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Prix
Laurent Albarracin
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Véritable fresque sociale, à la fois ironique et décalé, Complaintes & Co. réunit une galerie de portraits.
- Véritable fresque sociale, Complaintes & Co. réunit une galerie de portraits, allant des travailleurs (éditeur, professeur de solfège, employé de la déchetterie) aux archétypes sociaux (la soeur, le quadragénaire, le survivaliste).
- Puisant son inspiration dans les grands textes Shakespearien, Pierre Vinclair s'attache à montrer que les personnages de fiction sont parfois plus vivants et immenses que les vivants. -
Laurent Albarracin a publié chez Arfuyen en 2018 Res Rerum et en 2022 le Manuel de Réisophie pratique. Le Message réisophique constitue le troisième volet de l'étrange méditation inaugurée par Laurent Albarracin sous le couvert de cet occulte et facétieux « Collège de Réisophie » qui en serait le génial inventeur. Si les textes des deux volumes précédents se présentaient sous forme des poèmes, Le Message réisophique est composé de 303 proses de longueur très inégale : « Recueil de sentences ? s'interroge l'auteur de l'Avertissement. Exposé lacunaire d'une doctrine ésotérique ? Recettes à l'usage de leurs adeptes ? Compilation d'un enseignement collecté par ses disciples ? Exercices pratiques ? Mantras ? Koans ? » Autant d'approches variées pour renouveler le questionnement qui est au coeur de la Réisophie, cette mystérieuse « sagesse » que nous enseignent les choses elles-mêmes si l'on sait seulement être attentif : « Tout Réisophe guette dans la chose cette acrobatie lente par laquelle la chose s'enlève peu à peu du fond de son monde et se désigne à elle-même, brille un instant à ses yeux puis retombe dans son monde où elle se rétablit comme chose. » Car ce sont les choses qui sont agissantes et l'homme n'est là que les écouter : « La connaissance dont il s'agit dans la Réisophie n'est pas un savoir acquis à propos des choses, mais une connaissance nous venant des choses, de leur connaissance à elles dont nous ignorons presque tout. » En cette démarche réjouissante et éclairante, l'intuition du poète se combine avec la rigueur du philosophe, la candeur de l'enfant avec l'espièglerie du moine zen.
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Le Tombeau de Jules Renard est un hommage au chef-d'oeuvre de Jules Renard, Histoires naturelles, recueil de proses poétiques formant une galerie de portraits intimes d'animaux sauvages ou domestiques.
Ce Tombeau en reprend le principe, mais sous la forme de haïkus. Il compose un bestiaire magnifique d'animaux de la ferme (cochon, lapin, dindon), des bois (loup, écureuil, fouine), des jardins (hérisson, escargot) ou encore de la mer (sardine, méduse, crabe). Il est suivi d'un second ensemble, les «Haïkus de l'agneau», où le poète se prête, avec un humour à froid, au genre de la poésie amoureuse. Ces deux ensembles sont les seuls haïkus écrits par Ivar Ch'vavar dans son oeuvre poétique.
Haïkus - mais dont Ivar Ch'Vavar transgresse volontiers les règles, quant au fond et à la forme. Ce qui l'intéresse avant tout, dans ces poèmes, c'est le fonctionnement d'une «image poétique» plutôt que le strict respect d'un genre. Laurent Albarracin, dans sa préface, identifie et définit quelques-uns des «modes opératoires» des superbes images poétiques de ce recueil.
Le Tombeau de Jules Renard et autres haïkus est accompagné d'une gravure originale de l'artiste Dominique Scaglia. -
Ce volume poursuit la publication de l'oeuvre critique de Laurent Albarracin, commencée avec Lectures [2004-2015] (Lurlure, 2020). Comme le précédent volume, l'ouvrage se présente sous la forme d'une anthologie d'articles et de courts essais de l'auteur, écrits entre 2016 et 2023, et pour la plupart d'abord parus en revues. L'ensemble dessine un aperçu, évidemment partiel et subjectif, de la création poétique contemporaine.
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« Shifumi » (chifoumi) : Pierre-feuille-ciseaux est un jeu (jeu des trois coups inventé en Chine) effectué avec les mains et opposant deux joueurs. Dans son shifumi, Laurent Albarracin déroule chaque poème en deux strophes (deux joueurs ?) composées d'un tercet chacune, nous offrant en deux fois trois coups le dessous-dessus poétique des choses. Le livre s'ouvre sur un frontispice réalisé par Yuka Matsui.
