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Louis Nucéra
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Précédé de Lettre à un ami de Raymond Devos
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Réédité pour le centenaire de Brassens et les 40 ans de sa mort, les articles que Louis Nucéra a consacrés à Georges Brassens et ses entretiens avec lui diffusés sur RTL.
Entretiens et exercices d'admiration Avec Kessel, Cioran, Boudard, Brassens est l'un des " ports d'attache " de Louis Nucéra, pour reprendre le titre de son livre de mémoires, paru chez Grasset en 1994. Celui-ci éprouva pour le poète un coup de foudre amical dès qu'il l'entendit chanter à la radio. Leur première rencontre eut lieu en 1954, à Nice. L'écrivain ne cachait pas que la gentillesse, la lucidité, l'humilité et le talent du chanteur l'aidaient à supporter la folie contemporaine.
Au cours d'un entretien inédit, réalisé en 1974 pour RTL, Louis Nucéra recueillit les confidences de son ami. Brassens y avance à pas feutrés pour mieux déverser sa diatribe contre le genre humain. Entre ses coups de colère contre les " programmateurs " de l'audiovisuel, il glisse des compliments en direction de Ray Ventura, Charles Trenet, Mireille, Paul Misraki, Jacques Brel, Barbara et Boby Lapointe. L'interviewé et l'intervieweur sont des combattants solitaires et solidaires. Quand ils ne se voyaient pas, Nucéra, l'aristocrate du peuple, célébrait l'anarchiste Brassens dans des articles qui sont autant d'" exercices d'admiration ". -
Deux êtres s'abordent sur une plage et la baie des anges, ne serait-ce que par eux seuls, mérite alors son nom. ils s'émeuvent, s'apprivoisent, se conquièrent. les progrès de l'amour sont assez lents, ici, pour que le désir ne s'épuise jamais. mais s'agit-il uniquement d'aimer ? ne faut-il pas encore en être digne et s'attacher à ne pas perdre ce bien précieux qu'est l'estime ? de nice à montmartre, empreint de poésie et de mystère, à partir du kiosque à musique, lieu du premier rendez-vous, c'est la vie de mireille et de jean qui nous est contée, de l'été 1958 à aujourd'hui. et, comme toujours avec louis nucera, passent des gens simples et humbles qui ne sont pas n'importe qui : adrien et clarence, les exemples ; aldo, que l'univers concentrationnaire n'a pas épargné ; l'anarchiste revenu brisé de la guerre d'espagne ; la mère à chats ; francis le conteur, mémoire d'un pays ; andré le maçon ; les bouquinistes des bords de seine ; le géant d'aboukir, au raffinement naturel ; bref, une galerie de portraits où les modèles sont rehaussés à l'or vif de l'amitié et de la tendresse.
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A qui a reçu le don d'écouter, quelques récompenses sont promises. Louis Nucéra possède ce don auquel s'ajoute celui d'une bienveillance sagace puisqu'elle exclut de sa nébuleuse les impostures, seraient-elles des plus masquées. Porté à magnifier des êtres d'une belle élévation, ce romancier des humbles raconte comment, d'abord téléphoniste à seize ans dans une banque, il a été amené à rencontrer, au fil des ans et des chemins de la vie : Kessel, Cocteau, Picasso, Cioran, Nabokov, Monfreid, Henry Miller, Brassens, Gary, Brel, Boudard, Félix Leclerc et d'autres que le poids de l'existence oppresse parfois mais que l'écriture, la lecture, la solitude subliment. Certains devinrent ses amis. Cocteau l'appela « le donneur de sang » ; Kessel « le coeur pur » ; Brassens « l'honnête homme ». Ils sont tous là, rendus vivants par la magie d'un observateur chaleureux et d'un styliste de haute tenue car, respectueux des hommes, Louis Nucéra garde pour la littérature un amour transi d'adolescent. Les livres aussi sont « ports d'attache ». Il était une fois à Nice un petit garçon qui grandit dans la vénération de sa mère. Cette présence tutélaire n'a cessé de l'escorter. Ainsi n'abdique-t-on jamais ses origines. Une mémoire infaillible a fait le reste.
