Peut-on ressusciter une enfance? Devenu père, Karl Ove Knausgaard se penche sur ce continent englouti. Il se retrouve face à cet autre lui-même, gamin trop sensible grandi à l'ombre d'un frère solaire, d'une mère souvent absente et d'un père aux colères imprévisibles. La lente maturation des sentiments, les flirts inquiets, la passion du rock et ce défaut de prononciation des r, qui lui gâche l'existence... Knausgaard dessine une carte ultrasensible de ses premières années. Un voyage affectif d'une fidélité absolue qui réserve des instants de pure lumière.
Immense succès en Norvège, traduit dans le monde entier, La mort d'un père est un livre à la fois intime et universel. Il pose la question de la possibilité pour la littérature de dire la vie, rien que la vie mais toute la vie.
À quarante ans, Karl Ove Knausgaard est sur le point de devenir un auteur reconnu à travers le monde entier. Il partage son quotidien entre l'écriture de ce qui sera son grand oeuvre et l'éducation de ses trois enfants en bas âge. Sa vie à Malmö est réglée comme du papier à musique. Jusqu'à ce que son oncle s'oppose à la publication de cette autobiographie. L'interdit remet en cause la seule certitude de Knausgaard : celle de son destin d'écrivain. Pour s'accomplir en tant qu'homme et père, il doit raconter son histoire, sans rien taire.
Un homme amoureux n'est pas un livre comme les autres. C'est le coup de foudre, la fusion et la séparation, toutes les étapes du sentiment amoureux qui sont décrites avec la même énergie brute et la même justesse que dans La mort d'un père. Car Knausgaard est devenu père et cette expérience bouscule tout sur son passage. Il évoque les luttes quotidiennes d'une vie de famille, l'humiliation des cours de rythmique postnatale, les disputes avec les voisins. et comment pousser un landau dans Stockholm quand tout ce que l'on veut faire, c'est écrire. Le lecteur voit, sidéré, la vie de l'auteur se dérouler sous ses yeux, dans toute sa rage et sa profonde sincérité : un homme à l'irrépressible envie d'écrire, qui oscille en permanence entre pensées morbides et énergie vitale.
Par une belle journée d'août 1969, une famille emménage à Tromøya, dans le sud de la Norvège. Le fils cadet, Karl Ove, va y passer son enfance, rythmée par les expéditions à vélo, les filles, les matchs de football, les canulars pyrotechniques et la musique. Pourtant, le jeune Karl grandit dans la peur de son père, un homme autoritaire, raconté dans La mort d'un père.
Ce troisième opus est le portrait d'un enfant sensible, à la personnalité complexe. Knausgaard y dépeint cette période de la vie où chaque victoire et chaque défaite est ressentie avec violence, et toute tentative de se construire vouée à la frustration.
Un roman intime sur l'éveil d'une conscience, le poids du passé et le besoin viscéral de découvrir d'autres mondes.
À vingt ans, Karl Ove s'installe à Bergen, ville portuaire du sud de la Norvège. Il est le plus jeune élève jamais accepté à la prestigieuse Académie d'écriture et arrive débordant d'enthousiasme et d'ambition littéraire. Mais rapidement ses illusions de jeunesse volent en éclats.
Son écriture se révèle puérile et pleine de clichés, et ses efforts de socialisation se soldent par des échecs cuisants. Étant un cas désespéré avec les femmes et très timide en société, il noie son humiliation dans l'alcool et le rock. Puis, petit à petit, l'horizon commence à s'éclaircir. Il tombe amoureux, renonce à l'écriture pour se consacrer à la critique littéraire, plus immédiatement gratifiante, et les premières pierres de sa vie d'adulte sont posées... Jusqu'à ce que ses pulsions autodestructrices et l'attrait irrésistible de l'image de l'écrivain torturé le reprennent et le fassent sombrer à nouveau. Un cinquième tome qui retrace les quatorze années de la vie d'un jeune homme qui se rêve écrivain, de ses 19 jusqu'à ses 33 ans.
À dix-huit ans, fraîchement sorti du lycée, Karl Ove Knausgaard part vivre dans un petit village de pêcheurs au nord du cercle arctique, où il sera enseignant. Il n'a aucune passion pour ce métier, ni d'ailleurs pour aucun autre : ce qu'il veut, c'est mettre de côté assez d'argent pour voyager et se consacrer à l'écriture. Tout se passe bien dans un premier temps : il s'intègre à la communauté locale, rédige quelques nouvelles et de jolies filles semblent s'intéresser à lui. Mais s'installe peu à peu la nuit polaire, plongeant dans l'obscurité les somptueux paysages de la région et jetant un voile noir sur la vie de Karl Ove. L'inspiration lui manque, sa consommation d'alcool devient excessive, ses nombreuses tentatives pour perdre sa virginité se soldent par des échecs humiliants, et pour son plus grand malheur, il éprouve des sentiments pour l'une de ses élèves.
Entrecoupé de flash-back où l'on découvre l'adolescence de Karl Ove, et grâce auxquels on distingue l'ombre omniprésente de son père, Aux confins du monde capture d'une main de maître le mélange enivrant d'euphorie et de confusion que chacun traverse à la fin de l'adolescence.