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"Plein vent" rassemble 111 haïku en hommage au premier livre dans ce genre que Pierre Peuchmaurd publia chez Pierre Mainard (Au chien sédentaire, 2005). Les deux auteurs étaient proches et s'estimaient, au point que Laurent Albarracin dirigea et rédigea le volume "Présence de la poésie - Pierre Peuchmaurd" consacré au poète décédé en 2009 (éd. des Vanneaux). Dans "Plein vent", l'auteur égrène le monde au rythme de quatre saisons et à l'image de ce haïku "Le papillon posé / sur le manche de l'outil / fait s'envoler la peine", nous allège de bien des lourdeurs.
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Poème héroï-comique de 1400 vers mesurés et rimés. Cette épopée farfelue raconte les aventures d'une troupe de chevaliers-poètes partant à l'assaut d'un improbable, inaccessible et indécidable château - toute ressemblance avec des noms de la scène poétique actuelle n'étant pas tout à fait fortuite. Volontiers burlesque, allégorique du côté du nonsense, "Le Château qui flottait", quelque part entre Kafka, Cervantès et les Monthy Python, est un texte comique qui détonne dans la production de son auteur.
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Les aphorismes présentés dans ce recueil, Laurent Albarracin les appelle des résolutions. Non bien sûr parce qu'elles sont censées résoudre quoi que ce soit, mais parce qu'à peine prises, une certaine mise en doute aussitôt les affecte quant à la capacité qui est la leur de tenir très longtemps devant l'ahurissante évidence de la réalité qu'elles explorent. Comme toute bonne résolution qui se respecte, elles valent surtout pour l'aveu d'irrésolution qu'elles font et qu'elles assument. Les formules qu'on trouvera ici et qui vont du franc paradoxe à la pure tautologie, font souvent mouche à cet égard par la manière avec laquelle elles se prennent résolu ment les pieds dans le tapis pour s'étaler noir sur blanc.
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Le Secret secret réunit trois séquences de poèmes : celle qui donne son titre au recueil, suivie des Armes découvertes et de La Branche cachée. Chacune s'applique à cet exercice de la reconnaissance du monde dans le langage (et du langage dans le monde) qui fonde la poésie de Laurent Albarracin.
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« La tautologie est selon moi le sommet caché, impossible, de la poésie (...) Que la chose soit soi-même soi est le plus beau trésor, et le mieux caché qui soit, la plus grande évidence et le plus grand mystère. Tout le monde passe devant. D'où la chose tire-t-elle la ressource d'être soi, sinon de soi ? Mais comment fait- elle ? » (De l'image, 2007).
Ces lignes de Laurent Albarracin résument sa démarche, aussi simple que rigoureuse. Dans cette écriture, pas de facilités lyriques ni de procédés formalistes, mais simplement l'effort de rester au plus près des choses. Discipline féconde si l'on en juge par le nombre de livres qui constituent l'oeuvre d'un poète de moins de 50 ans, publiés chez de petits éditeurs, mais aussi bien chez Flammarion ou Rougerie.
Avec RES RERVM, Albarracin pousse au plus loin sa quête paradoxale en la faisant entrer dans le champ de l'alchimie. Ce texte, émanant d'un prétendu « Collège de Réisophie », aurait, nous dit-on, été trouvé chez un bouquiniste spécialisé en ésotérisme : « Nous livrons simplement ce texte brut à la perplexité de tous. » Vertigineuse méditation que celle-ci : « Ce qui fait la chose c'est qu'elle se répète / En ce seul exemplaire d'elle qu'elle est / Et que pour être encore elle insiste / À jamais une seule et unique fois, / Comme si elle était toute la chaîne / D'emblée de son infini processus. » Mais tout aussi bien méditation loufoque : « Le rire borde les choses d'une toute petite rivière / Où s'en va l'écorce des reflets, le tain des écorchures. / Au bord des choses cette toute petite rivière / Mélange allègrement les poissons et les hameçons. » Entre vertige et rire, l'étonnante poésie d'Albarracin.
