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Éditeurs
Gallimard
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Théâtre complet
Johann Wolfgang von Goethe
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 22 Septembre 1988
- 9782070109623
«Dans son théâtre, l'extraordinaire équilibre de ses facultés lui permet d'habiter tour à tour Faust et Méphisto, Iphigénie et Thoas, Le Tasse et Antonio ; même, ou peu s'en faut, l'inexorable duc d'Albe, ainsi que le libre, que le trop libre Egmont ; c'est-à-dire aussi bien les représentants de ce que l'âme humaine épanouit de plus généreux, et ceux de l'ordre qui tempère. Ordre, lois, convenances, société établie, discipline des instincts fougueux, trouveront en lui de quoi les comprendre, les approuver. Mais comme il comprend également tout Ie reste, à la fois la passion et ce qui méritera de surmonter celle-ci sans l'étouffer, aussi bien la révolte que son assagissement, la cause de l'individu que celle de l'État, c'est du conflit entre ces forces rivales que s'alimentera son oeuvre, et principalement son théâtre ; avec cette grandissante sérénité qu'obtient en dernier ressort l'ordre vainqueur. Un ordre qui n'aura rien lésé, rien supprimé ; qui tiendra compte de tout, de chacun dans la mesure où son aisance particulière ne peut plus nuire ; en mettant tout à sa vraie place.» André Gide.
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Correspondance 1765-1832
Johann Wolfgang von Goethe
- Gallimard
- Les Presses D'aujourd'hui
- 5 Novembre 1982
- 9782901386087
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Conversations de Goethe avec Eckermann
Johann Wolfgang von Goethe
- Gallimard
- Du Monde Entier
- 22 Mars 1988
- 9782070712434
C'est déjà un très vieil homme qui garde auprès de lui Johann Peter Eckermann, un jeune poète, sans grand talent, mais dont le principal mérite, aux yeux du vieux Goethe (et de la postérité), est d'être un des plus fidèles magnétophones de l'Histoire. Pendant neuf ans, Eckermann va recueillir les paroles de son dieu, dont l'âge n'émousse pas le génie ni ne ralentit la parole : «Hiver et été semblaient toujours se combattre en lui, dit Eckermann, mais ce qui était admirable, c'était de voir chez ce vieillard la jeunesse prendre toujours le dessus.» Incité, provoqué, interrogé par son fidèle écouteur, Goethe va reparcourir les chemins de sa vie et les allées de son oeuvre. Dans ses promenades à Weimar en compagnie du jeune dévot, il revoit les grandes rencontres de son destin, Napoléon et Byron, Schiller et Manzoni. Les yeux de la mémoire de Goethe ont une fraîcheur vivace, en même temps que ses jugements ont pris les distances de la sagesse et de l'ironie. Il ne renie certes pas le jeune homme romantique et passionné qu'il fut, aussi plein de feu que son ami Byron et que le jeune Schiller. Mais les querelles littéraires lui semblent maintenant dérisoires et les débats théoriques ennuyeux. Il n'écoute plus que ce «démon» intérieur, «libre et impétueux», dont Eckermann reproduit les confidences jaillissantes. Si le Goethe intime, celui des amours de jadis et des sentiments personnels, est pudiquement maintenu à l'arrière-plan, le Goethe secret affleure pourtant aux détours de ces propos en liberté. Les limites même d'Eckermann assurent la fidélité de l'image du grand homme : il le vénérait trop pour avoir pu altérer la pensée du maître.
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Correspondance de Bettina et de Goethe
Johann Wolfgang von Goethe
- Gallimard
- 3 Septembre 1942
- 9782070202683
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Correspondance Goethe et Schiller (1794-1805) Tome 1 : 1794-1797
Johann Wolfgang von Goethe, Schiller
- Gallimard
- 24 Novembre 1994
- 9782070734009
C'est au coeur même de leur travail, chacun dans son rapport à l'oeuvre, que Goethe et Schiller correspondent pendant près de onze ans. Document très précieux, émouvant témoignage, cette Correspondance, que Goethe rend publique au soir de sa vie, est avant tout un poème en actes. Elle chante en un millier de lettres la véritable proximité, celle qui n'a nul besoin de devenir familière, l'amitié entre deux poètes, où chacun, conseillant l'autre, le confirme en fait dans son être, le confie au monde et l'établit plus solidement dans l'indéclinable et féconde solitude de l'oeuvre. En un vivant échange s'ouvrent et se croisent au fil des lettres, à une époque charnière de la culture allemande, les chemins de ce qu'on figera plus tard en courants de pensée : le classicisme, le premier romantisme et l'idéalisme. Lisons la Correspondance entre Goethe et Schiller avec l'«attitude productive» souhaitée par celui-là. Remontons jusqu'à sa source poétique d'où tout s'anime et prend sens, notamment les questions d'esthétique. Ces lettre peuvent nous apprendre, si nous savons entendre, qu'à notre époque, en plein règne de l'impoétique, il est possible de vivre un rapport poétique et amical au monde.
C.R.
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Correspondance Goethe et Schiller (1794-1805) Tome 2 : 1798-1805
Johann Wolfgang von Goethe, Schiller
- Gallimard
- 24 Novembre 1994
- 9782070739431
C'est au coeur même de leur travail, chacun dans son rapport à l'oeuvre, que Goethe et Schiller correspondent pendant près de onze ans. Document très précieux, émouvant témoignage, cette Correspondance, que Goethe rend publique au soir de sa vie, est avant tout un poème en actes. Elle chante en un millier de lettres la véritable proximité, celle qui n'a nul besoin de devenir familière, l'amitié entre deux poètes, où chacun, conseillant l'autre, le confirme en fait dans son être, le confie au monde et l'établit plus solidement dans l'indéclinable et féconde solitude de l'oeuvre. En un vivant échange s'ouvrent et se croisent au fil des lettres, à une époque charnière de la culture allemande, les chemins de ce qu'on figera plus tard en courants de pensée : le classicisme, le premier romantisme et l'idéalisme. Lisons la Correspondance entre Goethe et Schiller avec l'«attitude productive» souhaitée par celui-là. Remontons jusqu'à sa source poétique d'où tout s'anime et prend sens, notamment les questions d'esthétique. Ces lettre peuvent nous apprendre, si nous savons entendre, qu'à notre époque, en plein règne de l'impoétique, il est possible de vivre un rapport poétique et amical au monde. C.R.