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« Quand son mari devait écrire, elle faisait place nette sur la table de la cuisine. Elle prenait un chiffon sec, essuyait la toile cirée à petits carreaux bleus et blancs, qui n'avait nul besoin de ce surcroît de propreté. Puis elle ouvrait le buffet, en sortait le sous-main et le papier à lettres qu'elle posait religieusement. Bientôt l'encrier et le porte-plume suivaient, prêts pour l'officiant. Alors le mari s'asseyait sur la chaise qu'elle avançait. Elle se tenait droite derrière lui dans une attitude de recueillement et d'admiration. Le visage inspiré, il lissait une feuille blanche, prenait le porte-plume, le trempait dans l'encre et commençait à tracer de cette écriture qui n'a plus cours, faite de pleins et de déliés, de fioritures et de boucles, des lettres qu'elle épelait pour elle-même, en remuant les lèvres, dans un murmure de prières chuchotées ou de confessionnal. Elle connaissait par coeur la première ligne puisqu'elle savait à qui il écrivait; mais elle ne pouvait résister au désir d'épeler et de voir que C a se disaient Ca, r o, ro, G i, Gi, n o, no : Caro Gino. »
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Bastien, mécanicien sur locomotive à vapeur, orfèvre en modèles réduits, guitariste fou de Brassens et de Django Reinhardt, surnommé par sa mère " Mains d'or ", est amoureux de Florence, élevée par un grand-père piémontais féru de Dante, qui donne à sa petite fille le goût du savoir. Florence et Bastien se rencontrent et, dès leurs premiers regards, tombent amoureux l'un de l'autre : " Leur amour est de telle guise, qu'il ne saurait vivre sans elle et elle sans lui. " La chance veut qu'ils fassent connaissance, au cours d'une de leurs marches en montagne, d'un vieux bûcheron natif des Abruzzes, qui leur léguera une niche située en surplomb du nid d'aigle d'Eze-Village... De cette ruine, qu'ils relèveront et où ils habiteront, ils feront la maison du bonheur. Chronique d'une vie simple dans des paysages de paradis... Hélas, le destin veillait, qui prend la forme d'une voiture : elle va heurter volontairement celle de Bastien et Florence. Bastien retrouvera vite la santé - non pas Florence. Le livre, dès lors, d'hymne à la nature, à la beauté, à la vie des petites gens, devient la chronique d'une lutte contre la souffrance. Bastien va se dévouer corps et âme pour atténuer le martyre de sa femme...
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" Un jour, une fée prit sa baguette des dimanches, fit un geste : le chat naquit. " C'est peu de dire que Louis Nucéra aime le chat : à ses yeux, il possède toutes les qualités que l'homme n'a pas. Impartial, sage, discret, tempérant, le petit félin nous est de toute évidence supérieur. " C'est le tact des ondes ", disait Céline. Cet éloge érudit et raffiné est composé en son honneur. Chats de Brassens et de Mac Orlan, de Kessel et de Mallarmé, de Mahomet et de Léautaud ronronnent d'un souffle dans ce " carnet de notes d'un amoureux " traversé de réflexions littéraires ou historiques, et de souvenirs personnels. Car Louis Nucéra égrène au fil de ces pages les anecdotes et aventures dont ses propres petits compagnons se sont rendus les héros : Siki, au profil de boxeur noir ; Mitsou, l'acrobate sans filet ; Fang, le miauleur-en-dormant ; et Luigi, le sportif en chambre. Sans oublier M. Caruso, au puissant miaulement de stentor, et Mlle Divine, prima donna à robe diaprée. Il raconte comment il a recueilli ces deux petits " monstres sacrés " à la SPA. Sa majesté le chat, l'un de ses livres que préférait Louis Nucéra, est aujourd'hui réédité au format de poche, avec une préface de Bernard Morlino.