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Lectures (2004-2015) est une anthologie des articles critiques de Laurent Albarracin parus notamment sur le site Poezibao. Le lecteur y croisera les livres de poètes aussi différents qu'Olivier Domerg, Philippe Jaffeux, Eugène Savitskaya ou Marie Huot, l'ensemble dessinant un aperçu très personnel du paysage poétique contemporain.
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Manuel de réisophie pratique
Laurent Albarracin
- ARFUYEN
- Les Cahiers D'arfuyen
- 12 Mai 2022
- 9782845903302
« La tautologie est selon moi le sommet caché, impossible, de la poésie (...) Que la chose soit soi-même soi est le plus beau trésor, et le mieux caché qui soit, la plus grande évidence et le plus grand mystère. » (De l'image, 2007). Ces lignes de Laurent Albarracin résument sa démarche, aussi simple que rigoureuse. Avec Res rerum, Laurent Albarracin introduisait à une nouvelle étape de sa quête paradoxale en la faisant entrer dans le champ de l'alchimie. Le présent Manuel en offre le plein déploiement. Non sans humour, l'« Avertissement au lecteur » donne les précisions suivantes : « Suite à la publication en 2018 de l'ouvrage Res rerum par les éditions Arfuyen, nous avons reçu par la Poste, sans mention d'expéditeur, une liasse de papiers (...). Le paquet contenait un mot griffonné : "Si vous le jugez opportun, publiez ces textes. Publiez-les sous votre nom afin d'écarter les curieux qui viendraient par leurs sollicitudes entraver nos activités." Signé : "Le Collège de Réisophie" ».
En 224 poèmes d'une impeccable écriture, tantôt longs et tantôt très courts, le Manuel nous ouvre à une méditation vertigineuse méditation sur la réalité que nous croyons connaître : « Les choses sont comme des vases / Qui en s'évasant / Se recueilleraient. / Comme une lumière / Qui en éclatant / Se rassemblerait. » Mais encore : « Nous n'entendons pas les choses parler / Parce qu'elles sont des oreilles qui voient. » Le regard espiègle de l'enfant se mêle ici à la réflexion du philosophe en une approche et une connaissance qui sont spécifiquement celles du poète. D'un des plus originaux et profonds d'aujourd'hui.
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Presque rien, suivi de Là
Laurent Albarracin, Christian Viguié
- Le Silence Qui Roule
- 10 Février 2025
- 9782492888113
"Presque rien" suivi de "Là" fait dialoguer deux poètes confirmés. Prenant prétexte de deux notions faussement modestes et assurément insaisissables, les deux auteurs composent alternativement des séries de sept fragments qui expriment un rapport poétique au monde, à la fois sensible et méditatif. Non dénués d'humour, les poèmes de Christian Viguié et Laurent Albarracin - qui ont l'un et l'autre un parcours reconnu en poésie - se répondent avec jubilation, et ils sont étonnamment proches du point de vue esthétique comme de la métaphysique qu'ils manifestent : ils jouent habilement d'un trouble qui s'insinue subrepticement entre l'évidence et le mystère, entre l'apparence des choses et leur profondeur. Comme autant d'éloges du peu et de la présence concrète des choses, ces poèmes sont la mise en écho d'un vertige qui peut se vivre à chaque instant dès lors qu'on observe le monde des choses.
Ce livre à quatre mains est en réalité un livre composé à six mains puisque la peintre Marie Alloy est venue dialoguer avec ces écrits en ponctuant les poèmes de ses peintures qui disent à leur façon la fragilité des apparences, le rapport à l'incertain et à l'indéterminable.
Laurent Albarracin -
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Pourquoi ? se présente comme une longue suite d'interrogations sur la nature des choses, et notamment de cette chose singulière qu'est une rose. Il part et se joue de la fameuse formule d'Angelius Silesius : « La rose est sans pourquoi, elle fleurit parce qu'elle fleurit ». Le texte fait le pari inverse qui consiste justement à interroger la chose pour la faire fleurir.
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Véritable guide de l'oeuvre dense de Pierre Peuchmaurd ce livre nous permet d'explorer, exemples à l'appui, la topographie particulière du monde de ce poète. Chemin faisant, nous découvrons non seulement la richesse particulière du travail de Peuchmaurd mais toute la richesse et la force de la poésie comme rapport au monde.
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