''d sweep onto our lands in black SUVs and carry the girl off. Not one of the stolen girls had ever come back, except for Paula. She came back a year after she''d been kidnapped. She held a baby bottle in one hand. She wore seven earrings that climbed the cupped edge of her left ear in a line of blue, yellow and green studs and a tattoo that snaked around her wrist. ''Did you see that? Did you see Paula''s tattoo? my mother said. You know what that means, right? Jesus, Mary''s son and Son of God, and the angels in heaven protect us all.'' At the time, I didn''t know what that meant. But I was going to find out. Guaranteed.