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Mark Z. Danielewski
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De l'Institut psychiatrique Whalestoe, où elle passe les dernières années de sa vie, Pelafina H. Lièvre envoie à son fils, Johnny Truant, une série de lettres. Lentement gagnée par la folie, sa déchéance dégénère progressivement en délire pur et simple. Une correspondance magnifique et tragique, d'une intense émotion, qui révèle la profondeur de la relation instable et changeante qui unit une mère à l'esprit brillant, bien que malade, à son talentueux fils qu'elle n'a jamais cessé d'aimer.Originellement contenues à l'intérieur du monumental La Maison des feuilles, ces lettres se suffisent à elles-mêmes pour brosser l'étonnant portrait de Pelafina et Johnny. Le corpus original est augmenté d'une préface de Walden D. Wyrtha et de onze lettres inédites.
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Ce livre est un labyrinthe. A Los Angeles, chez un vieil aveugle qui vient de mourir, Johnny découvre un étrange manuscrit. Le texte se présente comme un essai sur un film, The Navidson Record : un « home movie » amateur dans lequel un dénommé Will Navidson a filmé l'emménagement de sa famille dans une surprenante maison en Virginie. Une maison dans laquelle il découvre une pièce qui jusqu'alors n'existait pas. Une maison plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu'elle émet de temps à autre ? Pourquoi le manuscrit rend-il fou Johnny ?
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Ils étaient là avant Roméo et Juliette. Et bien après aussi. Ils seront là pour l'éternité. C'est en tout cas ce qu'ils revendiquent, carillonnant gaiement : On a toujours seize ans. Hailey et Sam, propulsés par un ballet incessant de voitures, du modèle T à la Lincoln Continental, tracent à toute blinde de la guerre de Sécession à la guerre froide, dévalent les Appalaches, remontent plein pot le Mississippi, traversent les Badlands, sillonnant de bout en bout toute une nation à la poursuite de l'Histoire. Tour à tour enchanteur, captivant, et finalement dévastateur, O Révolutions ne ressemble à aucun autre livre. Véritable prouesse d'émotion et d'intelligence, le voyage de ces deux gamins, éternels adolescents baignés sous d'éternels cieux d'été, qui renoncent peu à peu à tout sauf à l'aimé, est proprement bouleversant.
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L'Epée des Cinquante Ans est une histoire de fantômes pour adultes, racontée par des enfants, cinq orphelins qui forment une sorte de choeur antique. Le soir d'Halloween, une couturière thaïlandaise, Chintana, se rend à une soirée où elle se retrouve nez à nez avec la femme pour laquelle son mari l'a quittée six mois plus tôt. L'apparition des cinq orphelins apaise son chagrin et ses fantasmes de vengeance.
Elle accueille avec eux un mystérieux Conteur aux allures maléfiques, qui leur narre une aventure terrible: sa quête à travers d'étranges contrées de l'Epée de l'An Cinquante, dont la coupure n'agit que cinquante ans exactement après la naissance. Aujourd'hui, il a retrouvé cette Epée et, par un retournement inattendu, l'Epée viendra frapper ladite rivale, née justement cinquante ans plus tôt. L'Epée magique met ainsi en acte la vengeance que Chintana avait résolu d'étouffer.
Celle-ci est amenée à réfléchir sur le pouvoir qu'elle possède également de "réparer", de "recoudre" une réalité qui menace sans cesse de se défaire, ainsi que les mots mal compris qui viennent créer des appels dans la narration. La fin est ouverte.
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La maison des feuilles - par zampano)
Danielewski Mark Z.
- Denoël
- Denoel & D'ailleurs
- 26 Août 2002
- 9782207252000
"Je fais encore des cauchemars. D'ailleurs, j'en fais si souvent que je devrais y être habitué depuis le temps. Ce n'est pas le cas. Personne ne s'habitue vraiment aux cauchemars." Ainsi parle Johnny Errand au seuil de cette maison des feuilles, et de poursuivre sa mise en garde : " Ca ne se produit pas immédiatement, mais sans prévenir vous vous apercevrez que les choses ne sont pas telles que vous pensiez qu'elles étaient. " Livre subversif, livre défendu, le lecteur est prévenu...
Et bien entendu tenté. dans son introduction, Johnny explique comment il a trouvé un mystérieux manuscrit à la mort d'un vieil homme aveugle, décidé de le mettre en forme et de l'annoter de façon très personnelle. le texte se présente comme un essai sur un film, le navidson record, réalisé par Will Navidson, un photoreporter, lauréat du prix Pulitzer.
Will, qui vient d'emménager avec sa famille dans une maison en Virginie, filme son installation, réalisant une sorte de " home movie ".
Tout s'annonce bien jusqu'à ce qu'il découvre une pièce qui jusqu'alors n'existait pas. Passé l'étonnement, il se rend à une évidence troublante : la maison est plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur. Navidson tente d'explorer les lieux mais, après avoir manqué se perdre, il engage des explorateurs professionnels. L'horreur commence alors. Aussi bien pour les membres de l'expédition que pour le lecteur - lui-même égaré dans le dédale des notes qui envahissent les pages comme un lierre maléfique.
Que cache la maison ? Quel est ce grondement qu'elle émet de temps en temps ? Pourquoi Johnny a-t-il ces cicatrices ? Pourquoi le manuscrit de Zampano semble-t-il le rendre fou ? A la fois jeu de piste, récit fantastique, dérive personnelle, essai faussement académique, la maison des feuilles a pour effet de changer progressivement le lecteur en apprenti sorcier, monteur de salle obscure, détective amateur, spectateur.
Une lecture littéralement habitée.