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L'héroïne principale de l'Avenue des Diables-Bleus était une grand-mère. C'est un oncle qui tient la première place dans le Chemin de la Lanterne. Un vieil oncle qui part jeune pour la guerre, la première du siècle, celle qui demeure pour les Français la "grande". Il en revient sauf après quatre ans mais touché au coeur : sa fiancée, à Nice, est morte de l'attendre. Soixante ans vont passer sans que le soldat sauvé l'oublie un seul jour. Soixante années de fidélité à un trop jeune fantôme, d'amour inusable et muet. Et, contrepoint à cet insurpassable attachement, Nice, ses rues, ses personnages : Lorenzo le rétameur venu de Calabre avec son accordéon et sa mandoline, M. Masséglia l'instituteur patriote hanté par l'Alsace et la Lorraine, Lucia si fière de son fils le jour du certificat d'études, M. Hospice qui poursuit de sa haine le tout-à-l'égout, le chien Nicky à bout de souffle mais pas de tendresse...Une fois encore Louis Nucera montre le petit peuple dont il est issu et qui donne envie d'être né sur les rives de la Méditerranée, aux bords du Var et du Paillon, dans les vieux quartiers d'une cité bruyante, secrète et, sans doute, un peu folle.
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Louis Nucera suit à la trace le révolutionnaire Gérard Tilleu, ivre d'absolu mais sans illusions. On le verra aux prises avec un fils qui cache son désarroi sous un masque d'insolence, dans l'espoir de donner force à ses faiblesses. Il lui apparaîtra bientôt que pour ce fils, il représente les dogmes, l'ordre établi : ce que l'auteur combat à l'image du personnage Gérard Tilleu mais avec un scepticisme déchiré. A quoi sert donc la tendresse si elle ne comble pas le fossé entre les êtres ? A quoi sert la lutte de Gérard Tilleu ? Une profonde mélancolie se dégage de ce livre dont le narrateur s'efforce, tel un greffier, de ne rien perdre de ce qu'il entend en lui, et autour de lui...
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Les conférences de Louis Nucera autour de ses amis de route : Jean Cocteau, Georges Brassens, Joseph Kessel, sont accompagnées des pages sublimes où il raconte la Côte d'Azur et Nice, "une ville inventée par les fées".
Parmi ces textes inédits, quelques dédicaces et documents (Céline, Boudard) évoquent des moments privilégiés d'amitiés rares, profondes et fidèles. Grand Prix de l'Académie française 1993, Louis Nucera est "La mémoire d'un siècle" : le Niçois aux ailes de tendresse nous a laissé maints témoignages d'une époque où les connaissances se conjuguaient entre la vie et le bonheur.
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Ils ont eclairé mon chemin ; mes 50 écrivains de chevet
Louis Nucéra
- Ecriture
- 10 Mars 2010
- 9782359050011
Peu d'écrivains ont entretenu une amitié aussi entière avec les livres, de Blondin ou Nabokov, Céline ou Zola, Calet ou Suarès. Pour entrer dans cette fraternité, il suffisait comme Louis Nucéra de rejeter «le frelaté, le fabriqué, les paradoxes oiseux» et d'avouer la même «haine des imposteurs». On devenait alors digne des Boudard, Cocteau, Fallet, Hardellet, Joseph Kessel ou Jacques Perret, dont la conversation prolongeait les oeuvres. Tout au long de sa vie, lisant au lieu de dormir, l'auteur d'Avenue des Diables-Bleus a payé en nature ses dettes aux écrivains qu'il aimait. Esprits libres comme Marcel Aymé, Emmanuel Berl, Emil Cioran, Paul Léautaud. Maudits et autodidactes tels que Guérin, Perros, Norge, Caraco ou Jean Gaulmier, qu'il n'aura eu de cesse d'extraire de leur purgatoire... sans doute parce qu'il savait que sa mort l'enverrait rejoindre le peuple des oubliés. Voici la bibliothèque idéale de Louis Nucéra : cinquante portraits sensibles, autant d'exercices de sympathie, les nouveaux ports d'attache d'un «dégustateur d'âmes».
