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L'aventure cistercienne débute en 1098, lorsque Robert de Molesme, Albéric et Étienne Harding, animés par la volonté d'un retour à la Règle de saint Benoît, fondent, en un lieu appelé Cistels, leur Novum Monasterium. Avec Bernard de Clairvaux, l'Ordre de Cîteaux multiplie ses fondations. Appréciés des pouvoirs religieux et politiques, grands organisateurs, ceux que l'on a appelés les « moines blancs » façonnent une théologie mystique originale, tout en ouvrant de nouvelles voies à l'art et à l'architecture. Aujourd'hui encore, les fils spirituels des fondateurs de l'Ordre, membres de la grande famille cistercienne, continuent à en écrire l'histoire.
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Inspiré par les premiers pères du monachisme chrétien, saint benoît rédige au vie siècle une " petite règle pour débutants ", destinée à sa communauté du mont-cassin.
Moins de trois siècles plus tard, ce texte qui met l'accent sur la prière, le travail et la charité, dans le respect des préceptes évangéliques, est devenu la charte du monachisme occidental. sans cesse médité, relu, il inspire aux hommes du moyen age leurs plus beaux élans de ferveur religieuse, à l'origine de la création de grands ordres contemplatifs : clunisiens, fontevristes, cisterciens, casadéens, camaldules ou olivétains ont infléchi le cours de l'histoire religieuse, laissé une empreinte profonde dans l'art, l'architecture, la spiritualité.
Et aujourd'hui, de nombreux moines et moniales continuent de se laisser guider par la " sainte règle ", qui n'a rien perdu de son souffle, ni de son humanité.
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L'abbaye bénédictine de Cluny, en Mâconnais, est fondée en 909 ou 910 par le duc d'Aquitaine Guillaume le Pieux. « Asile de prières » dédié aux apôtres Pierre et Paul et placé sous la protection directe du Saint-Siège, elle devient le centre prestigieux de la réforme monastique des Xe et XIe siècles. Conseillers des papes et des rois, ses « grands abbés », de Maïeul à Pierre le Vénérable, se trouvent au coeur de l'histoire spirituelle et politique de l'Occident médiéval. Promoteurs du culte des morts, les « moines noirs » clunisiens se rendent maîtres d'un vaste réseau de prieurés et d'abbayes dépendants de Cluny, « petite Rome » où s'élève, à partir du XIIe siècle, la plus grande église de la Chrétienté.
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Au printemps de l'an 1098, le 21 mars, jour de la fête de saint-benoît, les frères robert, albéric et eienne ancrent leur retraite dans la forêt des cistels, au sud ~-de dijon : ainsi naît le nouveau monastère de cîteaux, issu dune volonté ferme et unanime de pratiquer à la lettre, dans toute sa pureté, la règle bénédictine.
Vivant dans la solitude et la pauvreté leur idéal contemplatif, refusant les richesses, ne tirant subsistance grue du labeur de leurs mains, les " moines blancs " cisterciens se développent avec unie remarquable vitalité, portés par l'aura de bernard, abbé de clairvaux, entré clans leurs rangs en 1113. a la mort du prédicateur de la deuxième croisade, en 1153, l'ordre cistercien est présent aux quatre coins de l'europe.
Il compte 650 abbayes en 1250, dont la beauté architecturale, toute de simplicité et de dépouillement, apparaît comme la traduction d'une spiritualité et d'une mystique originales, toujours partagées aujourd'hui par les moines et les moniales de la grande famille cistercienne, qui continuent à en écrire l'histoire.
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A l'aube de l'ère chrétienne, un esquif quitte la Palestine, guidé par la Providence. A son bord, le corps de l'apôtre Jacques le Majeur, entouré de ses disciples. C'est vers la Galice, à l'extrême nord-ouest de la péninsule Ibérique, que l'embarcation se dirige, c'est là que le saint martyr va trouver sépulture. Quelque huit siècles plus tard, son tombeau est redécouvert, au campus stellae ; aussitôt les premiers pèlerins lui rendent hommage et depuis, d'Alphonse le Chaste à jean Paul II, leur flux ne s'est jamais tari. Evangélisateur et patron de l'Espagne, Matamore de la Reconquista, saint Jacques est aussi le guérisseur, le justicier, le héraut d'espérance de tous ceux, humbles et puissants, qui se sont mis en marche, bravant les épreuves de la route, pour atteindre Compostelle. Hérissés de lieux sacrés, chargés d'Histoire et de légendes, les chemins de Saint Jacques sont ceux dans lesquels s'enracine et s'abreuve la culture de notre vieux continent. Et Goethe d'écrire : " L'Europe est née en pèlerinage et le christianisme est sa langue maternelle. "
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L'aventure cistercienne débute en 1098, lorsque Robert de Molesme, Albéric et Étienne Harding, animés par la volonté d'un retour à la Règle de saint Benoît, fondent, en un lieu appelé Cistels, leur Novum Monasterium. Avec Bernard de Clairvaux, l'Ordre de Cîteaux multiplie ses fondations. Appréciés des pouvoirs religieux et politiques, grands organisateurs, ceux que l'on a appelés les « moines blancs » façonnent une théologie mystique originale, tout en ouvrant de nouvelles voies à l'artet à l'architecture. Aujourd'hui encore, les fils spirituels des fondateurs de l'Ordre, membres de la grande famille cistercienne, continuent à en écrire l'histoire.
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Au lendemain de la première croisade, le seigneur champenois Hugues de Payns fonde à Jérusalem un novus ordi conciliant pour ses membres vie religieuse et action militaire. Voué, à l'origine, à la défense des pèlerins venus se recueillir dans la ville du sépulcre du Christ, l'ordre du Temple se place très vite au service des États latins menacés par la reconquête musulmane. Constituant la première armée permanente du Moyen Âge, il tire ses revenus de ses commanderies d'Occident et s'implique dans la Reconquista ibérique. Dans ses pas sont créés d'autres ordres militaires, Hospitaliers, Teutoniques et milices ibériques. Incarnant l'idéal chevaleresque véhiculé par l'idéologie de croisade, le Temple est remis en cause après la chute d'Acre. Victime d'une machination policière, l'ordre disparaît après le concile de Vienne (1312). Sur ses cendres s'élabore l'un des plus grands mythes de l'histoire occidentale.
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