Aepuis la naissance de la discipline architecturale, les "stars de l'architecture" alimentent une production prestigieuse, traditionnellement réservée aux élites qui s'affranchissent des frontières des États. Depuis la fin du XXe siècle, la globalisation des échanges de services crée un contexte favorable à l'ouverture des marchés du travail de la fabrication du cadre bâti et de l'environnement. Aujourd'hui, des promotions d'étudiants ont plus facilement accès aux études en mobilités, puis aux stages et aux premiers contrats dans des pays étrangers. Comment ces générations se saisissent de telles opportunités ?
L'ouvrage propose plusieurs explications : un contexte socio-économique et politique qui dynamise la circulation des compétences ; une diversité de pratiques professionnelles qui élargit la population susceptible de faire carrière à l'étranger ; des aspirations personnelles qui motivent des parcours hors de son pays d'origine. Des portraits, expériences, situations de travail, rendent compte des réalités vécues par les architectes.
Cette enquête sociologique menée entre 2013 et 2017 sur l'internationalisation des pratiques révèle une facette originale et méconnue de la profession, qui anticipe un monde professionnel sans frontières.
Ne rien attendre de personne et contrôler chaque aspect de sa vie, c'est le seul moyen que Carli a trouvé de se protéger. Alors oui, ça veut dire laisser la peur guider ses choix, mais dans un monde où elle n'a jamais réussi à s'intégrer en tant que malentendante, ça veut surtout dire survivre, tout simplement. Mais ça, c'était avant de rencontrer Reed, avec son charme à couper le souffle et sa façon intense de la regarder... Désormais, survivre ne suffit plus. Carli veut vivre. Seulement elle n'a jamais eu aussi peur de sa vie. Car prendre le risque de vivre, c'est aussi prendre celui de tout perdre... y compris Reed.
Alors que le découpage entre ville et campagne reste un marqueur des représentations en matière d'inégalités, les territoires riches en «ressources» semblent tirer leur épingle du jeu face à des métropoles souvent perçues comme «vampirisantes».À partir de la gestion de l'eau et de l'alimentation à Bordeaux, cet ouvrage témoigne de la mise en place de projets de coopération entre des territoires qui tentent de s'organiser autour de biens et d'intérêts communs.Les cahiers POPSU rassemblent les connaissances produites au fil des travaux de recherche-action menés par la Plateforme d'observation des projets et stratégies urbaines (POPSU) dans le cadre du programme «Métropoles».