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Fils d'un manoeuvre et d'une femme de ménage, Romain Elléna est distingué, à l'école, par ses maîtres. Ses parents en sont fiers. Ils rêvent de le voir devenir "employé aux écritures". Il part pour la guerre, en réchappe, retrouve Françoise, la fille qui l'aime depuis l'enfance, et devient écrivain, passion qui lui permettra de surmonter bien des peines. Charlotte Carno, de mêmes origines modestes, aura moins de chance. Belle imaginative, couturière aux doigts de fée, elle restera vieille fille, proie de l'adversité. Dans ce nouveau livre, qui court de 1925 à nos jours, c'est la vie des Italiens (et plus précisément ceux de l'Ombrie) immigrés à Nice que Louis Nucéra nous montre. Comique, tragique, doux-amer, prémonition s'y mêlent. Et, toujours la tendresse et l'amour paradoxalement omniprésents dans ce monde où la barbarie supplante de plus en plus la nuance, où les vieilles civilisations risquent de s'effondrer en même temps qu'elles perdent leur instinct.
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Villages perches de provence et de la riviera - - photographies
Louis Nucéra
- Arthaud
- 25 Janvier 1994
- 9782700307238
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« Ce livre est un cri de foi. Envers la vie, bien qu'elle soit condamnée dès son premier instant. Envers l'homme, en dépit de ses abjections, ses folies, ses idioties et ses crimes. Envers l'acte d'écrire malgré tout, contre tout.
Ce qui court et frappe et foisonne dans ce livre, c'est la fureur et non la comédie de la fureur, c'est une tendresse authentique, organique, ce sont des révoltes qui semblaient usées par le temps et qui renaissent avec une violence toute neuve, c'est une naïveté qui fleurit malgré le grand âge du conteur. Son très grand âge - Léon Acoibon est presque centenaire. L'accumulation, la somme de tant et tant d'années vécues projette son épaisseur, sa densité, son ombre profonde sur chaque ligne écrite par Acoibon. Mais sa verdeur, sa révolte, sa passion font flamber le récit.
Ainsi, par la magie des mots, par un étonnant mélange d'exaltation et de tendresse, d'ingénuité et de lucidité, de questions et d'impossibles réponses, Louis Nucéra, âgé de quarante ans, a si bien pris la peu de son personnage que des professionnels de la lecture ont cru qu'il atteignait le seuil du siècle. Ils ne pouvaient que lui prêter un visage fait de rides, de plis, de bosses et de trous, de veines saillantes et de blanche broussaille, mais dont une longévité hors du commun n'avait pas désarmé le feu. Ils ne pouvaient qu'entendre la voix cassée, âpre, rugueuse, hargneuse, inapaisée, inapaisable d'un centenaire à qui l'affaire Dreyfus, le scandale de Panama, les grèves sanglantes, les horreurs de Biribi, les grands massacres mondiaux n'avaient su enseigner la « saine » raison et la « juste » mesure.» Joseph Kessel
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Louis Nucera laisse ici aller sa mémoire pour arracher des images d'un homme qui fut son ami et qui, par ce livre, plus que jamais est son ami. Il n'y a pas là d'invention, d'imagination. On attend de l'auteur de l'Obstiné et du Greffier quelque chose de rare, de violent : le go-t amer, mêlé de la vie des êtres.Frank, le disparu, est tantôt au centre du récit, tantôt derrière, tantôt, enfin, à l'extrémité d'un moment. Il est présent sans être vu de façon traditionnelle, car il est à peine décrit. Et ce qui compte en vérité, c'est l'indicible qui fait un être, ce n'est pas sa défroque.Un homme est mort, un écrivain se souvient. Mais l'écrivain ne pare pas le disparu pour on ne sait quelle éternité. Il l'évoque avec colère, avec rage, avec humour aussi et avec cette tendresse qui n'appartient qu'aux amitiés d'hommes.Tout Nucera est là, implacable, avec ce qui pourrait nier l'autre, qui seul compte ici. Et tout ce que Frank et Nucera ont aimé et haï ensemble est évoqué. Chaleur, sourde violence - et cette mer de regrets, ces cris vers le noir, cette montée contre l'absurde mort. Mais aussi un rire fraternel qui la combat. La façon dont nous parlons de la mort des autres nous juge aussi s-rement que notre façon d'affronter notre propre mort.Nucera a écrit l'Obstiné et le Greffier d'après vivre, sans imaginer, inventer, arranger. Il rencontre ici un des plus grands sujets qui s'imposent un jour ou l'autre à tout écrivain digne de ce nom. Il l'aborde à sa manière, qui n'est pas d'essayer d'apprivoiser la mort. Il cherche simplement, avec une patience tendue, à rendre inoubliable une présence, le son d'une voix, des souvenirs mêlés de jeunesse et de soleil - Nice est là, en arrière-plan, comme elle était présente dans l'Obstiné - et ces secrets enfin qui sont entre deux hommes, intransmissibles.Le tombeau de Frank n'est plus seulement dans le coeur de Louis Nucera. Si les hommes ne sont pas très forts contre le monde et s'ils ne durent guère, il leur arrive de rencontrer un ami. Et leur vie alors n'est pas seulement une vie anonyme mais cette pierre dure, cet être secret : un livre.Gilbert Sigaux.
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Comme on sait, Louis Nucera est fou de vélo. Il a imaginé de refaire le Tour de France de 1949, que gagna Fausto Coppi, coureur de légende et de tragédie, et qui inspira Curzio Malaparte et Dino Buzzati. Ce tour-là : 4813 kilomètres. Comment Louis Nucera a-t-il conçu son livre ? Le matin, par les plaines et les cols, dans les forêts ou sous le mistral, il roulait ; l'après-midi, il marchait dans les villes : Reims, Saint-Malo, Bordeaux, Nîmes, Briançon, Nancy. Car on est cycliste de France comme Léon-Paul Fargue était piéton de Paris : fureteur, attentif, conquis plutôt que conquérant. Ainsi le livre devient-il un recueil d'histoires vivantes. Là c'est l'instituteur du Cannet rendu muet car le mal l'a frappé ; ici le Normand qui sait parler aux oiseaux ; plus loin le clochard toulousain, monarque de la prose, qui mêle rugby et troubadours d'antan ; ailleurs les estaminets de Bruxelles où fleurissent des expressions semblables à celle-ci : Tout homme a droit à vingt-quatre heures de liberté par jour....
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«Soucieux de conjuguer ses diverses passions, Louis énumérait aussi bien les oeuvres complètes d'Alexandre Vialatte ou de Jean Cocteau que les vainqueurs de Paris-Roubaix et, naturellement, ceux du Tour de France. Il aurait mis ou remis volontiers les écrivains sur des vélos, de Nabokov à Cioran. C'était un rêve de gosse éternel. Il parlait souvent de l'émerveillement qu'il avait éprouvé en apprenant que l'auteur de La Tentation d'exister avait découvert la France à bicyclette. Nucéra considérait sûrement ce genre de randonnée vélocipédique comme la meilleure médecine des grandes mélancolies.» Vibrant hommage à René Vietto, cette figure légendaire des Tours de France de l'entre-deux-guerres, Le Roi René a été publié pour la première fois en 1976. C'est devenu un grand classique de la littérature sportive.
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Faire de l'art avec un souvenir
Louis Nucéra, Fanny Lévy
- Orizons
- Temoins / Temoignages
- 3 Octobre 2014
- 9782336298795